Pour fêter les deux ans du New 52, DC dévoile petit à petit les sollicitations de son mois de septembre spécial vilain. En parallèle à la mini-série Forever Evil (et ses tie-ins Rogues, Arkham War et A.R.G.U.S.), l’éditeur remplace la totalité des séries par des one-shots consacrés aux super-vilains. Chaque numéro bénéficie d’un nouveau système de couverture 3D « motion ».
Pour la numérotation, l’éditeur utilise l’identification « .1 »; procédé utilisé par Marvel pour distinguer sa production habituelle des numéros spéciaux.
Le numéro spécial vilain du mois de septembre remplace la série Justice League of America sera consacré au vilain Deadshot.
Aucune information sur l’équipe créative pour le moment.
Les sollicitations de septembre ont révélé que le scénariste Matt Kindt et le dessinateur Pasquel Ferry étaient en charge du numéro spécial vilain consacré à Deadshot.
[quote]JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.1: DEADSHOT
Written by MATT KINDT
Art by PASQUAL FERRY
3-D motion cover by TONY S. DANIEL and MATT BANNING
On sale SEPTEMBER 4 • 32 pg, FC, $3.99 US • RATED T
Is it a death wish that makes Floyd Lawton put on the mask of Deadshot? Or is something more sinister pulling at Floyd when he becomes a relentless assassin who feels nothing for his victims? Discover the truth behind Deadshot’s secret history in this issue![/quote]
Ferry? Cool. J’ai toujours voulu le voir rester sur Mister Miracle avec Morrison dans l’épique Seven Soldiers. Le numéro 1 était à tomber avec cette double page présentant Shilo et Métron. J’en bave encore.
Hélas, c’est Sami Basri qui s’occupe de l’épisode. C’est carrément plusieurs crans en dessous.
Et l’épisode est quand même assez mauvais. Matt Kindt réécrit totalement les origines du personnage, et il décide de prendre à rebrousse-poil toutes les choses intéressantes qui faisaient le sel dans les versions précédentes.
La famille riche devient une famille pauvre. L’absence d’apathie devient un sentiment de vengeance. On perd toute la grandeur du personnage, homme adulte et blessé transformé en grand enfant traumatisé réagissant par l’excès. C’est plus mauvais que consacré à Harley Quinnone-shot (le seul truc intéressant est le fait que les deux épisodes sont liés). C’est bas du front, avec une justification psychologique à trois balles, un pathos de supermarché et une logique déterministe qui pue assez.
Matt Kindt parvient, avec ce diptyque caché, à prendre deux personnages qui ont opéré leurs choix de vie en adultes, et à les transformer en caricatures de vilains d’opérettes à peine dignes des fictions policières de TF1 (« vous comprenez, l’assassin, son père le battait quand il était petit »).
Sans doute ce que j’ai lu de pire dans ce « mois des super-vilains ».
Je connais très mal. J’ai rien lu de ses propres trucs, et sur les machins super-slips, je n’avais lu que ses back-ups sur Justice League of America (qui étaient sympas mais lourdingues…). Bref, là, pour l’heure, et je le répète en ne connaissant quasiment rien de sa production, je découvre avec un a priori trèèèèès négatif.