Quelques avancées mais surtout une belle caractérisation de Bruce et Damian. Tom Taylor avance doucement sa saga, avec Batman blessé qui force sur lui-même pour sauver le gamin lui aussi touché dans l’accident provoqué par Asema. Il le soigne et l’amène à l’hôpital, puis le fait surveiller par Bullock. Bruce manque de pistes, et Damian va alors se faire admettre en prison pour jeunes délinquants, la même où les autres victimes d’Asema ont été. Bruce vient visiter le directeur pour investir, et nourrit rapidement une haine profonde pour celui-ci alors qu’il a une attitude inhumaine et dégueulasse envers les jeunes prisonniers (des « unités »), révélant à demi-mots que la prison les torture. Damian doit rester quelques jours et faire profil bas pour enquêter… mais il protège un gamin de dix ans tabassé par un garde, et mène une révolte dans la cantine. Oracle informe Batman, qui sourit, puis le contacte et lui dit de cesser. Damian se rend, puis se fait prendre son sang et son plasma avant d’être mis en isolement. Il le confie à Batman quand il vient le voir, et ils envisagent un lien avec le traitement miracle. Batman sort Damian de là… et ils découvrent une enveloppe déposée pour eux par Asema devant leur Manoir.
Ca avance peu, mais c’est bien fait. Tom Taylor maîtrise toujours aussi bien les dialogues, interactions et caractérisations, avec ici un beau portrait de père fier et attentionné malgré tout vis-à-vis de Damian. C’est bien, bien fait, avec un Damian fun à lire en parallèle, et un dégoût véritable pour cette prison. Mikel Janin livre en plus de superbes planches, toujours très réussies, et c’est agréable de le voir tenir sur la longueur.
Une intrigue qui avance à peine mais un bon moment grâce aux fondamentaux de Taylor & Janin.
Là, je suis repris de volée par cet épisode qui, en effet, caractérise très bien Bruce Wayne par le biais de sa voix Off. Ca lui donne une belle épaisseur rarement vue ces derniers temps.
(W) Tom Taylor (A) Mikel Janín
In Shops: Mar 19, 2025
SRP: $4.99
ASEMA’S BLOODY REIGN OF TERROR CONTINUES! Batman has employed the full force of the Bat-Family to uncover the mystery of the murders that continue across Gotham. But even Batman’s most trusted allies have failed at preventing the deaths of young men at the hands of the bloodthirsty Asema. But who is Asema? As the World’s Greatest Detective unravels the mystery, he realizes he may not want to know the answer.
Un bien bon épisode, qui livre un très bon Bruce Wayne intime. Tom Taylor le montre qui s’isole et refuse tout contact de Barbara et Clark après que Asema lui ait livré un dossier révélant que Joe Chill avait des raisons intimes pour tuer les Wayne (Thomas l’a sauvé après un accident, Martha a fait fuir sa compagne abusée et a caché la naissance de leur fille, qui est bien l’amie Scarlett de Bruce qui lui a fourni le remède rajeunissant basé sur le vol de sang de jeune délinquant). Leslie Thompkins vient le confronter et il lui ouvre, le forçant à aller interroger brutalement mais pas trop un Joe Chill qui en fait ne savait rien. Asema vient ensuite le visiter pour le tabasser. Bruce est soulagé, appelle en civil Scarlett qui dit être piégée par d’autres mais savaient déjà l’origine du remède quand elle le lui a proposé. Alors que le commissaire Vandal Savage et un inconnu mystérieux poussent le Pingouin à cesser sa quête des délinquants enlevés, Bruce confronte Scarlett en Batman mais celle-ci indique qu’ils vont attaquer… à savoir le groupe Elixir, qui fait exploser son bureau !
C’est bien et bon. Tom Taylor manie bien Bruce et Leslie, avec de beaux échanges et une super caractérisation du héros. Il gère très bien son trouble, et muscle son opposition bien que l’énième menace secrète soit déjà vue. Graphiquement, Mikel Janin peine mais fait tout et est aidé par un Norm Rapmund qui donne un effet solide.
C’est juste, pertinent et bien caractérisé ; top !
Je ne sais pas si Tom Taylor est le meilleur pour toucher au mythe. S’attaquer à Joe Chill d’une manière ou d’une autre ne semble pas très utile à son intrigue.
Là, où il m’intéresse, c’est le duo entre Savage et ce Vamp. Ce petit côté épouvante SF peut me réveiller.
Me concernant, c’est bien tramé, ça utilise du personnage ancien (bon sang de bien sûr que Leslie est un personnage central autour de Bruce) et du nouveau (un peu bof).
DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Detective Comics #1096 comic, that will be on sale on April 16, 2025 as a print and digital issue.
TOO CLOSE TO HOME!
Tom Taylor and Mikel Janín’s smash-hit run continues in this can’t-miss issue!
The Official Synopsis of Detective Comics #1096 comic:
MERCY OF THE FATHER – Part Six
Keep your friends close and your enemies closer. Batman has never particularly abided by that adage–at least, he didn’t think he did. But now, as his latest case veers closer and closer into deeply personal territory for Bruce Wayne, he fears that he may have been unwittingly keeping an enemy very, very close.
Final solide et efficace ; rien de révolutionnaire, mais du très correct. Tom Taylor achève ainsi sa première saga, en retombant efficacement sur ses pieds. La confrontation de Batman avec Scarlett confirme qu’elle n’est pas Asema, et qu’Asema est liée à la mystérieuse organisation Elixir, qui fait exploser ses bureaux. Batman la sauve, liste dans sa tête qui peut être Asema, tout en se comprenant que le trouble provoqué par Asema chez lui vient du parfum qu’elle porte - celui de sa mère, Martha Wayne ! Scarlett l’alerte que la scientifique est coincée, Bruce va l’aider et comprend qu’elle est Asema… mais aussi la mère de Scarlett, l’ex de Joe Chill, qui se rajeunit grâce au sang des jeunes délinquants ! Elle amène Batman dans les profondeurs du bâtiment où Joe Chill agonise, et veut qu’il soit là pour le voir mourir. Bruce hésite, mais se souvient des paroles de son père sur la vie à protéger, et il stoppe Asema et sauve Chill, alors que la Batfamily libère la prison des jeunes délinquants. Tout finit bien, Bruce propose en civil à Scarlett d’investir pour aider les jeunes, alors qu’un membre d’Elixir vient rappeler à sa mère leurs engagements et leur souci de discrétion…
C’est solide. Rien de brillant ici, mais un final correct pour une saga solide, un peu WTF sur le rajeunissement via le sang de jeunes, mais on a déjà vu ça en soi. Le retcon sur Chill « passe » finalement, la révélation sur Asema est basique mais fonctionne aussi. J’apprécie surtout la bonne écriture de Bruce et ses doutes, sur sa forme et ses valeurs. C’est fluide, avec également de beaux et bons dessins d’un Mikel Janin, qui a su tenir toute la saga avec son style agréable.
Rien de brillant, mais un bon divertissement qui met bien en avant Bruce, avec de jolis dessins.
Bah, écoute, moi, ça me fait presque sortir du titre malgré ses qualités et ses bonnes idées (son trip avec les Vampires du Blood Business, je suis preneur).
Ca ne met pas en valeur son histoire, ça tricote sans rien donner au final.
Je laisse encore un arc et je pars si mon avis reste sur ce constat.
DC Comics has released a 6-Page Preview and Covers of Detective Comics 2025 ANNUAL #1 comic, that will be on sale on April 30, 2025 as a print and digital issue.
ONE-SHOT!
A MYSTERY EVEN BATMAN CAN’T SOLVE!
Tom Taylor, joined by an all-star roster of collaborators, crafts a mystery that will boggle the mind of even the World’s Greatest Detective.
The Official Synopsis of Detective Comics 2025 ANNUAL #1 comic:
Batman has found himself mired in a haunting case that he can’t seem to solve. Now, the Dark Knight must work his way through some of his most maniacal foes to gather enough evidence to attempt to crack this case. His very life–or the life of someone dear to him–may depend on it!
Très bon Annual que celui-ci, où Al Ewing livre une belle enquête, qui m’a rappelé les investigations aventuresques du Batman des années 70, ce qui me plaît bien. L’on voit ainsi Batman « attiré » par une musique diffusée sur une fréquence inutilisée qui, en morse, épelle le mot BATMAN, pour l’attirer dans un bunker de super-riche qui s’est enfermé dedans il y a un mois. Il n’en est pas sorti mais y a été tué, avec un message écrit dans son sang par lui-même : « Batman, ne résoud pas mon meurtre ». Commence alors une belle enquête, où Batman identifie un super-bunker détourné pour tuer son maître, qui a arraché et détruit quatre pages de cinq exemplaires uniquement édités d’un livre de super-science des années 70, où les mathématiques pourraient faire plier la Physique si un ordinateur pouvait formuler les exactions (et les ordinateurs le peuvent maintenant). Avec un passage en Angleterre, une confrontation avec un super-vilain local qu’il bat en utilisant l’Histoire du pays contre lui, Batman affronte le responsable et se joue de lui, l’abandonnant à une Physique vaincue mais qui le possède, et le trouble d’utiliser ou non ensuite de telles formules (car Bruce a bien entendu trouvé un autre exemplaire, caché).
Et c’est très bien. Al Ewing livre une enquête loin des rues malfamées de Gotham, ce qui fait du bien. Ce Batman aventureux, sobre mais pas agressif, efficace mais pas brutal, est très agréable à suivre, avec une intrigue un peu SF, un peu historique, un peu complotiste, qui fonctionne fort bien. C’est prenant, entraînant, bien caractérisé et mené, avec des dessins solides et de belles atmosphères graphiques par Stefano Raffaele, John McCrea et Fico Ossio.
En back-up, Joshua Hale Fiakov et Mike Norton livrent un petit récit sympathique, où un gamin mal-aimé de ses camarades mais fan de Batman enquête sur des empoisonnements dans son collège. Batman le croise, accepte l’aide du gamin et tous deux trouvent que l’empoisonnement vient de la poussière de l’endroit, infectée par les restes d’un labo’ de Scarecrow sur lequel le collège a été construit, avec une belle petite fin entre eux. C’est mignon, touchant, bien fichu, ça donne le sourire et c’est joliment dessiné.
Un bien bon Annual, qui diverge du Batman trop urbain et sombre. J’en redemande !
On aurait manqué un sacré bon comics. Une double dose bien suprenante.
Oui, cet annual montre surtout où les auteurs peuvent mouvoir ce personnage et rendre ses histoires méga cools. Le segment écrit par Al « Bobby » Ewing est un petit plaisir sucré mettant en avant le Holmes en Batman. La déduction, c’est son dada! J’ai adoré.
Mais ma surprise, c’est la seconde partie dont je n’avais pas connaissance! C’est une petite histoire qui a tout d’une grande. Et en fermant le livret, je découvre que c’est Joshua Hale Fiakov qui scénarise! Trop bien! Je garde un souvenir mémorable de son I Vampire! Reviens, mec!!!
Et puis Mike Norton, son style cartonny me ravit.
Quelle belle surprise! Je préfère mille fois lire cela que le run actuel de Taylor. J’adore!!
(W) Tom Taylor (A) Lee Garbett
In Shops: May 21, 2025
SRP: $4.99
A DANGEROUS NEW DAY DAWNS IN GOTHAM! In the wake of Asema’s murderous rampage, a new threat to Gotham–and the world at large–has been exposed. Still reeling from personal revelations about his past, Batman must take on a group obsessed with their own future. A group that has targeted a dear friend.
