DETECTIVE COMICS #1090-1091 (Tom Taylor / Mikel Janin)

Les couvertures régulières des #1090 à 1092.

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Variant cover , Ashley Wood
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Ou la la la , ça fait peur : un vilain qui sait qui est Batman. Boulversifiant.

Et qui a un lien avec son passé ! Tintintin !!
Bon, Batman l’esquive et le tape dans une pièce assez exiguë. Je mets une pièce sur Batman !

Le procédé est pas mauvais en soi. Mais l’exécution est banale.
Comment poser un nouveau et lui donner une aura ? En le cadrant de près, mais pas trop pour que l’on puisse voir qu’il est nouveau , pendant qu’il lâche qu’il sait ???
Allons, d’autres savent.
En revanche, en ne gardant qu’une silhouette banale , le lecteur sait que la menace est posée mais surtout…il peut gamberger sur qui est derrière la chose.

Bof, y a une victime encore vivante , Batman va s’occuper d’elle avant tout. La scène est un flash-back selon le carton ouvrant la narration.Donc Batsy peut pas chopper le vilain comme ça d’un coup.

Non.
Un flash-forward.

Jim

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En effet.

Si j’en perds mon anglais, c’est que je suis vraiment fatigué là ( pas par le comic en particulier, par tout en général et surtout mes mauvaises nuits : pas plus tard que le mois dernier, tellement crevé que j’ai confondu l’eau et le red bull pour passer le café au matin. J’ai du faire demi-tour : à mi -chemin sur l’autoroute, j’ai réalisé que j’avais oublié la bagnole dis donc )

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Mais non mais non… c’est très simple, tu sais.

J"ai des amies dans la diaspora anglophone de Bruxelles. Je parle plus souvent dans la langue officielle de La Perfide Albion que dans ma langue maternelle certaines semaines.
Remarque, t’as sans doute raison : en Français, j’écris les lettres dans le désordre ou carrément des mix entre deux mots quand je suis crevé. C’est simple oui…sauf pour relire mes notes ensuite.
Déja que ma cursive pousse les curseurs vers le presque médical.

Faut apprendre le Mallrat.
Ca te fera une langue vivante (et en mouvement perpétuel) supplémentaire.

Dear Lord,
How do you dare suggesting such a thing ?

DC Comics has released a 5-Page Preview and Covers of Detective Comics #1090 comic, that will be on sale on October 23, 2024 as a print and digital issue.

Superstars Tom Taylor and Mikel Janín team up to bring you a Batman tale that will rattle the very foundations of the Dark Knight. Things may never be the same again.

The Official Synopsis of Detective Comics #1090 comic:

MERCY OF THE FATHER – Part One

Long ago, the murders of Thomas and Martha Wayne changed Gotham forever. But there is something you never knew about the Dark Knight’s tragic origin, which has been lying in wait to strike at Batman ever since that fateful night in Crime Alley. And now, all these years later, this ghost of Gotham’s past begins to reveal itself.

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2 Tom , 2 ambiances.
Ici, Janin peut multiplier les angles et jouer avec les cases.
On n’a jamais assez de Thomas Wayne in situ. Personnage trop souvent vu par le prisme nostalgique de Bruce…et même d’Alfred (pourtant adulte au moment du drame ). Apparemment, il n’y a que Martha qui était assez proche en tant que personnage de ce que ces deux-là se rappellent.
Si Tom Selleck pouvait être rajeuni par magie, il serait bien dans le ton tiens.


Detective Comics 1093 (2025) variant by Dan Panosian

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Je pense l’inverse, je trouve qu’on en a trop. Surtout que c’est souvent pour mieux salir. Les auteurs préfèrent travailler leurs problèmes paternel, que la mère qui reste toujours emblème de ce que l’on fait de mieux d’où le fait comme tu le fais remarquer qu’elle soit inchangée.

Personnellement, Thomas Wayne a été mort pendant plus 60 ans sans y toucher et c’était très bien. Faire revenir Batman et donc Bruce à son traumatisme d’enfant c’est oublier des années de travaille et d’avancer, je pense que bruce est dorénavant bien plus que ce traumatisme d’enfance, c’est une part de lui, mais plus ce qui le définit.

Les années 2010 et 2020 ont beaucoup creusé les parents Wayne, oui. Avec celui de Flashpoint, les doutes sur Martha Kane et sa santé mentale, le vrai faux frère caché de Bruce, le jeu vidéo Telltale…
Ça fait beaucoup.

Batman et son trauma face à papa , ça va dépendre de l’auteur. Bruce peut rester stoïque devant l’imperfection.
Ici, Thomas est déja montré inflexible sur son rôle de médecin. Je ne pense pas que cela le salisse. Il y a peut-être volonté de passer le papounet à la douche ? C’est plutôt l’adversaire qui semble avoir un problème traumatique avec Thomas. Et sans aucun doute le rend responsable des actes d’un tiers. Bruce a assisté au sauvetage de Carmine " Le Romain " Falcone par Thomas et ça ne l’a pas dégoûté plus tard d’endosser la cape.
Il défend une idée, celle de diminuer le plus possible le nombre de gamin qui pourrait un jour se retrouver soudain seul dans une ruelle après un drame. Pas l’honneur de ses parents.

L’idée des bonnes actions entraînant le désastre avait déja été évoquée avec La première victime dans le run de Tynion sur Detective Comics. Tel père tel fils.

La famille Kane est moins blanche que les Wayne. Mais ce sont des parangons de vertus, difficile de rivaliser. Et même lorsque Martha est une Arkham, elle reste assez stable ( cfr. Earth One ). Le film de Matt Reeves tape vraiment dur sur eux mais le summum reste l’odieux JOKER de Todd Philips.

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Voilà.
Au lieu de payer pour une thérapie, ils sont payés pour étaler leurs petits traumatismes.
Génération Remender.

Jim

Grâce à ça on a eu Steven Spielberg

Guillermo Del Toro expliquait que les cinéastes ne vont pas chez le psy, ils font des films.
Il parle pour sa chapelle.
Les autres chapelle font de même. Goya a fourni son style pers quand il était seul dans sa petite maison, avec dieu seul sait combien de démons en tête.

Le Bat-Flashpoint était la seule façn de proposer un Thomas moins lisse : il est le traumatisé. L’homme qui opère et sauve des cas impossibles, plus fort que Gregory House, n’a même pas su sauver son fils. Sa femme a perdu la boule. Le choc le change.
De ce que je lis ici, Thomas n’est pas décrit comme mauvais ou sale. C’est un médecin, il fait son job de médecin. Si les autorités faillissent dans leur rôle, c’est d’une tristesse infinie. Mais lui ne faillira pas. Enfin, nous revoilà face à un Wayne. Ça commençait à dater.