Depuis la fin de la guerre contre Perpetua et le Batman qui rit, il est établi que notre Terre fait partie d’un ensemble de dimensions parallèles appelé le Multivers. Mais quand des héros sont remplacés par des doubles d’autres dimensions et que la Quintessence composée d’êtres surpuissants est neutralisée, une nouvelle menace va nécessiter l’alliance de héros aussi XX que Roy Harper, Flash, Jade, Obsidien, Thomas Wayne ou Calvin Ellis, le président Superman ! Après les événements de BATMAN DEATH METAL, la nouvelle ère de DC Comics débute dans cet album !
Tu parles des trucs genre histoires courtes qui ressemblent à des fiches personnages ? Ouais, ça, c’est chiant. La mini est très bien, lue à part elle fonctionne, elle est compréhensible et lumineuse. Tout le blabla avant, on s’en fout un peu.
Ouais, moi, je l’ai lu comme une bouffée d’air frais. Quelque chose de souriant, de positif, avec plein de couleurs lumineuses et de retours enjoués.
Alors ouais, la structure, y a rien de neuf : on commence par des histoires séparées et on déroule une intrigue permettant de rassembler, de séparer puis de regrouper des héros. C’est obscur au début, ça s’éclaire à mesure qu’on avance. Rien de bien génial, complètement dans la tradition des Crises qui ont suivi celle de Wolfman et Pérez (qui avaient plus ou moins montré la voie). Mais rien que le fait que ce ne soit pas une Crise à base de doubles négatifs aux dents pointues, j’ai trouvé ça bien. Soulageant.
En y repensant, il me semble aussi que c’est dans cette mini qu’Alan Scott fait son coming-out… auprès de ses enfants. Si c’est bien le cas (j’ai la flemme d’aller vérifier), la scène m’a plu pour deux raisons : d’une part présenter implicitement le fait qu’un père, qui a donc eu une vie hétérosexuelle, puisse faire l’expérience d’amours homosexuelles, démonstration discrète du fait que l’homosexualité n’est ni une maladie ni quelque chose d’inné, que cela relève à la fois d’un choix et d’une découverte de soi, et la « fusion » des différentes versions du personnage (le père de la version pré-Crisis et l’ingénieur homosexuel de la série Earth-2) permet cette approche et ce discours : et d’autre part le fait que ses enfants l’acceptent, et ce d’autant plus facilement qu’ils le savaient déjà et qu’ils l’ont déjà accepté.
Si c’est bien dans cette série, cela contribue à la tonalité positive et souriante, générale dans le récit.
(Bon, là, faudrait quand même que j’aille vérifier si c’est bien là…)
