1987, San Francisco. Marcus Lopez, fils d’immigrés nicaraguayens et SDF depuis plusieurs années, peine à trouver un sens à sa vie. Alors qu’il pense sérieusement à mettre fin de ses jours, il fait la rencontre de Saya, une mystérieuse jeune fille qui va lui ouvrir les portes de l’Académie Kings Dominion des Arts Létaux. Il découvre alors l’existence d’une école où l’on enseigne aux héritiers de l’élite financière à ériger le meurtre au rang d’art. Marcus a désormais un but dans la vie, il va tuer celui qu’il considère responsable de la mort de ses parents : Ronald Reagan.
Contient : Deadly Class #1-6
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Collection : Urban Indies
Date de sortie : 25 septembre 2015
Pagination : 160 pages
EAN : 9782365775946
Prix : 10 EUR[/quote]
Tu fais bien. J’ai beaucoup aimé. Ca me rappelle que je dois avoir un tome 2 qui traine au milieu de ma pile de lecture. Vivement qu’il remonte à la surface.
Depuis qu’il a rejoint les rangs de l’Académie Kings Dominion des Art Létaux, Marcus Lopez semble avoir trouvé un certain équilibre. Mais son passé de meurtrier est sur le point de le rattraper, prêt à trahir des secrets que même ses plus proches amis n’oseraient soupçonner. Son admission au sein de la formation est-elle véritablement due au hasard… ? Maître Lin aurait-il tout planifié ?
(contient Deadly Class #7 - #11 )
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Collection : Urban Indies
Date de sortie : 06 novembre 2015
Pagination : 160 pages
EAN : 9782365775953
Prix : 14 EUR[/quote]
Pas trop ma came, ça. Je raffole pas des dessins de Wes Craig, et l’histoire ne m’a, pour l’instant en tout cas, pas emballé plus que ça. Sans compter la voix off du héros désabusé qui m’a passablement gonflé.
Du coup je me suis penché sur un autre projet du dessinateur de Deadly Class, le réjouissant BlackHand Comics, une anthologie de récits courts d’abord parus sur le web:
et qu’Image Comics vient de sortir sous forme de bouquin à l’italienne très sympa.
Une chronique musicale enthousiaste du TPB, **et une interview « Musique et BD » de Wes Craig ** par là:
Blacki, c’est l’album qui bénéficie des témoignages de Remender donc c’est il et non elle
Sinon je trouve dommage qu’il faille lire ces témoignages pour comprendre. Je pense qu’il y a là une erreur de la part du scénariste si il n’arrive pas à se faire comprendre rien que dans sa BD.
Et aussi j’ai pas l’impression d’avoir lu le même pitch car je ne me souvenais absolument pas qu’il voulait s’en prendre à Reagan.
Oh et enfin dans la fin de ton article tu émets des doutes plutôt important visiblement quand à la qualité de la série, mais c’est jamais développé du coup j’ai pas su voir ou était tes réserves.
bénéficie de témoignages de Rick Remender qui sont essentiels pour bien saisir « Deadly Class »
Blacki, c’est l’album qui bénéficie des témoignages de Remender donc c’est il et non elle
Sinon je trouve dommage qu’il faille lire ces témoignages pour comprendre. Je pense qu’il y a là une erreur de la part du scénariste si il n’arrive pas à se faire comprendre rien que dans sa BD.
Et aussi j’ai pas l’impression d’avoir lu le même pitch car je ne me souvenais absolument pas qu’il voulait s’en prendre à Reagan.
Oh et enfin dans la fin de ton article tu émets des doutes plutôt important visiblement quand à la qualité de la série, mais c’est jamais développé du coup j’ai pas su voir ou était tes réserves.[/quote]
Merci pour l’erreur, je l’ai tellement faite et refaite que ça m’a échappé…
Oui très honnêtement sans le texte de Remender, j’aurais peut être vu le récit sous un autre angle, mais dans le fond, j’apprécie ce type d’ajout, ça permet de cerner facilement où l’auteur veut en venir (et où il va aller).
En fait mes doutes reposent sur le ton de la série. Avec Remender, c’est tout le temps des récits dépressifs, limite la corde au coup. Deadly class ne déroge pas à la règle. J’ai un peu peur de retrouver les mêmes éléments qui ont fait le succès de ses précédentes séries. Mais je garde espoir (d’où ma bonne note)
[quote=« Blackiruah »]
Oui très honnêtement sans le texte de Remender, j’aurais peut être vu le récit sous un autre angle, mais dans le fond, j’apprécie ce type d’ajout, ça permet de cerner facilement où l’auteur veut en venir (et où il va aller).[/quote]
Que ce soit un plus c’est cool, mais pas qu’il faille le lire pour piger, pour moi ca prouve qu’il y a une faiblesse quelque part.
Comme Blackiruah, je trouve globalement Fear Agent dépressif, malgré les sursauts ponctuels d’un humour salvateur et nécessaire. Chaque action du personnage principal ne fait que le précipiter un peu plus dans une spirale de malheur et de désespoir, tandis que tout ce(ux) qu’il aime s’efface(nt) inlassablement.
Si ce n’est la conclusion, qui certes apporte une nouvelle aura à l’ensemble du récit, je trouve l’histoire globale radicalement dépressive et oppressante. Pour prendre un exemple qui parlera peut-être à certains, j’ai retrouvé dans le récit de Remender une sensation éprouvée à la lecture du cinquième tome des aventures du jeune sorcier balafré, Harry Potter et l’Ordre du Phénix. C’est noir, pesant, la liste d’alliés s’amenuise à mesure que le récit avance et il y a une sensation de danger omniprésente à chaque page. C’est mon ressenti, et c’est pour ça que je pense comprendre ce qu’évoque Blackiruah.