Je l’ai vu ce w-e et, franchement, je ne serai encore moins tolérant que Jim.
Avant toute chose, je précise que je n’avais pas aimé le Die Hard 4, que j’étais allé voir au ciné. Là, je n’ai pas pris de risque et je l’ai vu chez moi.
Le film fait environ 1h37, générique de fin inclus et déjà, à la moitié du film, j’avais envie d’arrêter. La scène la plus réussie reste la poursuite en voiture dans Moscou, mais le problème, c’est qu’elle se situe au début du film et qu’après, il n’y a plus rien à se mettre sous la dent.
Là où je rejoins Jim, c’est qu’il y a une dérive par rapport au concept général de la franchise: dans les deux premiers, MacLane, c’est le mec qui n’a pas de bol et qui se retrouve à combattre des commandos aux buts crapuleux alors que lui veut juste passer un Noël peinard (grosso-modo).
Dans le cinquième volet, c’est John MacLane qui s’attaque à la Russie pour sauver son fils, sans d’ailleurs s’embarrasser de vraisemblance. MacLane apprend que son fils est à Moscou et va être jugé. On ne sait pas trop ce qu’il compte faire, mais il part là-bas et, forcément, ça tourne au drame. Après, le scénario se contente de dérouler sa pelote avec une bonne dose de fusillade et un duo MacLane père et fils qui massacre du bad guy au nom de la sécurité nationale.
C’est poussif, les scène d’actions sont mauvaises et surtout, les personnages ne sont ni drôles ni attachant. Or, dans ce genre de film et en particulier sur la franchise Die Hard, le fait que MacLane ne soit ni drôle ni attachant, c’est pour moi un vrai problème.
Au départ, MacLane était le flic badass qui n’avait rien demandé à personne et qu’il fallait pas emmerder. Maintenant, c’est devenu un vieux con réac connu des services secrets qui est utilisé comme force de frappe contre les ennemis de la paix mondiale.
La série aurait définitivement dû s’arrêter au troisième volet.