J’ai déniché aujourd’hui le tome 2, qui rassemble d’autres histoires courtes, la dernière étant écrite par Andreas lui-même.
Pour le coup, j’ai peut-être été moins emballé par ce second volet. Les histoires sont moins épatantes, parfois un peu plates ou confuses, ou laissant le lecteur sur sa faim.
Cependant, c’est pour l’auteur l’occasion d’essayer à chaque fois des techniques graphiques différentes, ce qui fait de ce tome un festival de prouesses visuelles.
Restent le récit « Milk », écrit par Cochet et proposant une douce poésie liée aux choses simples de la vie (et laissant entendre un bagage lourd et douloureux dans les personnages des enfants), « Ours » sur un scénario de Cornette qui s’amuse du statut du dessinateur, et « La Boîte », histoire de conclusion, où Andreas recourt à des ressorts narratifs assez méta (malgré une conclusion trop rapide).
Magnifique pour les yeux, l’album propose un sommaire varié, inégale, avec de chouettes choses, mais peut-être moins intéressant que le premier. En revanche, l’aspect graphique est virtuose.
Jim