DANGER STREET #1-12 (Tom King / Jorge Fornes)

Après Rorschach, le scénariste Tom King et le dessinateur Jorge Fornes reforment leur duo pour une nouvelle maxi-série en 12 épisodes intitulée Danger Street.

Pour prouver qu’ils sont dignes de rejoindre la Justice League, Starman, Metamorpho et Warlord vont défier Darkseid. Mais ils vont vite apprendre que s’en prendre à un New God n’est pas sans conséquences…

Tom King promet une aventure pleine de monstres, de chevaliers, de princesses et d’obscurs personnages DC pour ce titre qui sera publié à partir de mai sur un rythme bimensuel.

DANGER STREET #1

  • Writer: Tom King
  • Artist: Jorge Fornés
  • Colorist: Dave Stewart
  • Cover Artist: Jorge Fornés
  • Variant Cover Artists: Steve Rude, Lee Weeks, Ben Oliver
  • Joining the Justice League is a goal for any superhero, but what happens when a quest for membership takes a sinister turn? Join Starman, Metamorpho, and Warlord as they look to prove themselves worthy by summoning and defeating Darkseid in battle. Soon they’ll learn that calling upon a New God never ends well, and their world is headed for disaster as a result! The journey to save the day will be a treacherous one filled with princesses, knights, and all kinds of monsters. Each person the heroes encounter plays a crucial role in this sprawling yet gripping narrative that is a little bit silly, a whole lot dark, and completely cool.
  • On Sale: May 3, 2022

Premier aperçu :

Danger-Sreet-2

Danger-Sreet-3

Danger-Sreet-4

Couvertuves variantes par Steve Rude, Lee Weeks et Ben Oliver :

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Purée, ils n’ont pas peur. Faut qu’ils soient sûrs de tenir le rythme.

Jim

Drôle de pitch. Il semble presque désuet.

J’aurais plutôt utilisé un adjectif commençant par « cré » et finissant par « tin », mais bon…

Jim

J’ai préféré être mesuré … susceptibilité, tout ça. …
Parce que bon, on parle de King quand même. Le roi de la gaufre.

Pareil, bon en plus pas mon Starman du coup bof bof.

Vous etes bien remonté.

Mr miracle etait de très bonne tenue.

Pourquoi pas cette mini ?

Impossible de lire du Tom King après son insupportable Batman.
Je crois que je me suis arrêté à Omega Men. Qui est très bien. Trop long, trop exercice de style, trop je me la pète, trop prétentieux, trop inégal, mais quand même très intéressant.
Mais après, je peux plus.
Entre l’auteur qui ressasse ses déprimes et le scénariste qui fait sa psychanalyse (« j’ai été violé par Alan Moore et j’ai aimé ça »), j’en peux plus.

Jim

1 « J'aime »

Hahaha.

La seconde moitié de son batman est plus solide.

Trop comme tu dis, mais interessante quand même à la lecture, moins peut-être dans l après coup.

Ouais, super, le traumatisme lié à l’ombre du père. Allié à une intrigue déjà vue (Batman déchu, qui s’en va, qui mûrit son plan et revient). Et c’est long. Très long. La confrontation avec méchant papa, trois épisodes debout, à se regarder des deux côtés de la table. En somnifère, c’est bien. Ou en laxatif.

Coluche aurait pu dire : « Tom King, il avait le choix entre le gaufrier d’Alan Moore et le talent d’Alan Moore. D’après vous, il a pris quoi ? »

Jim

Hehehe.

Ce n est pas faux.

Je l avais lu, il n y a pas si longtemps, et j etais nettement moins critique, mais je ne me souviens plus très bien pourquoi.

Je suis assez persuadé que comme histoire, le dépassement du traumatisme n a aucun sens avec un à suivre qui remettra toujours le traumatisme à l.ordre du jour, et donc fatalement la pertinence du run de king ne peut que pecher de ce côté là.

En effet, également, la lutte finale avec le père me parait longue dans mon souvenir.

Mais, mais, je me souviens clairement avoir pris du plaisir à la lecture notamment à partir du remake de douze hommes en colères, je me souviens avoir aimé l espèce de lenteur de l histoire qui lui conférait une atmosphère particulière.

Je ne dirais pas que j ai envie de relire le run, mais je le ferais sans doute à l occasion précisément parce que la question de savoir si oui ou non j aime, se pose encore à ne pas me souvenir pourquoi la lecture d une traite m avait finalement plu.

Et que je relise un run n est pas une constante. Donc, il y a bien, pour moi, quelque chose dans ce run qui m y fera y revenir.

Et je pense qu’il s’en rend compte lui-même et qu’il n’est pas dupe du truc : c’est un peu sur ce mode qu’il résout l’improbable mariage qu’il a lui-même initié, Batman ne pouvant être heureux.
(Bon, après, l’équation mariage égale bonheur, c’est un autre débat, hein…)

Les épisodes du procès sont assez agréables en effet, en grande partie parce que c’est illustré par Lee Weeks (pour faire court : c’est narratif, pas illustratif). Et même si c’est aussi l’exploitation d’une idée de Scott Peterson dans une des séries adaptées du dessin animé (donc : déjà fait, en plus efficace à l’époque), ça a l’avantage d’être court.
C’est comme Scott Snyder : les récits courts sont les meilleurs. Le diptyque que ce dernier consacre à Clayface est plus intéressant que ses sagas étirées comme des élastiques.
Deux prestations sur lesquelles je ne reviendrai pas (je ne les ai pas en VO, c’est un signe).

Jim

Ah ouais, effectivement, il va déterrer des personnages qui n’ont genre qu’une ou deux apparitions. Quelle surprise par exemple de retrouver Lady Cop, créée par Robert Kanigher et John Rosenberger.

Mais en fait, à y regarder de plus près, King semble vouloir assembler le casting des différents numéros de la courte série 1st Issue Special (comme le relève l’article, sur lequel je n’ai cliqué qu’après).

Jim

Disons qu’avec le pitch, je trouve que ça démarre mal. Mais on va laisser Hush donner sa chance au produit.

Il va pas tarder à créer des perso archétype pour faire sa maxi-serie.

Parce que l’histoire est belle, Captain. Parce que l’histoire est belle.

Je pense qu’il s’est pris une sacrée gamelle avec son « Sanctuaire », une grosse gamelle. Donc, concernant le trauma, il est passé à autre chose, suffit de lire le taf avec Elsa Charretier pour s’en assurer, son Human Target aussi d’ailleurs, son Rorschach aussi, je dirais malgré la violence du titre. Supergirl, ça se discute car il est plus dans l’initiation du personnage dans un monde de con (un peu le nôtre bien bureaucratique, ce n’est pas toujours très subtil, faut reconnaître).

Désormais, il écrit des romans avec des cases dessinées. :wink:

Qu’est-ce que j’aime bien ce mec!!!

Début de la publication en décembre.