DERNIERS VISIONNAGES

TRUMBULL LAND (2018) :

La légende des effets spéciaux Douglas Trumbull (2001, Rencontres du troisième type, Blade Runner, Star Trek, Silent Running…) se livre sur sa carrière, ses débuts, ses succès, ses déceptions et ce qui l’a poussé à ne plus réaliser, dans ce documentaire au ton intimiste. Vraiment bien mais un chouïa frustrant car le sujet aurait mérité plus qu’une durée de 50 minutes…

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Tiens, c’est bizarre, je pensais qu’il y avait un sujet sur Ghosts of War, le film de guerre / de fantôme de l’année dernière. Et je n’en trouve mention nulle part… Bizarre…

Jim

C’est toi qui vois : soit tu crées un sujet, soit tu en parles ici…

Je vais faire une notule.
Mais c’est bizarre, je prends mes informations ici, d’ordinaire, donc je me demande bien où j’ai pu entendre parler de ce film.

Jim

Uderzo - Les Ingrédients de la Potion Magique : Avant de nous quitter l’année dernière, Albert Uderzo revenait sur sa carrière dans ce documentaire très complet, chapitré par décennies. J’ai appris beaucoup de choses grâce aux différents intervenants et à la qualité des documents présentés (dessins, vidéos…).

Sex in the comics : Un bon panorama du sexe dans la bande dessinée, avec des interviews d’auteurs comme Manara, Crumb, Zep, Ralf Koenig ou encore Suehiro Maruo. Le format 52 mn ne permet pas de trop développer mais ce résumé est dans l’ensemble bien fichu et met bien en avant différents styles…

Jack Nicholson - Le Loup de Hollywood : Evocation intéressante de la vie et des différentes facettes de l’acteur au sourire carnassier qui s’est éloigné des écrans depuis plus de dix ans…

Oh, ça a l’air intéressant, ça…

Ah, ouais, 52 minutes, c’est court, d’autant plus si ça couvre les trois continents de la BD : les tabous et la censure en la matière ne sont pas du tout les mêmes (et rien que l’histoire de la censure dans chacune pourrait faire l’objet d’un épisode de 52 minutes pour chacune de ces régions du monde !).

Bon, Jack Nicholson, j’aime bien l’acteur, mais j’ai peur d’être déçu en découvrant l’homme.

Tori.

Vous regardez ça où ?

Pour Uderzo et Sex in the comics, j’ai vu ça sur le replay de Paris Première…

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Merci

Oui, ça aurait mérité plus…

En complément, il y a celui-ci, cela dit :

Bon, je n’ai pas envie de m’abonner, donc je ne verrai pas ces documentaires.

Tori.

Remake don’t die : un docu Ciné + sur les remakes/reboots dans le cinéma d’horreur avec des intervenants comme Alexandre Aja, Xavier Gens, Maury et Bustillo ou encore Fausto Fasulo de Mad Movies. Sympa (de bonnes anecdotes illustrées par des pastilles amusantes réalisées avec les moyens du bord par les deux réalisateurs) mais rien de bien nouveau pour les fondus du genre…

HOWARD (2018) :

Un beau documentaire (avec une dernière partie assez touchante) sur la vie et la carrière de Howard Ashman, co-créateur de la comédie musicale La Petite Boutique des Horreurs et parolier des chansons des longs métrages qui ont signé le renouveau des studios Disney, La Petite Sirène, La Belle et la Bête et Aladdin. Une plongée dans l’univers d’un artiste parti trop tôt, fauché par le SIDA à l’âge de 40 ans…

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THE BOYS : L’HISTOIRE DES FRÈRES SHERMAN (2009)

Ce très bon long métrage documentaire raconte l’histoire de Robert B. et Richard M. Sherman, de leur jeunesse à leurs premiers pas dans la musique jusqu’à leur arrivée aux studios Disney au début des années 60. On leur doit les chansons de Mary Poppins, de Merlin l’Enchanteur, de Winnie l’Ourson, du Livre de la Jungle, de L’Apprenti Sorcière, des Aristochats et des hymnes des parcs Disney qui restent ancrés dans la mémoire pendant des heures et des heures. Mais même s’ils ont dédié leur vie aux divertissements familiaux, les Sherman n’ont jamais pu avoir une vie de famille harmonieuse. En dehors du boulot, les frères avaient du mal à maintenir une relation fraternelle. Le processus de création est très intéressant (et c’est toujours un réel plaisir d’écouter ces chansons) et dans ses moments les plus intimistes, le film ne cache rien de la complexité de la dynamique des deux frangins, complémentaires dans leur art mais pas dans leur vie.

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Tiens je suis aller voir Playlist.

Bon la BA est mieux que le film qui s’avère être une suite de scénette jamais vraiment drôle mais pas forcément médiocre. Ca se regarde sans déplaisir mais ca ne va jamais plus loin que son sujet.

Mais le truc marrant c’est que Sophie veut devenir dessinatrice de BD et que, durant un temps, elle se retrouve à travailler en tant qu’attaché de presse pour un petit éditeur. La réalisatrice (Nine Antico) étant elle même dessinatrice, cela donne lieu à tout une série d’histoire se déroulant dans ce milieu assez pertinent et, très clairement, nourri d’expérience vécue : Festival, échange avec des journalistes pour caser la production de l’éditeur, liens avec les dessinateurs etc. le tout sous la direction d’un patron qui se décrit lui-même comme « un vrai connard ».

J’ai regardé quelques épisodes de la série documentaire Les Génies de la Musique de Films sur le replay de la chaîne Histoire. Comme il ne restait plus beaucoup de temps de disponibilité, j’ai choisi les numéros sur la fin des années 60 et ceux des années 70, une période très intéressante pour la musique de film. Et c’était très bien fait, bien structuré (en tout cas comparé à la série docu The Movies dont je causais plus haut), avec des choix très judicieux et de bonnes analyses.
Vu aussi un docu sur Blade Runner sur Arte, un brin décousu mais pas mauvais, entre making-of (le doc revient sur des éléments connus mais j’ai apprécié le fait qu’il fasse intervenir des membres des équipes techniques) et comparaison entre le Los Angeles futuriste de 2019 et celui d’aujourd’hui.

THE LAST BLOCKBUSTER - LE DERNIER VIDEO-CLUB (2020) :

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Blockbuster Videos fut en son temps la plus importante franchise de vidéo-clubs. Au début des années 2000, l’entreprise avait encore 9000 magasins aux Etats-Unis. Il ne leur en reste plus qu’un. Ce très chouette documentaire suit les efforts de sa gérante Sandi pour maintenir son commerce familial ouvert tout en retraçant le succès puis la chute de Blockbusters Videos. Mais pas que…les intervenants parlent aussi de cette époque révolue avec nostalgie, une expérience universelle qui a forgé bien des cinéphilies…et certaines anecdotes m’ont rappelé des souvenirs, remontant à ma première carte de vidéo-club il y a bien longtemps…

J’arrête pas de voir la bande annonce et ça me fait pas envie du tout. C’est comme si je devais voir un documentaire sur Virgin avec des gus qui m’explique à quel point c’était cool d’aller acheter des disques en oubliant juste le fait que c’est des trucs comme ça qui ont tué les indépendants

Au coeur des méchantes méga-corporations qui bouffent les petites, il peut y avoir des histoires humaines et c’est le point de vue que les auteurs du docu ont choisi avec le portrait de la gérante du dernier Blockbuster. Son envie, sa passion sont toujours intactes et la façon dont elle considère son travail sont à saluer, je trouve. La partie sur l’histoire des vidéo-clubs et l’essor de Blockbuster est bien faite et elle n’élude pas le fait que la société rachetait des vidéo-clubs pour en faire des Blockbusters. Mais ce n’est pas à charge. Il faudrait peut-être tout un autre docu pour raconter cela sous un autre angle. Les différents intervenants se placent sous l’angle nostalgique de l’expérience vidéo-club, ce qui n’intéressera pas tout le monde, je m’en doute. Il n’y en a qu’un qui exprime rapidement son dégoût de la chaîne Blockbuster et c’est Lloyd Kaufman.
C’est comme pas mal de docus, certains penseront qu’une partie du sujet est survolé (et j’ai lu des avis partagés sur le film). Et vu ton post, je ne suis pas sûr que tu y trouveras ton intérêt…^^

Je m’en doutais un peu faut dire ^^ et puis les doc à base de témoignage nostalgique et c’était mieux avant je trouve que c’est la solution de facilité actuellement. Du coup difficile de faire le tri entre ceux qui utilise cette approche dans un propos construit et ceux qui le font parce que ca coute pas cher à produire et que ca joue sur la veine émotionnelle prompte à faire pleurer dans la chaumière