DARK CRISIS : YOUNG JUSTICE #1-6 (Meghan Fitzmartin / Laura Braga)

Ça reste tout de même très laid.

Jim

Imagine les numéros antérieurs.

Pas besoin, j’ai vu : c’est moche de bout en bout.

Jim

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The Ugly Crisis.

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DARK CRISIS : Young Justice

Il y en a eu beaucoup qui ont tenté de retrouver la vibe Young Justice des années pré Flashpoint à commencer par Bendis qui avait, via son premier arc, plutôt bien réussi les choses malgré une note d’intention en mode « Ballec de la continuité » mais je dois dire que ce DARK Crisis Young Justice est surement celui qui s’en sort le mieux. Meghan Fitzmartin plus que de proposer une nouvelle aventure de la YJ, se fait presque une Titans Hunt/Rebirth en jouant avec la continuité mais également et encore plus que les titres annoncées : Une critique de l’industrie et des lecteurs.

Je ne reviendrais pas sur le récit en lui-même qui est assez bateau avec une menace à oublier dès la fermeture du bouquin ou de l’incroyable crachat à la gueule sur la 3G (non mais sérieusement c’est quoi l’écriture de Wally & Dick ?) ou encore des visuels plutôt appréciable et dans le ton du récit avec des références à l’époque que traverse l’histoire. Mais je préfère revenir sur les qualités du titre méta :

Nous retrouvons donc notre quatuor : Conner, Bart, Tim & Cassie. La fameuse 4G totalement oubliée.
En effet, alors que la Justice League perdure, que la JSA revient de temps en temps, que les Titans ont enfin pu se débarrasser de Dan Didio, la YJ reste un cas « à part » qui n’est présent que pour faire le nombre dans les events … Depuis ils ont été oubliés et remplacé par une toute nouvelle 5G : Jon, Ace, Damian et Yara. Pire encore, nous avons pu voir l’émergence d’une ribambelle de nouveaux venus notamment du côté du Batverse qui mettent Tim sur le banc.

Nous sommes face à des héros presque inconnu des nouveaux lecteurs et d’ailleurs ce récit n’est clairement pas un évent Dark Crisis ou encore même un récit pour les nouveaux lecteurs. Non, il s’agit d’une œuvre qui vaut jouer avec les amoureux des personnages et d’une époque plus simple, ou les héros affrontait des personnages « puissants » mais totalement oubliable et ou le lecteur d’une époque aurait souhaité que « rien ne change ». Mais la ou nous aurions pu assister à une simple critique éditoriale, l’autrice propose une critique également du lecteur.

Nous pouvons aimer Conner, Tim et autres Cassie mais difficile de bouder son plaisir en voyant le duo Damian/Jon … Le comic reste le même mais évolue avec son temps, avec des choix modifiants les personnages, parfois de manière grossière (la bisexualité de Tim, faire grandir Jon) mais parfois pour de bonnes raisons comme l’évolution des personnages et notamment un Tim Drake qui n’est plus « celui qui vivait à travers Batman » ou encore Conner qui n’acceptait pas de ne pas être « le fils de Superman ». Ne pas évoluer est aussi dangereux que de tout bazarder et je pense que l’autrice voulait jouer sur la nostalgie du lecteur pour exploiter toutes les problématiques du milieu et elles viennent des deux côtés. Parfois cela manque de subtilité mais je trouve qu’au moins il est difficile de passer à côté du message.