DOCTOR STAR ET LE ROYAUME DES LENDEMAINS PERDUS (Jeff Lemire / Max Fiumara)

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Black hammer présente : doctor star & le royaume des lendemain perdus

Sous l’identité du Docteur Star, James Robinson était l’un des plus grands compagnons d’armes de Black Hammer.

Aujourd’hui, il n’est plus qu’un vieil homme tentant désespérément de renouer avec son fils dont sa carrière de justicier l’aura toujours tenu à l’écart. Au crépuscule de sa vie, James se remémore la découverte de son pouvoir cosmique, ses exploits durant la Seconde Guerre mondiale et le naufrage de sa vie de famille…

INFOS

SCÉNARISTE : LEMIRE JEFF - DESSINATEUR : FIUMARA MAX
  • Public : 12+
  • Collection : Urban Indies
  • Date de sortie : 15 février 2019
  • Pagination : 128 pages
  • EAN : 9791026815204
  • Contenu vo : Doctor Star #1-4

James Robinson qu’il s’appelle le perso, carrément ? L’hommage est transparent, là !

C’est pas comme si Jeff Lemire était capable d’une quelconque finesse non plus.

Oh, qu’il est méchant… :wink:

Mais a-t-il tort ?

Jim

De mon point de vue, oui.
Je tanne tout le monde avec ça, mais le « Gideon Falls » de Lemire et Sorrentino m’a bluffé perso. Si j’avais quelques doutes sur Lemire après des prestations très moyennes chez Marvel (voire DC : pas convaincu par sa « Justice League Dark », perso), ce titre prouve que Lemire est un auteur bien plus fin, quand il s’en donne les moyens, que ce qu’il pourrait sembler de prime abord…

Lemire, c’est le syndrome du scénariste au succès rapide, impatient, qui a « trop d’idées » exécutées pauvrement. Alléchant sur le papier, « Black Hammer » reste un assemblage de personnages aux réactions très limitées, développés au sein d’une histoire longuette qui brasse du vent, enchaine les poncifs et s’étale dans un accès de nostalgies qui ne dépasse pas la note d’intention.

De mon point de vue, Black Hammer monopolise surtout de nombreux artistes doués qui pourraient travailler sur de bonnes séries. Dommage pour eux.

Mais justement je trouve qu’il trouve l’équilibre pour s’appuyer sur des archétypes dans Black Hammer pour n’avoir ensuite que le besoin d’en dire peu, car les personnages on les connait déjà, on a juste besoin de nous confirmer ce qu’on connait ou de nous infirmer, pour ensuite leur donner une simple direction, je trouve que beaucoup de choses sont dites dans Black Hammer en développant peu et c’est souvent ce que fait Lemire dans son travail indé, il s’appuie avoue tout sur une Atmosphere dans lequel évolue ses personnages et joue sur l’empathie du lecteur pour interpréter les émotions plutot que de les énoncer, du coup si on ne plonge pas dedans, on peut vite être hermétique et pour moi ça rentre dans ce j’appellerais de la finesse.
Ici pour Doctor Star, a fiortiori, il y a vraiment un manque de finesse qui m’a refroidi, le nom du perso ou la référence pour les nuls et le fait que c’est vraiment Starman et que tout tourne autour de lui contrairement a Black Hammer ou The Quantum Age ou diverse histoires se croisent, ici, on se prend l’hommage a Starman en frontal et quand on connait le personnage, c’est difficile de ne pas avoir une impression de redite.
Et c’est fort dommage je trouve car l’histoire racontée, reste touchante, mais je n’ai pas arrêté de me dire a la lecture '« ouais, O.K., tu fais vraiment Starman, pas Doctor Star » et ça m’a empêché de rentrer totalement dans son récit.

Je viens de lire ce tome, qui constitue ma deuxième incursion dans l’univers de Black Hammer, après Sherlock Frankenstein.
Je suis un peu circonspect, mais nettement plus emballé que par ma précédente lecture. Cela tient surtout au dessin, que je trouve à la fois détaillé et empreint d’une vive émotion, d’une vie palpable. Il y a moins d’effets narratifs comme on peut en trouver dans l’autre album, la narration est plus classique, mais elle se concentre sur la lisibilité et les émotions.
Après, ces émotions sont un peu poussées. N’ayant jamais été sensible au thème du rapport père-fils, qui parcourt l’ensemble de l’œuvre du scénariste, ça m’en touche une sans bouger l’autre. Donc je trouve que Lemire utilise de grosses ficelles. Qu’il tisse avec habileté (et c’est clair que la dernière scène est magnifique et poignante), certes.
De même, j’ai trouvé la référence à Robinson et à son Starman d’une lourdeur de plomb. Au point que je me demande comment il a évité le procès. Sans doute justement en appuyant l’hommage, afin de bien montrer que c’est une déclaration d’amour, pas un plagiat. Mais la différence tient à peu de choses.
Après, même si je peux donner l’impression de n’avoir pas apprécié ma lecture, j’ai tout de même passé un bon moment. Ça se lit vite et bien, Lemire ne ménage pas son personnage, qu’il présente comme un égoïste aveuglé par sa passion et parvient néanmoins à le rendre à peu près sympathique. Mais j’ai tout de même l’impression qu’il n’arrive pas à s’émanciper de l’hommage, qui devient dès lors plus qu’une note d’intention : un carcan.

Jim

1 « J'aime »

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Petit clin d’œil dans la série Lucifer #1 (Vertigo) dessinée par Max et Sebastian Fiumara

Ah, tu aurais du le mettre dans le sujet de la série Lucifer, alors…:wink:

Je me suis posé la question, j’avais une chance sur deux de me tromper… :expressionless:

C’est pas bien grave, hein…^^

Je connaissais l’agent 007, 006 mais 000, ça doit être le Jimmy Regent ultime