Ah c’est pas mal !
Bon, Dark Ages ne peut pas avoir l’effet d’un DCeased, car « la méthode Tom Taylor » est connue : un univers alternatif avec des personnages bien caractérisés et bien dialogués, beaucoup de clins d’oeil aux fans et de « récompenses » pour eux, une crise terrible, des morts choquantes, des résistances héroïques.
On est sur la même base, là, mais l’auteur prend tout ce #1 pour installer sa menace. J’apprécie, en fait, qu’il y ait finalement deux catastrophes - et celle qui provoque ces âges sombres est la conséquence d’une solution qui fonctionne mal. En effet, on découvre ici une menace cosmique : The Unmaker, une entité cosmique créée pour absorber les trous noirs et la noirceur, qui était devenue corrompue et a été anéantie par le Tribunal Vivant. Ses « restes » ont été placés dans une planète en formation - la Terre. Sauf que The Unmaker s’est réveillé et veut sortir, ce qui provoque des dégâts partout. Les super-héros forment une alliance, lancent une équipe au coeur de la Terre… mais rien ne se passe bien. Dr Strange, désespéré après les morts de Ben Grimm, Scarlet Witch et Vision lance un sortilège pour anéantir cette entité cosmique faite d’électricité, mais pour cela il fait venir une impulsion électromagnétique d’une dimension annexe. Ca fonctionne, mais Dr Strange meurt et le portail demeure, propulsant toute l’EMP partout… ce qui provoque bien la fin de toute électricité sur Terre. Les conséquences sont terribles, mais Peter raconte tout ça sept ans après, en évoquant un nouveau monde… même si, avant, il doit parler de l’ascension d’Apocalypse.
C’est bien, donc. J’apprécie la surprise des deux crises, l’ensemble se lit bien. Il y a peu de suspense cependant, le principe de Dark Ages est connu et, encore une fois, « la méthode Tom Taylor » est connue. Je suis curieux de voir les futurs changements et les caractérisations, j’apprécie déjà de revoir une petite May Parker, complètement chou.
L’ensemble fonctionne bien, et Iban Coello livre des planches correctes, proches dans l’esprit de Ryan Stegman.
C’est bien. Sans réelle surprise pour l’instant, hormis ce petit twist sur les raisons de tout ça, mais je suis curieux de la suite.