Il y a 30 ans, DC publiait La Mort de Superman. L’éditeur va revisiter cet événement dans un numéro spécial composé de quatre histoires dans lesquelles Superman, sa famille et ses amis vont se remémorer cette période tout en affrontant une nouvelle menace destructrice du nom de Doombreaker.
Ce spécial réunit les créateurs de l’époque : Dan Jurgens, Brett Breeding, Louise Simonson, Jon Bogdanove, Roger Stern, Jackson “Butch” Guice, Jerry Ordway et Tom Grummett.
The story is told on two levels. One is as Lois explains to Jon just what happened in those days—we cover the past that way. But at the same time, we address something in the present day, which is a new threat to Superman that emerges in Metropolis that is related somehow, some way to what Doomsday was. I think we’ve come up with a very fun way to make that happen. His name is Doombreaker, as named by Jon. And the fun thing about that, it was Booster Gold who named Doomsday in the very first story. He said to Superman, « Oh man, it’s like Doomsday is here. » And that’s where the name came from. And I think in this one, what better than to have a nine-year-old kid just assign a name like, « It’s breaking like doom again! It’s Doombreaker! »
So, Jon actually names him. And I think we do have an effective new threat for Superman that emerges out of this.
30 years ago, the unthinkable happened. The Man of Steel died. After sacrificing himself to stop the unstoppable global threat, Doomsday, Metropolis and the rest of the DC Universe mourned the loss of their greatest hero. To mark this monumental moment in comics, DC has reunited the complete creative team behind the original event for four brand-new stories. Led by Dan Jurgens and Brett Breeding, the special kicks off with a new Superman story and villain…DOOMBREAKER! Followed by a series of short stories revisiting some of Superman’s greatest allies and exclusive pinups done by some of comics’ greatest artistic talent including LEE WEEKS, GABRIEL RODRIGUEZ, BILL SIENKIEWICZ, and WALTER SIMONSON.
Written by: Louise Simonson, Roger Stern, Jerry Ordway, Dan Jurgens, Brett Breeding
Art by: Dan Jurgens, Lee Weeks, Tom Grummett, Clay Mann
Covers by: Dan Jurgens & Brett Breeding, Jim Lee & Scott Williams, Ivan Reis & Danny Miki, Dan Mora, Francesco Mattina, Rafael Sarmento
U.S. Price:
9.99
On Sale Date:
Nov 8 2022
Page Count:
80
Quelle déception, bon sang.
Je l’admets, j’attendais cet épisode car je suis toujours dans une grande phase Superman. Mais… pff. Quelle déception.
Aucun segment ne m’a convaincu. Aucun !
Dan Jurgens écrit et dessine The Life of Superman, un long segment complètement imbuvable. L’on y découvre Doombreaker, un travailleur du bâtiment transformé en « Super-Doomsday » par une exposition prolongée à une relique du vrai Doomsday. Superman l’affronte, après que Jon ait découvert à l’école que son père était mort jadis. Bon, déjà, je reste fort surpris que le gamin découvre ça comme ça, alors qu’il y a quand même un Mémorial et une statue à Metropolis… mais soit. Il n’empêche que tout le reste ne fonctionne guère, avec une menace naze et une narration bien trop lourde de Dan Jurgens dans l’écriture. C’est bavard, lourdingue et ça rend l’ensemble maladroit. Dommage, le graphisme demeure solide.
Jerry Ordway et Tom Grummett proposent Above And Beyond, où l’on voit la réaction des Kent au combat en live contre Doomsday. Ca aurait pu être un segment touchant et émouvant, mais… c’est lourd, aussi. Trop bavard, trop explicatif, trop illustratif. Le graphisme est efficace, mais le scénario ne m’a proposé aucune émotion.
Roger Stern et Butch Guice livrent Standing Guard sur le Gardien, qui accompagne le combat puis « protège » le corps de Superman, avec Dan Turpin et Maggie Sawyer, face aux envies de Cadmus. C’est bien, efficace, mais… sans trop d’émotion. Mais c’est bien, hein. Plus réussi que le reste, mais avec moins d’élan.
Enfin, Louise Simonson et Jon Bogdanove remontrent les débuts de Steel, qui gère la protection et l’évacuation des gens durant la bagarre. C’est bien… mais déjà-vu, un peu lourd et le dessin a quand même bien baissé.
En fait, la grosse erreur, c’est d’avoir voulu faire un one-shot dodu. Le projet aurait dû être une mini-série, avec l’histoire de Jurgens en plusieurs épisodes et les autres récits en back-ups. S’ils avaient procédé ainsi, ils auraient pu accorder plus de place aux auteurs, qui donnent ici tous l’impression de ne pas avoir assez de pages pour ce qu’ils veulent raconter. Chacun des récits complémentaires a ses qualités, mais un poil moins serré et ça aurait super bien fonctionné. Quant au récit principal, il s’articule sur l’histoire de base, il aurait pu être une suite convaincante, mais pas en un seul numéro : il n’y a pas de suspense, tout semble étriqué, les décors, le temps, l’enchaînement des péripéties. Lois mène une brève enquête afin de savoir qui se cache derrière la nouvelle menace, et tout est serré : les décors, trop étroits, le temps, trop court.
C’est bizarre d’avoir voulu rendre hommage à une épopée pareille et de ne pas avoir pris le temps de le faire, là où les différentes suites (souvent de Jurgens) s’étalaient davantage et exprimaient soit plus d’émotion soit plus d’héroïsme épique.
Une belle occasion ratée, qui fait vibrer la corde nostalgique, mais c’est tout.