DARK CRISIS ON INFINITE EARTHS #1-7 (Joshua Williamson, collectif)

As the good people of the world mourn the loss of the Justice League, the forces of evil have seized the opportunity to wreak havoc in a world without its heroes! Leading the charge is a super-powered Slade Wilson…but this time there’s something dark fueling his rage. With a massive army laying siege to Titans Tower, only Nightwing will have what it takes to stand in the way of Deathstroke’s forces-but is this a fight Dick Grayson can win? Look, up in the sky-reinforcements are on the way! It’s a bird! It’s a plane! It’s…uh-oh…it’s Cyborg Superman. The world burns as Pariah and the Great Darkness make their play for planet Earth in this jaw-dropping second issue!

Written by: Joshua Williamson
Art by: Daniel Sampere, Alejandro Sanchez
Cover by: Daniel Sampere, Juliet Nneka, Rafa Sarmento, Mario Foccillo, Lucio Parrillo

U.S. Price:
4.99
On Sale Date:
Jul 5 2022
Page Count:
32

C’est bien. Mais pas autant que je l’aimerais, que ça le pourrait… et que ça le devrait.
Joshua Williamson enchaîne, donc, sans temps mort. Un petit passage sur Pariah, qui explique pourquoi il s’allie / se soumet à The Great Darkness, et retour sur la Tour des Titans. Quelques élèves tirent un Nightwing inconscient, qui se réveille à temps pour les aider face à des super-vilains. Deathstroke les confronte, prouve que les Titans sont essentiellement vaincus, et sa Secret Society attaque leurs proches super-héros tout autour du monde. Slade et Dick se battent, le second bat le premier ; mais Slade annonce qu’il ne s’arrêtera pas… sauf si Nightwing meurt. Dick semble se laisser faire, mais Jon vient bloquer la balle. Sauf que Deathstroke avait prévu le coup, et envoie Cyborg-Superman. Re-bagarre, mais Slade est « rappelé » par Pariah, qui le maîtrise et le force à fuir, parce qu’il veut que les super-héros intègrent sa Dark Army à venir. Les Titans sont saufs, mais Beast Boy a pris une balle dans la tête ; sa biologie particulière l’a sauvé, mais il sera marqué. Black Adam vient voir les dégâts, confirme que Jon et Nightwing ne sont pas dignes de diriger une JL ; et annonce qu’il va en mener une, qui fera « ce qu’il faut ». En parallèle, Kyle Rayner s’échappe d’une prison dans l’espace, où il a été bloqué après la perte des anneaux dans la récente (et bonne) série Green Lantern. Mais il est rejoint par Hal et Jo, qui sont accompagnés du Corps, tout le monde ayant récupéré un anneau.
C’est bien, oui ; mais pas « assez ». Les idées, en soi, sont bonnes. Classiques, prévisibles, mais bonnes. Mais… il n’y a pas de surprise ; de vraie surprise. C’est attendu. Certains dialogues sont bons, mais ils ne sont pas assez ; pas assez bons, et pas assez nombreux. Ca se lit bien, c’est fluide, c’est dynamique, c’est bien fichu.
Mais ce n’est pas assez intense ; et ce n’est pas assez épique, surtout. La bagarre Slade / Dick est bonne, mais rapide ; trop rapide. La soumission de Nightwing est noble, mais elle aussi précipitée. La bagarre Jon / Cyborg-Superman est elle aussi survolée. Le retour final fonctionne bien dans le récit, mais anéantit la très bonne série Green Lantern, et c’est quand même dommage.
Graphiquement, Daniel Sampere et livre de très belles planches… hormis la bagarre Slade / Dick, une double-page trop figée et pas assez dynamique. Dommage, encore.

Un bon épisode, un bon moment. Mais pas autant que je le voulais, qu’il le pourrait et, vu ce que c’est, qu’il le devrait.
Dommage.

1 « J'aime »

C’est là que l’on peut voir qu’écrire un Crisis, ce n’est pas simple entre avancer sur l’intrigue, faire du fan service et s’amuser quand même un peu.

C’est pas mauvais, c’est sérieux, je dirais.

Allez, la suite.

1 « J'aime »

Sérieux et scolaire, j’oserais.

Bien vu. :wink:

Dark Crisis passe à son titre complet à partir du #4 :

Quelle surprise

Su…su…su…sur…p…p…pr…ise, tu veux dire.

Donc DC = Dark Crisis ?

Oui mais dark crisis c est trop dur à prononcer lorsqu on begaie, d où dc.

Bah, c’est cool.

THE BATTLE OF THE EMERALD ARMY HAS BEGUN!

Hal Jordan has launched all-out war on Pariah and the Dark Army to avenge his fallen Justice League teammates—but how can one man stand in the way of the Great Darkness? Meanwhile back on Earth, Titans Tower has burned and Deathstroke’s army has continued its scorched-earth march across the planet. To stop Slade Wilson, the young heroes of the DCU might have no other choice than to turn to the brutal tactics of Black Adam…

Writer: Josh Williamson
Artist: Daniel Sampere
Inks: Sampere, Daniel Henriques, Danny Miki
Colors: Alejandro Sanchez
Letters: Tom Napolitano
Release Date: August 2, 2022

J’aime bien. Joshua Williamson poursuit « doucement » sa saga - et c’est un peu un souci, en soi, mais ça se lit bien.
Ici, les Titans se remettent très difficilement de l’attaque de Deathstroke et de sa Société, qui continue de poursuivre des jeunes super-héros partout dans le monde. Les Titans les plus âgés s’organisent un peu, alors que la Justice League de Jon, dirigée par Black Adam, colmate les brèches, alors que le téléporteur Wrap envoie plein de super-vilains partout. Black Adam veut envoyer un « message » en tuant le Comte Vertigo et en exhibant son cadavre devant le Hall de Justice (super). Le ton monte, Yara Flor vient l’empêcher, alors que cette nouvelle JL se sépare, car Damian annonce que Deathstroke « devrait » désormais attaquer les familles des super-héros. Jon et Damian s’engueulent, en venant à se dire qu’une Ligue n’est peut-être plus utile… et la JSA débarque, pour proposer son aide. Dans l’intervalle, Hal et le Corps arrivent chez Nekron, où ils découvrent une grande Batterie Noire. Hal, Kyle et Jo y rentrent, sont happés par Pariah qui « absorbe » Hal (qui se rend compte que les super-héros de la JL ne sont pas utilisés par The Great Darkness pour recréer des mondes… mais des armes). Enfin, Black Adam va rejoindre la Legion of Doom de Lex Luthor pour mettre fin aux agissements de la Société et de Deathstroke, confronté chez lui par Rose ; Slade « libère » une noirceur de lui-même, qui absorbe ses membres proches de la Société…
C’est bien, oui. Joshua Williamson continue de bien bouger ses pièces, en tirant les fils des éléments déjà posés. C’est bien fichu, il y a quelques bons moments, mais… bon, le rythme n’est pas intense, hein. Il n’y a pas de gros moment épique, de grosse surprise, de gros moment. La dispute de Black Adam avec la JL est sage, idem pour celle entre Jon et Damian. Le Corps laisse filer un trio dans une Batterie Noire, et fait tapisserie ensuite. Reste ce joli cliffhanger.
Ca se lit, oui, et c’est joli car Daniel Sampere assure. Il livre de belles planches, et je trouve qu’il est très bon, ici.

C’est bien. Mais ça manque d’intensité, de nervosité, de drama ; de grandeur.

Et ce depuis infinite frontier.

Ce n etait pas les bases pour une lente montée en pressiln mais juste le rythme de croisière.

Si je comprends bien.

Pour être honnête, je trouvais Infinite Frontier plus nerveux, intense et prenant.

Sourire

J’ai bien aimé cet épisode 3. C’est toujours démonstratif mais voir la JSA déboulait, c’est le kiff et c’est d’actualité! :wink:

Il manque une bascule dans l’histoire pour qu’elle débute vraiment. A ce titre, le cliffhanger n’apporte pas cette garantie attendue même si je reste fan :wink:

Spinning out of the pages of The Flash, the heroes have learned the secret of Pariah’s new worlds-but at what cost does this knowledge come, and what can they even do with this information-or even worse, perhaps Pariah and the Great Darkness want them to know…? On Earth-0, Deathstroke continues to move forward with his plans to erase legacy heroics once and for all, while Jon Kent, Nightwing, and the ragtag group of youngsters rally to step up to the increasing number of challenges. The event of the year rages on!

Written by: Joshua Williamson
Art by: Daniel Sampere, Alejandro Sanchez
Covers by: Daniel Sampere & Alejandro Sanchez, Terry Dodson & Rachel Dodson, Brett Booth & Jonathan Glapion, Dan Jurgens & Norm Rapmund, Nathan Szerdy, Viktor Bogdanovic

U.S. Price:
4.99
On Sale Date:
Sep 6 2022
Page Count:
32

On continue toujours sur la même ligne. Des dessins très jolis et propres, des scènes d’action figées à mon goût (quand Deathstroke déboule pour se frotter à la Légion of Doom, ça mérite plus de mouvements), des dialogues (notamment avec la JSA et Alan Scott) qui fonctionnent bien et une petite révélation relative au titre du book qui arrive (car il fallait bien que cela arrive).

A mi-parcours, je pense que cette Dark Crisis restera gentillette, très bien dessinée mais le tout manque de saveur, de piquant.

Je m’attendais à une histoire académique certes mais l’écriture de Williamson manque de WTF. Un peu comme s’il respectait trop Crisis.

Sympa’, oui ; mais ça manque d’intensité.
A la différence de la mini-série Justice League Incarnate, du même scénariste, cette Dark Crisis on Infinite Earths est agréable à lire, à suivre… mais ça ne décolle pas tant que ça, non plus. Les événements se suivent, avec pertinence mais sans folie. La JSA accompagne les héros survivants, Barry Allen récupère Hal Jordan dans les Mondes de Pariah, et ils filent chercher les autres membres de la JL. Un Deathstroke et sa Society possédés par The Great Darkness attaquent la Legion of Doom, qui prend une branlée. En parallèle, Alan Scott essaye de remotiver Nightwing, et ils obtiennent des informations de la JLD, notamment les deux Swamp Things qui en disent plus sur The Great Darkness. Oh, et Pariah réussit à recréer un Multivers à sa sauce.
Ca se lit bien, oui ; mais ça se lit, sans plus. Joshua Williamson livre quelques bons moments, notamment entre Dick et Alan, et les retours sur The Great Darkness sont bons. Mais oui, ça reste quand même assez « calme », ce n’est pas si excitant que ça. Daniel Sampere livre de belles planches, mais oui certaines images sont figées, et c’est dommage.

Toujours sympathique et agréable ; mais guère plus. Et c’est gênant, dans un tel événement.