Dernières lectures mangas

Moonlight mile 1:

Ca faisait un bout de temps que je voulais commencer ce manga. Je suis enfin tombé sur le premier tome en occaz à très bon prix, alors j’ai craqué.
Hé bien, on m’avait dit que le premier tome n’était pas très emballant, mais je ne pensais pas que c’était à ce point. Je n’ose pas compter le nombre de scènes de cul présentes dans ce premier tome, à commencer par celle qui s’étale sur les 10 premières pages, et qui arrive à faire plus hard que les quelques hentai que j’ai pu lire. Si encore, ces scènes servaient un minimum l’histoire. Mais même pas, c’est totalement gratuit. Bref, ce n’est vraiment pas ce que j’attends dans un manga de ce type, et ça ne fait que tout gâcher. Clairement l’une des plus mauvaises entrées en matière qu’il m’ait été donné de voir.
Cependant, à côté de ça, le scénario semble assez prometteur, surtout en fin de tome (ce qui correspond au départ de Gorô dans l’espace et, apparemment, à la disparition de ces scènes moisies).
Que dire d’autre… ah, j’ai beaucoup de mal avec les visages des personnages, et il semble y avoir quelques problèmes de proportion par moments.
Et que dire de l’édition totalement merdique de Panini, qui ne rend pas du tout hommage aux détails apportés aux machines… l’impression est dégueulasse, j’ai pu repérer un certain nombre de fautes d’orthographe, et il manque même des lettres…
Globalement, je ne suis pas du tout pressé de lire la suite, et j’attendrai donc de tomber dessus en occaz.

10/20

Le roi des ronces 5:

Mais raaaaaaaaah _ _ _ _ _

Après un tome 4 très riche en révélations, le volume 5 continue de dévoiler les mystères. Les retrouvailles de Marco Owen avec son ennemi de toujours, parallèlement à ça, la rencontre entre Kasumi et Alice, et avant ça, la « mort » d’un personnage, permettent d’apporter le fin mot de l’histoire sur la véritable nature de Medusa et l’objectif du grand méchant. L’action est elle aussi très présente, et pour ça, le trait hachuré et brut de Yuji Iwahara ainsi que sa mise en scène très cinématographique sont particulièrement efficaces.
L’auteur parvient à offrir leur « moment » à certains personnages secondaires qui étaient jusque là un peu chiants. En fait, là, je pense surtout à Catherin ^^ Quant à Alice, je dois dire qu’elle me fait beaucoup de peine.
Iwahara arrive avec un talent fou à exploiter les ficelles de son scénario, pour nous offrir des révélations et des scènes d’action qui arrivent toujours au bon moment, et qui font du Roi des ronces l’un des manga les plus palpitants depuis longtemps (en ce qui me concerne, en tout cas).
Tout est en place pour nous offrir un dernier tome gigantesque.
Dingue ça, en seulement 5 tomes, ce mangaka a réussi à s’imposer parmi mes auteurs préférés. Du coup, j’ai encore plus hâte qu’avant de découvrir Nekoten :slight_smile:
Ah, et le détail qui tue: sur la couverture, Kasumi a les yeux bleus. Or, dans les pages en couleurs, ses yeux sont marrons :stuck_out_tongue:

18/20

Drug-on 1 :

Drug-on est le dernier manga en date de Misaki Saito, auteur du Loup de Hinata.

Le début peut paraître assez déroutant, puisque l’auteur choisit de nous plonger directement dans l’histoire, sans prendre le temps de nous présenter véritablement les personnages. C’est donc au fur et à mesure de la lecture que nous serons amenés à les découvrir.
Un autre point assez original est le fait que Ian ne soit pas le seul personnage principal, et que ce soit également le cas des individus sur lesquels il « enquête », à savoir les habitants de l’île. Ainsi, Saito nous dévoile dès ce premier volume plusieurs éléments sur ces individus, éléments qui auraient pu faire office de mystères supplémentaires pour la suite. Ainsi, le lecteur est amené dans ce premier tome à en apprendre plus que Ian lui-même ! On peut donc se demander ce qui nous attend par la suite, au vu de ce début de série qui aborde les choses de manière inattendue.
Voici donc une entrée en matière qui pourra paraître assez déroutante pour certains, mais qui se révèle assez intrigante pour nous donner envie de lire la suite.

Le coup de crayon très fin et précis de Saito offre d’entrée un certain charisme aux personnages, et instaure une ambiance assez particulière, teintée de mystère.

Du côté de l’édition d’Asuka, c’est quasiment du tout bon. Les premières pages en couleurs sont vraiment jolies, et la qualité d’impression ainsi que le papier utilisé sont agréables. Le « free talk » de l’auteur en fin de tome est très intéressant et nous apprend pas mal de choses sur les personnages. Par contre, on regrettera un lettrage très moyen, made in GB One…

14/20

Witchblade Takeru 1 :

Witchblade Takeru est une adaptation libre du comic éponyme (que je ne connais absolument pas, donc ne vous attendez pas ici à une quelconque comparaison).

Le scénario de base est on ne peut plus classique. On y retrouve une héroïne dotée subitement de pouvoirs surhumains, un ami d’enfance prêt à tout pour la protéger et faire en sorte qu’elle redevienne normale, et des méchants démons à éliminer.
L’intrigue est classique, et l’emballage aussi. Le coup de crayon de Kazasa Sumita est plutôt convaincant. Celui-ci a pour but avoué de nous offrir une œuvre teintée d’un érotisme permanent, et porté par une héroïne très charnelle. Si cela reste assez classique, on peut tout de même dire que le dessinateur atteint parfaitement cet objectif, grâce à un trait maîtrisé.
Mais si le physique des personnages est réussi, on ne peut pas en dire autant d’un autre point important de la série : les scènes d’action. Celles-ci restent malheureusement très plates et mal mises en scène, et n’arrivent jamais à réellement captiver. Enfin, notons la présence de quelques scènes suffisamment violentes pour que la série soit réservée à un public à averti.

Vous l’aurez compris, ce premier tome est loin de m’avoir convaincu. Cependant, on a tout de même envie de savoir quel destin attend Takeru, celle-ci devenant petit à petit elle-même un démon !

Du côté de l’édition, Panini reste fidèle à lui-même : qualité d’impression et traduction sont assez moyennes, et des bulles sont inversées, ce qui est un comble quand on voit le prix. Autre point négatif : l’obligation d’ouvrir totalement le livre au risque d’abîmer ce dernier, pour pouvoir lire certaines bulles. Enfin, On notera, en début de tome, la sympathique double page en couleurs représentant notre sensuelle héroïne.

9/20

Witchblade Takeru 2 :

Les aventures de Takeru continuent et se terminent dans ce deuxième tome. La jeune fille poursuit sa lutte contre les démons. C’est alors que l’armée américaine entre en scène, et la vérité éclate : (spoil… mais vu ce qu’il y a à spoiler…) le retour des démons est dû à une expérience ratée qui visait à créer une arme surpuissante par l’intermédiaire du witchblade…
Niveau originalité, c’est le vide intersidéral. Mais si ce n’était que ça : même si le scénario, au final, sait rester cohérent (heureusement, vu sa banalité), l’ensemble est beaucoup trop linéaire et malheureusement prévisible. Reste l’évolution de Takeru qui, petit à petit, devient un démon et ne peut plus s’arrêter de se battre ! Le lecteur se demande donc jusqu’à la dernière page ce qui attend notre héroïne : la mort ou la rédemption ? Pour le coup, la toute fin se veut émouvante, et est dotée d’une morale mal amenée et indigeste.
On ne pourra que regretter la grande platitude de la majorité des personnages secondaires, à commencer par la jeune Ayaka, copine de classe de Takeru, qui ne sert strictement à rien et ne pense qu’à parler des dernières fois où elle a fait l’amour… Intérêt : zéro.
Du côté des dessins, on retrouve notre héroïne rendue très charnelle par le coup de crayon maîtrisé de Kazasa Sumita, mais aussi les scènes d’action désespérément plates.
A réserver exclusivement aux fans du genre.

9/20