De nouveaux Yaoi pour les Editions H

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Excellent. On espère juste qu’ils vont baisser leurs prix…

Ah oui en effet je n’avais pas vu le prix >.<

En tout cas, « Jardin de Lierre » me tente bien :3

Je ne les avais pas vus non plus, je me suis basée sur Sugarmilk…

Bon ben c’est pas pour cette fois alors T_T (ça m’empêchera pas de les acheter quitte à me saigner les veines, mais bon °°)

Etant donné que ce n’est vraiment pas un genre que je lis, pourriez-vous confirmer que ces nouveautés sont des titres « différents » de ce qui est proposé par les autres éditeurs ?

Je m’explique : lors de la sortie de Sugarmilk, les responsables des Editions H disaient vouloir faire du manga pour un public gay, avec de « vrais » hommes (comprendre par là - dixit les responsables eux-mêmes - des mecs avec des poils et non des éphèbes).

Ces titres sont-ils dans ce cas ou pas du tout ?

Ne lisant pas de scantrad, je serais bien en peine de répondre à cette question avant de les avoir lus.

Mais en tout cas pour Sugarmilk, je dirais que malgré que ce soit un bon manga, de là à dire qu’il diffère des autres sur ce point là ce serait plutôt franchement non.
Sinon, pour Shimaji et Est Em c’est dur à dire mais Setsuko en tout cas est bien un prénom féminin, donc de fortes probabilités que ce soit bien du yaoi.
En même temps, le yaoi par définition est un genre fait pour les femmes ; pour de « vrais hommes » comme tu dis il faudrait plutôt aller chercher du côté de la BD gay et je dois avouer que je n’en connais aucune venant du Japon (j’avoue aussi que je n’ai pas cherché).

(Sinon, en tant que femme j’avouerai encore que je *déteste *les poils, y compris et surtout dans la vraie vie ; je les supporte nulle part même pas sur le visage. Et que le mec qui me veut doit s’y plier, que ça lui plaise ou non…)

Quelques extraits de l’interview de ces messieurs-dames des éditions H sur MN :

Nous avons envie de proposer quelque chose de différent, mais qui reste en accord avec nos convictions personnelles. Cela se traduit actuellement par la publication de titres destinés aux gays et aux gay friendly.

Nous avons choisi Sugarmilk parmi leur catalogue car ce titre véhicule une vision plus réaliste du couple homosexuel et du boys’ love, avec des garçons qui ressemblent vraiment à des garçons.

ce choix de format a été guidé par notre volonté d’être différent. En effet, un tel format nous permet de nous distinguer des autres titres du même genre. Il faut savoir que nous visons un public adulte, en particulier gay, aux moyens financiers plus importants et qui tend à avoir moins de réticence sur le prix que nous proposons.

Sugarmilk n’est pas positionné sur le créneau yaoi, mais plutôt en direction du public gay.

En ce sens, les histoires qui composeront notre collection ne seront pas caricaturales comme celles que l’on peut retrouver dans le yaoi habituellement en rayon. Il n’y aura pas de seme ou d’uke… Nos récits représentent des histoires d’amour entre hommes et se veulent réalistes. Nous espérons que nos lecteurs pourront s’y reconnaître et s’y identifier.

la plupart des lectrices rencontrées sur le salon nous font part également de leur désir de voir des yaoi avec des «garçons qui ressemblent à des garçons», et cela n’a rien à voir avec le fait de proposer un manga boys’ love qui s’adresse également aux gays.

Nous avons pensé notre politique de publication sur plusieurs années et sommes très intéressés par un développement de notre collection sur des axes que personne ne veut faire. C’est ainsi que les premiers mangas gays devraient arriver en France l’année prochaine

D’où ma question (afin d’éclaircir aussi les buts de l’éditeur et sa politique tarifaire). :wink:

Pour moi aussi, la réponse est clairement non. C’est reste du boy’s love, de la romance avec des beaux garçons fait pour plaire aux femmes. Tango par contre s’éloigne des dessins habituels. De mémoire, je ne pourrais pas te confirmer la présence de poils, mais je me rappelle d’un dessin est plus masculin et plus réaliste.

Et il faut mieux ça que du vrai manga gay, le barazoku, où c’est abondance de poils, corps body-buildés et sexes particulièrement développés ^_^"

Après, ce n’est pas l’absence de poils qui rend les titres peu réaliste. C’est surtout les personnages efféminés pour bien nous faire comprendre que c’est lui « la femme » dans le couple. Pour le moment, au premier coup d’oeil, tu ne peux pas forcément te rendre compte lequel est le passif ou l’actif, mais ils n’ont pas le monopole donc ils ne démarquent pas vraiment des autres éditeurs.

Pour leur prix, me semble qu’ils le justifie par leur petite taille, le peu de sortie et le format.

Je me ferais bien tenter par « Jardin de lierre », moi aussi… Mais, soyons honnêtes : parce qu’il a une belle gueule de yaoi :smiley:

En ce qui concerne les mangas « gays » [le genre « bara », donc, il me semble que « Barazoku » est un magazine :wink:], je suis déjà tombée sur quelques spécimens du genre et… « Réaliste » ? Pour moi c’est un argument inventé par les détracteurs du yaoi. Tout y est très exagéré « particulièrement développé », pour reprendre le terme de Hirymoku :mrgreen:], en gros ça ressemble à du hentai mais en version gay. Je ne nie absolument pas l’intérêt que peuvent avoir ce genre de séries, mais un bodybuilder sur stéroïdes n’est pas beaucoup plus commun qu’un éphèbe sur aphrodisiaques.

Personnellement, j’ai toujours trouvé l’argument « le yaoi ne montre pas la réalité des relations gays » complètement bidon parce que ça n’a jamais été le but du yaoi, et ce n’est pas non plus le but du bara. D’ailleurs, y’a franchement pas grand chose d’homosexuel dans les yaoi, la relation seme/uke c’est quelque chose de limite hétéro. C’est juste une manière comme une autre de cibler un lectorat particulier ; on sait tous que le marché japonais du manga est hyper-segmentarisé en fonction du public visé « shonen », « seinen », « shojo », etc.] et qu’un type de manga essaie rarement d’attirer un lectorat large et varié, contrairement en France. A l’exception bien sûr du shonen et du shojo, mais ce sont deux genres sur plus d’une dizaine. Les relations homosexuelles dans les yaoi, c’est juste une façon de dire « ceci est de la pornographie féminine », qu’on ne confondra donc pas avec du shojo, du josei, ou du hentai. Dans ce cas, pourquoi reprocher au genre de ne pas être une étude de mœurs crédible de la communauté gay, ça me dépasse.

Tout ça pour dire que je trouve cet éditeur bien hypocrite, d’autant plus qu’il suffit de jeter un coup d’œil à n’importe laquelle de ces 3 couvertures pour en déduire que c’est du yaoi :smiley:

Merci de confirmer mon impression première. :mrgreen:

Moi, je me laisserai tenter, aussi. Mais vu le prix, seulement si je les trouve d’occasions.

J’avoue que Playback a l’air de sortir quelque peu du cliché habituel du yaoï… On verra au feuilletage lors de sa sortie mais je risque de me laisser tenter malgré le prix…