Comme il n’y a qu’Arty qui ne change pas d’avis (;)) et avant de lire le deuxième tome de Divinity, j’ai décidé de relire le tome 1 (après je vais enchaîner avec une autre Divinité, à savoir Emmanuel Macron).
Pour ma part, bien m’en a pris alors que mon premier avis restait assez mitigé, je dois dire.
J’ai repris l’histoire et l’intrigue comme roman puisque MK utilise beaucoup les OFF narratifs. Tout est découpé mais cette seconde lecture m’a plu et le concept derrière le personnage principal m’a même convaincu. Ce n’est pas un super-héros dans un monde de SH et ce statut-quo me convient finalement.
Le tome démarre là où il faut, c’est-à-dire quelque temps après la fin du précédent. Divinity reste sagement au frigo pendant que de l’autre côté de la galaxie, les deux autres cosmonautes restés en plan (cf tome 1) décident de prendre en main leur destin…
Sans véritablement jouer l’originalité, MK décide de confronter les deux âmes soviétiques (l’une ne l’est plus vraiment, l’autre encore). Forcément, avec de tels pouvoirs, le monde peut changer… le récit s’encre dans notre réalité. Poutine est bien là, Joseph est manipulé, etc… Jusqu’au combat final.
Dieu merci, les sagas sont courtes puisque le recueil compte quatre épisodes. On apprend à connaître cette deuxième âme et sa vie durant sans que MK ne joue sur les clichés.
Sans jouer dans l’originalité, le récit est propre et agréable. MK fait la part belle aux dialogues sans bourrer les cases de sa voix OFF. Plus d’interactions mais aussi plus de mystères et de fantastique à venir car… Stalinverse is coming!!!
Niveau dessin, j’étais fâché, pour une raison inconnu, avec Trevor Hairsine. Et là, le blocage mental a sauté!!
Il est très bon et ses compositions sont agréables surtout avec de tels personnages.
Donc au final, j’ai apprécié le voyage. Cette fausse série régulière m’a aussi convaincu par son format. Après, l’aurais-je suivi en mensuel…pas sûr.
Allez, vivement le Stalinverse, Amigo.
Je te souhaite d’y trouver du plaisir, ça n’a pas été mon cas mais rien ne dit que ça ne sera pas le tient :
« C’est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain. »
(Bis)