DERNIERS VISIONNAGES

Moi je suis allez voir intouchables hier et c’est un super film j’ai passé un agréable moment, et j’ai rit a gorge déployer pendant près de 2H, je le recommande a tout le monde.

Twilight 4 pour moi ce soir ! Je reviendrai donner mon avis :slight_smile:

J’ai bien aimer Twilight 4 partie 1, les effets spéciaux on été très bien fait.

Je viens de voir OR NOIR et j’en suis très content
youtube.com/watch?v=MkgMDQbJOvg
C’est un très bon film.

Je viens de voir " Les Runaways " film qui retrace les origines du premier groupe de rock féminin mené par Joan Jett et Cherie Curry. J’ai beaucoup aimé, les actrices sont excellentes, Kristen Steward est vraiment épatante dans le role de Joan. Une bande son qui déchire, bref un bon film.

+1! Pour la veste je vois que je ne suis pas la seule à l’avoir remarqué :laughing:
Sinon j’ai adoré, surtout pour l’ambiance et la musique!!
Et la violence…euh oui… ça surprend ^^‹  ›, j’ai eu l’estomac un peu retourné, me suis bouchée les oreilles à un moment, mais ça aurait pu être pire.

Voilà une autre petite série d’avis ^^

Les Immortels : film bien bourrin mais qui m’a plu ! C’est dur parfois pour moi d’entendre les gens dire que c’était de la merde puisque j’ai envie de leur dire « à quoi vous vous attendiez ? ». Je savais dans quoi je m’embarquai : du sang, des combats, un scenario très fin ainsi que le non respect de la mythologie. C’est clair que si on sait pas ça, on peut être déçu. Perso je m’en fout, ce film c’est pour se détendre, se vider la tête et voir la scène de cul la plus kitch qui m’ait été donné de voir xD

Polisse : Joey Starr et moi ça fait 2. J’aime pas son jeu, trop caricatural, trop forcé. La romance de son personnage fait un peu tache également. Son évolution est tout sauf originale. Heureusement pour ce film tout ne tourne pas autour de lui. Certaines scènes parviennent à être drôle, une bonne majorité d’entre elles se veut choquante mais je pense que c’est la toute dernière scène du film qui me restera. En bref, un bon film français mais qui ne m’aura pas marqué plus que ça.

Hollywoo : Ce qu’il faut savoir c’est que j’adore Foresti mais je n’aime pas Jamel (d’ailleurs dans la salle on voyait la séparation, peu de gens rigolais aux 2 humoristes). Et j’ai quand même tenté le diable j’y suis allé. Conclusion : j’aurai pas du. Oui ce film fait sourire et rire quelque fois mais l’histoire en elle-même n’a pas vraiment permis d’y aller à fond sur la partie rire. Une petite déception qui a duré un peu trop longtemps.

Intouchables : le film de l’année adulé par les critiques et spectateurs. Quand est-il de moi ? J’ai pas trouvé ça mauvais, mais j’ai pas trouvé que c’était un chef-d’oeuvre non plus… Alors oui c’est drôle, les scènes marchent bien dans l’ensemble, Omar sait y faire. Ce que j’ai pas aimé c’est les gens dans la salle qui pouffent de rire alors que la réplique n’est pas terminé et que j’arrive pas à entendre la fin. On voit bien que ce n’était pas la première fois pour certains… C’est comme pour les Ch’tis j’comprends pas trop ce phénomène de mode sur un film en décrétant que c’est le plus drole de tous ? C’est parce que intouchable ça parle de 2 handicapés (un physique et un social) ? C’était drôle, bien joué mais c’est tout. Au final limite j’en suis ressorti déçu tellement on me l’avait survendu !

The Inbetweeners - The Movie : nan je n’appelerai pas ce film « les boloss »… En dehors du titre français qui mériterait qu’on vire le gars qui a eu l’idée, le film en lui-même est resté fidèle à la comédie britannique. C’est un peu lent à démarrer mais le film fait clairement echo à la série et je ne pourrais que le conseiller pour ceux qui l’ont vu. Pour les autres, à moins d’apprécier ce genre d’humour vraiment gras passez votre chemin.

Oh My God ! : le film qui nous conte l’histoire du vibromasseur… Fallait y penser tout de même à faire un film dessus xD Au final ça donne une petite comédie romantique classique à l’ère victorienne. Rien de transcendant mais à l’origine j’y suis allé pour Dancy et Gyllenhaal. J’aime bien ces deux acteurs et c’est eux qui rendent ce film agréable. A voir une fois si on a le temps.

J. Edgar : Clint Eastwood, Leo Di Caprio, Naomi Watts, l’histoire du « papa » du FBI, d’excellentes critiques… Il y avait tout pour passer un bon moment devant un bon film, a priori. A priori seulement. J’ai trouvé le résultat très très moyen, pour ne pas dire mauvais par moment. En premier lieu, la narration est très chaotique, ce qui rend malaisée la compréhension de pas mal de points tout le long du film. Ensuite, le coup du vieillissement des personnages, s’il est plutôt pas mal pour Leo, l’est moins pour Naomi et complètement raté pour le personnages de Tolson : on dirait un vieux effet spécial du début des années 90 ! Cela rend ridicule un grand nombre de scènes où ce perso apparait, et comme il apparait souvent dans la seconde partie du film… Sans compter une histoire d’amour racontée de manière étrange et une durée infinie (plus de 2h !), qui m’a fait rater mon dernier métro mais qui m’a aussi fait somnoler à l’entrée de la conclusion du film… Fortement déçu, d’autant que je ne m’attendais à rien de particulier mais juste à passer un moment agréable, et cela n’a pas du tout été le cas. Un petit 4/10, qui aurait été un 5 s’il ne s’agissait pas d’un film de Clint Eastwood.

Je crois que j’ai bien fait de ne pas aller voir J. Edgar…

La guerre est déclarée:
J’avais prévu le paquet de kleenex, m’étais préparée à pleurer à chaudes larmes, et au final pas tant que ça !
L’histoire est pas mal mais ce que j’ai vraiment aimé c’est la manière dont le film était tourné, les personnages, comment ils prennent les évènements et y font face, avec humour, même dans certains moments des plus difficiles. Je ne m’attendais pas à ce que la salle entière soit prise de fou rire à un moment donné.
J’ai été un peu déçue par la fin j’avoue mais j’ai passé un bon moment. Un film émouvant et drôle à la fois.

Je ne sais pas comment il a été reçu en France mais ici il a l’air de plaire, en tout cas à ceux de ma salle ^^

John Carter, hier soir en avant-première.

Long film mais contrairement aux films de cette longueur habituellement, il n’y a pas vraiment eu de moment creux où vraiment on attend que ça passe.
Il était pas mal du tout !

Le seul reproche, étant donné que forcément il y a une histoire d’amour entre le héros et la princesse, les dialogues relatifs à cette attirance entre les deux personnages sont vraiment « cucu » à un point réellement affligeant…

A voir !

tu l’as vu en Vost ou en VF? non car parfois (souvent?) la trad’ est pourrie. mais bon, vu que c’est estampillé Disney, il se pourrait que ce soit mièvre. Par contre, tu connaissais l’œuvre d’origine ou pas? (La princesse de mars roman de Edgar Rice Burroughs) juste pour savoir si l’adaptation est fidèle ou pas.

Je l’ai vu en VF.
Là où les dialogues étaient vraiment à chier c’était pendant les scènes d’amour passionnel -_-’’

Sinon, non, je n’avais pas connaissance de l’œuvre originale, en fait j’ai juste vu la pub à midi au 12.45 de M6 xD
Et je me suis dit, pourquoi pas…

Ah ok, donc possible que la trad soit toute pourrie. ^^"
D’ailleurs, je trouve le choix du titre complètement naze, ça aurait eu plus de gueule de s’appeler comme le roman dont c’est tiré. Surtout que pour moi John Carter ça reste du domaine d’Urgences. :stuck_out_tongue:

[quote=« tigrouille »]Je l’ai vu en VF.
Là où les dialogues étaient vraiment à chier c’était pendant les scènes d’amour passionnel -_-’’[/quote]

Je l’ai vu en vost et je peux te dire que les sous titres valent leur pesant de pop corn.
Quant à la vo et bien ce n’est guère mieux durant ces passages.

J’ai vu John Carter. Bah c’est un film. Voilà, rien à dire de plus.

Portret v Sumerkakh (Portrait au Crépuscule) de Anguelina Nikonova
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Ce film sort cette semaine, nous avons eu droit à une avant première et nous 5 personnes dans la salle… c’est ma foi navrant quand on voit que d’autres films sur-médiatisés font salle comble, alors que des films modestes bien que doté de nombreux prix mérité au vu des nombreuses qualités de cette oeuvre choc.
Le film est horrible il faut le dire par son sujet, et surtout réaliste! J’aime la Russie et je ne suis pas aveugle, il y a des choses qui ne vont pas au pays et ce film montre justement l’un des travers de la société d’aujourd’hui, la place de la femme. La Russie à eu des progrès énormes dans sa constitution et donc ses lois concernant la femme, pour autant dans les mentalités de nombreuses personnes, la femme n’est qu’un objet servant aux pulsions les plus basiques de l’homme. Le film nous montre donc un pan de réalité et de façon assez froide, mais sans cynisme ou aspect auteurisant voulant nous apitoyer. En effet, une femme venant d’un milieu confortable pour le pays assiste indirectement à une agression sexuelle, celle d’une prostituée (qui comme beaucoup le pense n’est rien d’autre qu’un objet, navrant de la part de personnes que l’on dit civilisés) à la fois rappel à la réalité du pays qui corrompu à tous les points (ici ce sont des policiers les monstres responsables de ce crime) et signe prémonitoire d’un destin qui lui est réservé. Le film est glaçant par cette introduction et en même temps nous place directement dans l’ambiance qui va régner durant toute l’oeuvre, en effet par cette accroche, on sombrera peut à peut avec l’héroïne, contemplant avec une certaine crainte la spirale infernale dans laquelle va s’enfoncer notre héroïne et point d’encrage dans cette réalité.

Le film, par pointe, décrit le quotidien de nombreuses personnes vivant encore en Russie, même en tant que russe expatrié, on ne peut avoir une vision totale de son pays, n’étant pas au contact de ce quotidien morose et surtout pouvant faire penser qu’il n’y a pas d’espoir pour le simple peuple sans argent. L’argent est comme partout un moteur, celui d’une vie meilleure et surtout protectrice, mais quand celui-ci vint à faire défault, on en vient à sombrer dans un enfer que l’on ne pouvait que craindre au vu des échos existants. L’héroïne va s’en rend contre, la réalisatrice nous le démontrant peu à peu, via des scènes anodines (le repas, la chaussure) et la ou on pouvait continuer à espérer un tableau de cette Russie que l’on pense cauchemardesque, la réalisatrice passe à une seconde phase, plus violente, mais avec ce retournement de situation auquel on ne s’attend pas forcément au vu du rythme du long métrage et surtout de son approche depuis le début. L’oeuvre ne vire pas au rape and revenge au sens propre même si on retrouve certains points semblables à ce sous-genre (et heureusement vu le lot de mauvais films dont se dote depuis des années le genre: The Last House on the Left, Irréversible, Gutterballs et j’en passe.) L’approche est plus ambiguë, plus troublante avec un effacement progrssif des barrières entre le bien et le mal, et surtout les frontières entre le bourreau et sa victime, il n’y a qu’à voir les sensations de notre héroine ou le regard qu’elle porte sur l’évènement tragique qui a changé sa vie.
L’oeuvre fait penser à plusieurs films (le film de Liliana Cavani pour la relation qu’entretient la femme avec son bourreau) et le best-seller de Sergueï Belochnikov pour la tournure que prend le film dans sa seconde partie.

Le film se repose énormément sur le climat social de son pays et qui en trame de fond prend vie, surtout au vu des échos récents que l’on peut lire dans la presse locale (Novaïa Gazeta pour n’en citer qu’un seul,) mais le film repose aussi sur ses personnages, leur sexe et leur fonction dans la société. Les personnages se définissent par leur fonction dans la société, ceux-ci représentant d’un côté le bien et le mal, mais qui est montré de façon judicieuse comme une façade, la scénariste et réalisatrice s’amusant à brouiller les codes et surtout ses notions de bien et de mal, comme on dit en France, ce n’est pas un habit qui fait le moine. Ici nous assistons à la fois à une lutte des sexes et surtout un cri de sa réalisatrice envers les injustices de la société envers la femme, mais aussi un cri envers celle qui aujourd’hui ont tous les moyens de s’en sortir et qu’elles ne le font pas, alors que d’autres révéraient de pouvoir le faire. Le film se dote de scènes métaphoriques (j’en ai citée certaines avant) et de scènes choquantes, non pas par la violence qu’il peut résulter de telle ou telle scène, mais par la passivité des dites scènes dans l’horrible vérité qui nous est présenté. On ressort de ce film fatigué, fatigué par un tel constat criant de vérité et que l’on aimerait oublier, car bousculant toutes les croyances utopiques que l’on conservait d’un pays faisant partie de votre sang, et en même temps on désire remercier son auteur pour le portrait de qualité qui est fait, un portrait sans concession d’un pays oscillant entre un renouveau et un mal encré dans la tradition.

La réalisatrice adapte sa mise en scène au récit, ici elle évite le docu-fiction, parti prit trop simple qui aurait dénué de sens une oeuvre se voulant à la fois témoin de son monde, de son époque et pur oeuvre de fiction par les différentes parties du récit s’emboîtant les unes aux autres. Elle nous propose des plans somptueux (les phases de voyeurisme, le plan sur le repas angoissant…) le tout étant d’une photo magnifique. Le casting n’est pas en reste, Olga Dihovichnaya incarne un personnage que l’on croirait originaire d’une oeuvre de Dostoïevski, donnant vie à son personnage comme peu d’acteurs ou d’actrices ne sait le faire, elle est toujours aussi talentueuse et on peut clairement dire que c’est un chameleon d’une oeuvre à l’autre. Le reste du casting est tout aussi bon, ici on est loin des acteurs stéréotypés que l’on peut avoir dans de nombreux films actuels en provenant du pays et que l’on devine immédiatement comme le méchant du récit, ici on ne sait pas, c’est ça la force du dit récit! L’oeuvre est une oeuvre contemporaine, saisissante, bouleversante, remarquable, un film de pur cinéma que je recommande à quiconque aime cet art et désir voir un chef d’oeuvre comme on en fait peu aujourd’hui! Pour moi il ne mérite pas moins qu’un 20/20 et je vous le redis, c’est à voir!

J’ai vu Rubber, de Dupieux cette semaine; c’est hum…disons…particulier (oui, c’est ça, particulier!)

The Invader de Nicolas Provost
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Le projet m’attirait pour son actrice principale au départ, ensuite vint la bande annonce troublante car ne dévoilant rien du film et surtout conservant cette part de mystère que tout film devrait avoir via sa bande annonce (alors qu’on nous raconte désormais toute l’histoire d’un film) et par la suite ce fut les premiers travaux de son réalisateurs qui m’intéressèrent. L’attente était à son maximum et j’attendais de cet oeuvre un film réellement intéressant et j’ai eu encore plus que ça, c’est un chef d’oeuvre qui me fut proposé! Le réalisateur nous propose une oeuvre de contraste, à la fois oeuvre poétique et oeuvre réaliste. Le choix du sujet est particulièrement intéressant vu qu’il confronte un immigré (ici désigné par le thème d’envahisseur… et la je vois tout de suite les gens hurlaient au racisme et j’en passe sans avoir vue le film ce qui est complètement crétin vu que ce film n’est jamais raciste au contraire.) à notre société et à son dépaysement complet.
L’oeuvre commence par une phase poétique mais aussi vraiment évocatrice au vu du reste du long métrage. En effet je parle d’opposition à divers degrés dans le film et cela commence avec ce début, mais qui ne pourra apparaître que par la suite. En effet le film commence par un plan faisant directement référence au célèbre tableau The Origin of the World de Gustave Courbet, le plan pourrait paraître facile, voir vulgaire pour les personnes bien pensantes et pourtant ce premier plan présente à lui seule toute l’opposition qu’il y aura entre notre société et la société dont provient l’immigré, mais aussi tout simplement entre l’idée d’une société pleine de vie et donc son peuple désirant vivre une vie plus juste que celle qu’il a eu depuis le début de sa vie, et une société froide et dénuée de vie, dont la ville ou se déroulera le film en sera la plus métaphorique représentation.

La première séquence est magnifique en effet, en dehors des nombreuses personnes nues (dont le premier plan représente l’intimité de la sublime models Hannelore Knuts. Son personnage déambulera par la suite de façon passive qui en soit est je dirai presque apaisant, presque intemporel et nous berçant tranquillement, d’ailleurs la sublime musique renforcera cet aspect jusqu’au point culminant ou le personnage posera le regard sur notre personnage principal. Sincèrement rien que pour cette introduction, c’est un film à voir vu que comme je l’ai dis ce début sera complètement représentatif du reste du long métrage. Passer ce moment sublime, le film conservera une certaine poésie tout du long, mais aussi une réalité froide qui pourra nous déranger selon moi. En effet ce film nous chamboulera et en quelque sorte nous pointera du doigt, nous qui avons tout en quelque sorte, comment pouvons nous vivre dans une telle société et surtout pourquoi une telle mélancolie touche autant de personnes.

Ici le contraste est d’encore plus saisissant à la vue du casting. En effet la sublime actrice Stefania Rocca interprète un personnage au multiple fissure, presque sans vie, fragile et qui prendra vie peu à peu à travers sa relation avec le personnage de l’immigré interprété par le talentueux acteur (que je découvre) Issaka Sawadogo qui a soif de vivre, qui est imposant bien que totalement dépaysé par le monde qu’il côtoie. Sa rencontre avec le personnage froid mais voulant vivre aussi de Agnès interprété par madame Rocca est vraiment excellent! En effet en dehors de l’histoire de sexe et d’argent qui lie les deux personnages, il y a une réelle volonté de vivre une vie épanouie et bien que celle-ci soit fait de mensonge, notamment pour le personnage de Issaka Sawadogo, on y croit et on désire qu’ils y arrivent. Le film est assez dure vu qu’ici il n’y a pas réellement de prise de position de la part du réalisateur. Il nous montre simplement la découverte d’un monde, mais aussi du désir et de l’amour par un personnage perdu. Le choc des civilisations est particulièrement bien présenté par la découverte de la ville du personnage, les plans (Amadou seul au milieu de la ville, dans le métro) sont assez saisissant, voir gênant vu que lui y voit bien plus que nous et bien qu’étant totalement dépaysé, apprécie le fait qu’il soit ici bien qu’il n’ait rien en poche. Sa relation avec la femme d’affaire interprété par Stefania Rocca sera en quelque sorte un point d’encrage, une sorte de mère lui donnant ce qu’il faut pour s’épanouir. Cela renvoie au premier plan également, cette idée de vie et de mère justement, contrastant avec l’arrivée des morts sur la plage.
Je l’ai dit, ici, dans ce film, tout est histoire de contraste et c’est vraiment bien fait. Ici il n’y a pas de critique ici, juste un constat glaçant et surtout une belle histoire. C’est en quelque sorte une aventure mais plus posée, en effet le film pourrait être comparé au film d’aventure comme Lawrence of Arabia, la quête d’un rêve impossible par un personnage étranger au pays qu’il côtoie est excellent et on est transporté par le film jusqu’à ce final au message claire et montrant que le réalisateur n’a pas eu peur d’aller jusqu’au bout de son propos. Nicolas Provost nous donne une oeuvre forte, doté d’un message actuel et bien plus sincère que de nombreuses oeuvres jouant sur la même corde. Le casting impeccable du long métrage donne vie au récit et les acteurs donnent autant qu’ils peuvent aux rôles que leur propose notre réalisateur. La mise en scène est calculé, efficace, sans plan cliché et surtout doté de plan séquence ou plan large digne de tableau exposé dans n’importe quelle collection d’érudit! J’en attendais beaucoup et j’en ai plus que mes attentes et rien que pour j’en remercie le réalisateur et son équipe.

La musique est sublime, peu envahissante et surtout diffuse, donnant au tout l’aspect d’un rêve, choix judicieux au vu du rêve éveillé que vie le personnage principal et des rêves qu’il se fait. En tout cas c’est un chef d’oeuvre qui me fait comprendre pourquoi j’aime le cinéma et son actrice principal, je le recommande à tous et toutes et je suis impatiente de le revoir. 20/20

Apart Together

Qiao Yu’e et Liu se retrouvent après 50 années de séparation. En 1949, soldat dans l’armée nationaliste, Liu a fui Shanghai devant l’avancée des troupes communistes. Parti se réfugier à Taiwan alors coupé de la Chine continentale, il a laissé derrière lui sa femme Qiao Yu’e enceinte de leur enfant. 50 ans plus tard, il retourne à Shanghai où il retrouve son amour de jeunesse et lui propose de venir vivre avec lui.
Mais Qiao Yu’e a refait sa vie…

Prix du Meilleur Scénario à Berlin, ce film chinois à l’apparence simple montre la transformation de la société chinoise à travers cette famille. Conflit de génération, entre des personnes agées moins cultivées, mais beaucoup plus sages, et cette nouvelle géneration, plus materialiste, plus egoiste et paradoxalement plus conservatrice, éclatement de la bulle familiale, si forte en Chine auparavant, nouveau visage de Shangai qui expulse ses habitants plus modestes vers des endroits plus éloignés… Le film alterne des scènes absurdes, drôles, émouvantes et d’autres d’une d’une infinie tristesse. Nul besoin de faire appel à des musiques pompeuses ou de forcer le trait, tout est dans la subtilité dans Apart Together, amateurs d’émotions fortes passez votre chemin.

Selina, j’avais lu des choses sur « Portrait au Crépuscule » et le sujet m’a troublé, cette fille violée, qui cherche à revoir son agresseur pour continuer à avoir des relations avec lui pour l’aider…ça me parait très dur à voir, je tenterai sans doute.

Il est troublant et dglauque comme film en effet, mais je te le conseille en tout cas! N’hésite pas à me dire ce que tu en penses.

1911 de Jackie Chan & Zhang Li
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J’attendais le film depuis quelques temps, espérant que ce soit une oeuvre intéressante et ce fut le cas car bien différente de ce à quoi je m’attendais. En effet l’oeuvre pouvait effrayer car relatant une date charnière dans l’histoire de la Chine et donc on pouvait s’attendre à une dose importante si on peut dire de propagande et en faite c’est une oeuvre bien différente par exemple de l’oeuvre sur la République que nous avons. En effet l’oeuvre se concentre sur deux personnages, celui de Sun Yat-Sen (interprété de façon excellente par Chao Winston,) personnage historique bien connu et qui ici est dépeint de façon très différente de ce dont nous sommes habitués dans de nombreuses oeuvres de la République. Le leader que nous connaissons et dont l’affiche use pour faire parler du personnage, l’oeuvre néanmoins se penche sur un autre personnage, interprété par notre star Jackie Chan, Huang Xing. Il est peu connu en Occident et pourtant c’est un personnage important de la révolution qui embrasa l’Empire et qui mena au conflit entre les deux partis. Le film ne se penche pas sur les évènements majeurs de cette période mais sur de nombreux liens qu’il y eu entre eux et qui surtout ont eu une importance dans la fondation de la République, mais aussi dans l’homme qu’il deviendra au fur et à mesure des années. Bon je mens un peu vu qu’il revient quand même sur l’évènement marquant des 72 martyrs, mais contrairement à de nombreuses oeuvres auteurisantes, il ne nous montre pas l’évènement sous un angle dramatique appuyé ce dont on sera redevable aux scénaristes.

Le personnage de Chan est montré sous de multiples facettes, que ce soit le côté privé avec l’amour qu’il porte au personnage de Xu Zonghan interprété par la superbe Li BingBing. Les scènes entre les deux personnages sont superbes et concentrent à eux seules tous les problèmes de cette révolution, mais aussi des personnages qui sont coincés dans le conflit si on peut le nommer ainsi. De nombreux points forts des dites scènes passent notamment par les regards des personnages, il y a un aspect bucolique, nostalgique et très triste surtout. Pour autant cet aspect en lui même est en quelque sorte remis à son niveau, vu que l’oeuvre nous renvoie à de nombreux moments comme je l’ai dit aux personnages plus importants (si on met d’un point de vue occidental) comme le leader et ses choix. L’habileté des scénaristes et qu’ils ne tentent pas de nous orienter mais de nous une vision plus globale de cette année charnière dans l’histoire de la Chine actuelle. Le film ne sombre pas pour autant dans le documentaire et même si je pense qu’il peut en décontenancer certains vu qu’il faut quelques connaissances sur l’histoire du pays, le film peut se prendre comme il est, une fiction qui emprunte à la réalité pour rendre un hommage et surtout un témoignage de l’époque.
D’ailleurs je n’en ai pas encore parlé, mais je trouve ça marrant de faire d’un film anniversaire, un portrait des révolutionnaires du Kuomintang alors que c’était des opposants du PC à l’époque. Je trouve ça étrange que la censure ne fut pas opéré un peu plus car sans tomber dans la facilité de dénoncé certaines actions du PC, ils ne sont jamais mis en avant comme une alternative pouvant être positive aux évènements de l’époque.

Le film est impressionnant par ses scènes de bataille, sans être exceptionnels, on peut dire qu’il y en a pour notre argent et que la mise en scène des dites scènes, c’est du tout bon sincèrement et ça donne un dynamisme au film sans pourtant faire hors-sujet avec les thématiques du film et surtout l’ambiance que nous donne l’équipe. Les scènes de bataille sont à la fois marquantes et dramatiques et donne surtout l’ambiance qui règne à l’époque. Les personnages ne sont pas que de simples figures même si on note quelques caméos sympathiques qui donnent le sourire (Jiang Wu, Jaycee Chan…) Les acteurs principaux sont remarquables, notamment Jackie Chan et Li BingBing qui nous proposent deux personnages plus qu’excellents. En effet ils sont impliqués et cela sera très différents si c’était d’autres qui les interprétait. Jackie Chan donne beaucoup de lui même en quelques sorte et on peut dire que les quelques plans silencieux ou l’acteur cadre simplement le regard de l’acteur donne presque des frissons. Le film est ingénieux, instruisant tout en divertissant et cela de façon plus que correct. La réalisation est efficace, Chan à un sens du cadrage qui fait plaisir et arrive à faire passer de nombreuses idées et sensations par sa simple mise en scène sans le sur-ligner par des dialogues idiots comme on voit depuis quelques temps dans de nombreuses oeuvres. Bref c’est un excellent divertissement, une oeuvre hommage et une belle histoire d’amour sur fond de conflit que je recommande aux fans de l’acteur comme au simple cinéphile. 17/20!

Le blu-ray est de bonne qualité, que ce soit au niveau du son comme de l’image. Il y un making-of intéressant en guise de bonus bien que ce soit trop court. C’est une édition correct si on fait abstraction du manque de bonus.