DARK CRISIS: WORLDS WITHOUT A JUSTICE LEAGUE - BATMAN (Simon Spurrier / Ryan Sook)

Written by: Simon Spurrier, Meghan Fitzmartin.

Art by: Ryan Sook, Dan Jurgens, Norm Rapmund.

Covers by: Ryan Sook, Ariel Colon.

Description: When Pariah and his forces of the Great Darkness laid waste to the most powerful superheroes of all time, all hope was lost… until now. To power his weapons of war, Pariah has captured each member of the Justice League and trapped them on worlds suited to their every dream and desire…while the planets themselves slowly eat away at their respective inhabitants. Batman is stuck in a loop wherein the greatest detective must solve the mystery of his own existence! Plus, unravel the secrets of Zatanna’s world in this final epic chapter of the Worlds Without A Justice League Saga!

Pages: 40.

Price: $4.99.

Available: November 15.

Dommage que ça arrive si tardivement.

Ca arrive trop tard, oui, parce que Dark Crisis est déjà au-delà de ce passage et a déjà révélé le look de ce Batman… mais ça se lit bien.
Ici, Simon Spurrier et Ryan Sook proposent leur vision du « monde idyllique » de Batman, tel que forgé par Pariah pour en aspirer l’énergie. Sur cette Terre ravagée, seule Gotham City demeure, protégée derrière des hauts murs et par les inventions de l’Architek, le formidable Mr Wax. Ce dernier est cependant crispé, car il « règne » sur le jour alors que la nuit est hantée par The Night, un justicier violent qui s’en prend aux criminels… en cherchant qui a tué ses parents, jadis. Et qui semble être Oswald Cobblepott, même s’il le nie. The Night enlève cependant Mr Wax, et révèle que chacun a le même visage ! The Night s’interroge sur qui est le double et qui est l’original. Puis emmène un Mr Wax troublé à Arkham, au-delà des murs. Ils y retrouvent Alfred, qui révèle que jadis Bruce Wayne a réutilisé des engins obscurs de super-vilains, pour faire quelque chose bien des inventions obscures. Il s’est cependant « séparé », pour diviser d’un coup la violence revancharde de l’orphelin (The Night) et le créatif optimiste (The Architek). Alfred révèle que ce n’est pas la première fois qu’il leur dit cela, et les « reboote » encore pour effacer leur mémoire… et « recréer » une cible pour The Night, désormais Victor Zsasz.
C’est bien. Simon Spurrier propose un univers glauque, étouffant, très bien retranscrit par un Ryan Sook très impliqué. L’intrigue en elle-même est assez basique, mais fonctionne bien, avec de bonnes révélations au bon moment. Le fond est pertinent, on est sur le Weird Science un peu facile mais qui fait bien le job.
C’est glauque, mais réussi et prenant. Bon, ça ne cadre pas trop avec Dark Crisis, car les autres viennent chercher Batman et ne prennent que The Night ; mais qu’importe.
L’épisode est bon et bien fait.

En parallèle, Meghan Fitzmartin livre une annexe un peu niaise et faible sur Zatanna, surpuissante et créatrice d’univers. Mouais. Dan Jurgens et Norm Rapmund livrent des planches réussies, mais le scénario n’apporte rien.
A oublier.

Il est bien revenu, je trouve.

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Oui. Et il a été régulier sur la Légion.