Présentation de l’éditeur
Londres, 2001 : Joey Cann se tient devant une maison qu’il a vue des centaines de fois sur des photos, dans des dossiers, dans des rapports, celle d’Albert William Packer, un richissime homme d’affaires soupçonné de diriger la mafia londonienne. Joey est membre de l’Église, un service des douanes britanniques qui vient de subir un cuisant revers. Après trois ans de surveillance, un budget de cinq millions de livres, un procès retentissant, Packer, qui a été emprisonné pendant des mois, vient en effet d’être libéré suite à l’étrange défection d’un témoin clé. Si l’enquête est officiellement close, Cann s’est malgré tout juré de ne jamais renoncer. Désormais, il sera dans l’ombre de sa cible, en permanence. Un homme retrouvé mort à Sarajevo va bientôt forcer Packer à sortir de son antre pour gagner la Bosnie. C’est sur ce terrain inattendu, dans un pays durement éprouvé par la guerre, que Cann, accompagné de Maggie Bolton, une experte en surveillance, va tenter de le piéger.
Avec ce livre qui hantera le lecteur longtemps après la dernière ligne, Gerald Seymour nous invite à suivre l’affrontement de deux hommes aussi complexes l’un que l’autre. Il nous entraîne dans un voyage mouvementé au cœur des Balkans, où l’internationale du crime s’est largement enracinée.
Parfois on laisse trainer à tord dans sa Pal des chef d’œuvre et c’est le cas pour moi avec Dans son ombre. Je l’ai oublié dans ma bibliothèque pendant plus de 2 ans.
J’ai rarement lu un récit qui marrie aussi bien la géopolitique (ici le conflit en Yougoslavie) et le crime organisé et surtout je n’ai jamais lu un tel face à face, une telle opposition avec un final incroyable et qui va assez loin. Et je ne vous parle même de ce numéro d’équilibriste mené de main de maitre par concernant les flashbacks. Là aussi je crois que je n’avais jamais lu ça.
Passionnant et fascinant