DOCTOR STRANGE #1-20 (Mark Waid / Jesus Saiz, Barry Kitson)

Je serais quand même curieux de lire ça un jour…pour vérifier si sa mauvaise réputation est méritée (et parce que je n’ai presque jamais les mêmes avis que Fred ^^)…

Oui, ça se tient.
Mais le problème, c’est que les avis de Fred sont souvent argumentés … mais bon, vu sa connaissance du perso que je n’ai pas, je peux aussi apprécié (certains ont trouvé, à l’époque, la mini de JMS très sympa … et j’ai des noms)

Tout comme le Fever de McCarthy. :weary:
Dommage qu’il ne soit pas au sommaire de ce tpb récent (The Way to Dusty Death) reprenant une bonne partie des teams-up de Spidey & Strange.

Written by MARK WAID Penciled by EMMA RIOS Cover by TOMM COKER No longer Sorcerer Supreme of the Marvel Universe, Stephen Strange must discover a new path to fulfillment and enlightenment. Unfortunately, that path leads through a bizarre, terrifying gauntlet of magical menaces–and if the former Master of the Mystic Arts is going to survive the journey, he’ll need some assistance–in the form of a brand-new student! 32 PGS./Rated T+ ?$3.99

Janvier 2010… c est la mini 3 ans apres celle de vaughan… Vaughan arrange les choses… waid nous refout le souk …
Me souvient plus du contenu… vaguement une apprentie mineure, plus les memes pouvoirs… et rien de bien neuf qui en sort… Rios livre des planches interessantes mais …
D ailleurs jamais plus entendu parler de cette assistante ou de quoi que ce soit de cette mini…

Doctor Strange #1

Mark Waid (W)
Jesus Saiz (A/C)
VARIANT COVER BY GABRIELE DELL’OTTO VARIANT COVER BY Chris Bachalo
NEW SPELLS, ALLIES & ENEMIES IN THIS NEW SERIES FROM MARK WAID & JESUS SAIZ! SORCERER SUPREME…OF THE GALAXY!
The Eye of Agamotto is closed! Doctor Stephen Strange has lost his connection to the Earth’s arcane power, and he can’t wait to recover while nightmares press against the seams of our reality. Tony Stark offers a 21st-century solution: When astral travel fails, try astronautical travel. Enter Doctor Strange: Space-Explorer Supreme! New spells, allies and enemies – new and old – await Strange beyond the stars, along with corners and secrets of the Marvel Universe seen here for the first time! Space is endless, but time is short. After years of threats, Stephen’s bill for magic use is coming due – who will come to collect?!
32 pages, $3.99.

Source : www.marvel.com

Les pages dans l’espace me plaisent beaucoup. Elle ont quelque chose des débuts de la colorisation numérique, ça a beaucoup de charme et c’est très dépaysant.

Y a de la modélisation 3D qui ne cherche pas à se dissimuler, et l’avant-dernière case, en rouge orangé, donne l’impression qu’on a posé les aplats sans travailler les volumes (ou très peu) et ça fait son petit effet.

Jim

moi c’est la cover que je trouve très réussi.

DOCTOR STRANGE #1

Written by: Mark Waid.

Art by: Jesus Saiz.

Cover by: Jesus Saiz.

Description: The Eye of Agamotto is closed! Doctor Stephen Strange has lost his connection to the Earth’s arcane power, and he can’t wait to recover while nightmares press against the seams of our reality. Tony Stark offers a 21st-century solution: When astral travel fails, try astronautical travel. Enter Doctor Strange: Space-Explorer Supreme! New spells, allies and enemies - new and old - await Strange beyond the stars, along with corners and secrets of the Marvel Universe seen here for the first time! Space is endless, but time is short. After years of threats, Stephen’s bill for magic use is coming due – who will come to collect?!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: June 6.

Source : www.comicscontinuum.com

Je suis surtout très fan de ces dernières planches.
L’approche gouachée est très heureuse, graphiquement parlant.
Et ça colle merveilleusement avec le personnage et son univers.

Ouaip … et donc, kissédonc à la colo ?

C’est Saiz qui s’occupe de tout…

Diable, mais ils sont combien dans cet homme ?

Reste à espérer qu’il sera plus régulier sur ce titre que sur Captain America.

J’aimerais bien me tromper, mais vu qu’il s’occupe tout seul de la partie graphique, j’en doute. J’espère surtout que les dessinateurs qui l’épauleront seront meilleurs que ceux de Captain America : Steve Rogers

« Waouh, ça c’est de l’entrée en matière !! »

… C’est du moins ce que j’ai pensé au terme des six premières planches de ce Doctor Strange #1.

Il s’avère que ces six planches ne sont qu’un prologue conçu pour fonctionner en contraste avec ce qui suit et qui se situe plusieurs années plus tard. Malheureusement le contraste n’a pas fonctionné seulement sur le fond et sur la forme de la BD mais aussi sur mon appréciation, mon enthousiasme s’éteignant au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture.

La première remarque à faire est que, pour justifier les aventures du Doc dans l’espace, Waid copie les idées du récent run d’Aaron tout en faisant comme si celui-ci n’avait jamais existé. Ce n’est pourtant pas très vieux, et ce n’est pas très respectueux, y compris pour le lecteur.

Résumé

Quand l’espace d’une case Saiz semble faire allusion à la « vision » de Strange telle que matérialisée auparavant par Bachalo, on se dit que c’est un clin d’œil (sans jeu de mot) (enfin si un peu, mais… bref). Quand on nous ressort l’idée du « prix à payer » pour pratiquer la magie mais avec une interprétation totalement différente de celle que proposait Aaron, on s’interroge un peu plus. Et quand en plus de nous ressortir le coup de l’extinction totale de la magie, Strange dit que ça n’est jamais arrivé avant, alors qu’on a lu ça il y a, quoi ? deux ans et demi ? – il devient difficile d’accorder à Waid le bénéfice du doute et de ne pas se dire qu’il nous prend pour des tanches.

D’ailleurs, au rayon de la comparaison entre les deux runs, autant l’une des forces d’Aaron était d’impliquer Strange dans la « communauté magique » des personnages Marvel, autant chez Waid, on passe trop vite de « Je n’ose pas appeler les autres pour leur dire si ce qui m’arrive, je suis peut-être contagieux » à « Si je ne ressens plus la magie, c’est qu’elle n’existe plus du tout sur Terre ». Un petit coup de téléphone à la Sorcière rouge pour vérifier avant de sauter dans un vaisseau spatial, ce n’aurait peut-être pas été du luxe.

Mais le principal problème à mon sens vient de la narration même. Les deux pages dans l’espace montrées un peu plus haut par le Doc ? Passé l’introduction et à l’exception d’une courte scène avec Iron Man où on a exceptionnellement droit à un vrai dialogue, elles sont TOUTES comme ça. "Of course he could drive. He simply hated doing so. The accident that cost him his medical career had happened while driving.The Iron Man joked about giving a caveman a Ferrari as he walked the magician through the controls. The magician laughed to ease his own tension. " DIX PAGES comme cela de récitatif pur, bien plat, bien figé et bien lourd. Au mieux c’est un exercice de style raté. Au pire la marque d’une grosse crise de fatigue (…ou de paresse) de la part de Waid. Dans tous les cas, c’est pénible et frustrant. :confused:

DOCTOR STRANGE #2

Written by: Mark Waid.

Art by: Jesus Saiz.

Cover by: Jesus Saiz.

Description: Stephen Strange is a little out of his element traveling the galaxy – and it shows! Powerless, friendless and far from home, Doctor Strange is just an Earthling who needs to convince a stranger that he’s worth saving. Meanwhile, a hostile civilization discovers Earth’s existence, and a new adversary to his wanton, unpaid spell-casting.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: June 20.

Source : www.comicscontinuum.com

Comme l’Oncle, j’éprouve une grande déception après la lecture de ce Doctor Strange #1. Le scénariste Mark Waid, vétéran talentueux de Marvel et DC, reprend le titre, qu’il doit mener vers l’Espace, un territoire rarement exploré par le magicien ; mais sa prestation sur cet épisode ne me convainc pas, et me pousse même à ne pas lire la suite.
Avec une narration lourde, trop bavarde via une voix off qui devient insupportable au fil du numéro, le scénariste se plante dans son approche formelle… sachant que le fond n’a pas pris sur moi non plus. Souhaitant justifier ce voyage spatial par une quête de pouvoirs magiques, car Stephen a perdu les siens, une grande impression de lassitude m’emporte en voyant qu’on retourne ENCORE dans l’hypothèse d’un Strange affaibli.
Jason Aaron vient de le faire il y a peu, et on y retourne ; super. Ce #1 ne propose rien d’intéressant, sur la narration ou sur les thèmes abordés, et seule la superbe prestation de Jesus Saiz, qui livre de très belles planches, donne envie de finir le numéro… mais sans plus.

Les suivants se feront définitivement sans moi.

Malgré un commencement sur les mêmes tics de narration déplaisants qui plombaient le numéro précédent, le 2e arrive tout de même à prendre son envol alors qu’un nouveau personnage est introduit qui non seulement nous vaut un retour à une forme dialoguée plus sympa, mais relance le Doc dans sa quête et lui donne au passage l’occasion de reprendre un peu de sa superbe.

Ce n’est sans doute pas assez à ce stade pour éveiller l’espoir d’un run majeur sur le personnage, mais peut-être au moins quelque chose de pas trop déplaisant. Appréciation revue un peu à la hausse en tout cas à la fin de #2 par rapport au #1 (en même temps, on partait de loin…).

En tout cas c’est beau.