Entièrement d’accord.
Messieurs, soyez clairs !
Non mais.
Jim
DOCTOR STRANGE #8
Written by: Mark Waid.
Art by: Javier Pina, Andres Guinaldo
Covers by: Kevin Nowlan, Nick Bradshaw.
Description: Stephen Strange is back on Earth, and he knows how to build his own arsenal. He’ll need it! His troubles continued growing while he was gone, and while he’s using magic to solve them… He’ll need it to fight… himself? It’s Doctor Strange vs. Doctor Strange!
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: November 21.
Source : www.comicscontinuum.com
Qu’est-ce qu’elles sont chouettes, les couvertures de Nowlan !
Jim
DOCTOR STRANGE #9
Written by: Mark Waid.
Art by: Jesus Saiz.
Covers by: Jesus Saiz, Marko Djurdjevic.
Description: Doctor Strange is back on Earth and back in the Sanctum Sanctorum! But a villain from his past is back, threatening Greenwich Village and the Sanctum in a way Strange has never been threatened before. Only one more issue until #400, and Mark Waid and Jesus Saiz are setting the dominoes up for a huge 400th issue celebration.
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: December 5.
Source : www.comicscontinuum.com
J’avais commencé la série de Waid & Saiz sans être convaincu : le #1 ne m’avait pas du tout plu, car si les planches étaient belles, la narration m’avait laissé de côté. J’avais donc lâché.
Cependant, j’ai pioché ce numéro un peu au hasard, via sa couverture et la promesse d’une sorte de one-shot, sur Strange et sa rue… pourquoi pas ? Je ressors content de cette tentative, car Waid & Saiz m’ont complètement convaincu ici.
Avec un récit sur plusieurs moments temporels, Waid montre la lutte de Strange contre différents agents et différents niveaux d’une entreprise acharnée à s’emparer de sa rue, et donc de sa demeure. Cela permet de découvrir les liens entre Stephen et ses voisins, et Mark Waid démontre ici sa bonne maîtrise des caractérisations mais aussi de l’illustration du quotidien, sous le prisme des super-héros. Ca fonctionne bien, c’est rempli d’humour utilisé à bon escient, et la narration ici plus classique que dans le #1 m’a convaincu.
En parallèle, Jesus Saiz livre encore des planches très solides, très belles, qui illustrent très bien un scénario solide et malin, en plus d’être fort sympathique. Une belle réussite, qui finit sur un cliffhanger surprenant, et qui donne envie de lire la suite.
Pari réussi, je vais reprendre la série !
DOCTOR STRANGE #10
Written by: Mark Waid.
Art by: Jesus Saiz, Chris Burnham.
Covers by: Jesus Saiz, Will Sliney.
Description: Doctor Strange hits his milestone 400th issue. Creative team Mark Waid and Jesus Saiz are joined by some of the best Doctor Strange artists of all time to tell a monumentally strange tale! Someone has been working in the background since the first issue, chipping away at Doctor Strange and other magicians, undercutting and depleting their magic, and the other shoe finally drops. Does Strange stand a chance against someone who can take his magic away with the snap of their fingers?
Pages: 48.
Price: $5.99.
In stores: January 30.
Source : www.comicscontinuum.com
Je n’avais pas fait attention que ce #10 était le #400 de la série. C’est un chiffre important, mais plutôt « surprenant » de petite taille, vu d’autres équivalents. Il n’empêche que c’est un anniversaire, où Mark Waid continue autant sa saga que joue la partie habituelle, avec des petits récits hommages.
Dans son intrigue principale, l’Ancien est là mais affaibli, vidé même. L’explication est donnée, Stephen doit le former pour qu’il se maintienne en vie, puis confronte le responsable ; avant un cliffhanger classique, mais efficace. J’aime beaucoup l’idée de Waid derrière cette menace, très cohérente avec les éléments développés par Jason Aaron sur le prix à payer pour utiliser la magie. Aaron avait indiqué le prix personnel, Waid s’intéresse au prix que font payer les puissances sollicitées par chaque sort ; c’est malin, pertinent, l’utilisation d’une bureaucratie magique est presque classique depuis les Hellblazer de Delano, mais ça fonctionne très bien ici. Notamment grâce à la caractérisation de Waid, et les dessins fort jolis et dynamiques de Jesus Saiz.
House Call est un petit récit de Waid et de Butch Guice, complètement anodin. Stephen aide un gamin à retrouver une petite brute qui le martyrisait, et qu’il a envoyé dans une dimension sombre ; bon. C’est agréable à lire, mais fondamentalement inutile et « anonyme ». Même Guice livre des planches solides, mais pas brillantes.
The Lever par Waid et Kevin Nowlan réécrit l’origine de Strange, disons plutôt son passage chez l’Ancien et ses difficultés initiales à devenir son élève, mais avec les rajouts récents. Et notamment le caractère de râleur et l’humour de Stephen. C’est sympa’, ça se laisse bien lire, mais c’est un peu inutile, hein ; disons que c’est joli et rigolo, mais ça n’apporte franchement rien.
Tom Palmer livre une belle double-page, à l’ancienne, mais mon récit préféré demeure celui illustré par Daniel Acuna, où Cauchemar est piégé à son propre piège, dans son propre… cauchemar. Ca n’apporte pas grand-chose, mais c’est fort dynamique, fun et malin. Un bon petit récit.
Dans l’ensemble, ce #400 est un peu faiblard : l’intrigue principale est très bonne, mais les récits annexes sont assez inutiles. Dommage, hormis le passage vraiment bon d’Acuna.
DOCTOR STRANGE #11
Written by: Mark Waid.
Art by: Jesus Saiz.
Covers by: Kevin Nowlan.
Description: After the incredible #400, Doc is finally face to face with the man who controls Earth’s magic! What chance does Strange have against a foe who can literally turn Strange’s spells off?!
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: February 20.
Source : www.comicscontinuum.com
Mark Waid achève ici sa saga… mais aussi, j’ai l’impression, sa première année sur le titre. Je ne l’ai repris que récemment, après un #1 qui ne m’avait pas du tout plu, mais j’ai bien aimé les trois derniers numéros, et je vais continuer.
Waid, donc, achève ici la lutte contre Dormammu, mais aussi les Faltine, qui exigent un paiement à Strange pour toutes les fois où il a utilisé leurs noms dans ses formules ; c’est bien vu. L’idée d’un prix à payer a été récemment utilisée par Jason Aaron, dans une approche « physique », avec les conséquences sur le corps de Stephen. Passer ici sur les exigences des grandes forces mystiques, c’est malin et ça fonctionne surtout très bien dans ce que Waid raconte. Sa gestion du casting et sa manière d’écrire le final montrent que cela correspond à la conclusion de sa première grosse intrigue sur la série, je « passe » donc un peu à côté, mais cela ne m’empêche pas d’apprécier cette lecture dynamique et bien faite ; très dense, surtout, parce qu’il s’y passe beaucoup de choses.
C’est bien fait, ça reprend bien toute la caractérisation du bon Docteur. Du bon travail, magnifié par un Jesus Saiz qui livre des planches magnifiques, dans une ambiance complètement adaptée à l’ensemble, et notamment à la magie.
Une bien bonne lecture. Je suis curieux de la suite, je vais peut-être même lire les éléments antérieurs, tiens, pour reprendre.
La couverture du #15 :
Manquerait qu’on mette Surtur dans le Destructeur !
After the incredible #400, Doc is finally face to face with the man who controls Earth’s magic! What chance does Strange have against a foe who can literally turn Strange’s spells off?!
Written by : Mark Waid
Art by : Barry Kitson
Cover by : Jesus Saiz
Page Count : 23 Pages
Age Rating : 12+ Only
Release Date : March 27 2019
Source : www.adventuresinpoortaste.com
C’est du Barry Kitson rushé ça…
Jesus Saiz n’est pas là, et Barry Kitson prend sa place pour une nouvelle saga, où Dr Strange doit faire face à Galactus. Si Kitson est moins appliqué qu’à certains moments de sa carrière, et si ses visages ressemblent parfois à du Ron Lim (que j’aime bien, hein), l’ensemble reste très correct.
Dr Strange fait le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant, et notamment les moments où il a foiré avec les filles. Le temps passe, mais les choses n’ont pas changé, et il s’ennuie un peu, en attente d’un défi ; et voilà donc que ledit défi se présente sous la forme d’un alien, qui vient le réquisitionner violemment, lui et les pouvoirs gardés dans le Sanctum, pour stopper Galactus. Voir, en fait, l’envoyer carrément dans une dimension mystique, ce qui a tout de la fausse bonne idée.
Bon. Mark Waid me plaît bien sur cette série, après des débuts avec lesquels j’ai eu du mal. Il gère bien sa version de Strange, qui fusionne autant l’esprit du film, que le Strange d’Aaron et la version classique. Je trouve que l’alien gère un peu trop facilement Stephen, mais le dynamisme général est bon, et la fin laisse envisager quelque chose de sympathique ; mais sans plus. C’est une saga qui démarre, qui évoque une idée pertinente, mais qui n’ira pas forcément trop « loin ». Ca ronronne un peu, ce n’est pas gênant, mais ça se sent. Je suis quand même curieux de la suite.
Galactus has been set loose on other dimensions! What effect will eating otherdimensional planets have on Galactus? It’s up to Doctor Stephen Strange to make sure these effects don’t destroy EVERYTHING!
Written by : Barry Kitson, Mark Waid
Art by : Barry Kitson
Cover by : Jesus Saiz
Page Count : 24 Pages
Release Date : April 24 2019
Age Rating : 12+ Only
Source : www.adventuresinpoortaste.com
Galactus a été envoyé dans les royaumes magiques, et le Dr Strange doit l’empêcher de dévorer des mondes pour éviter autant l’empoisonnement du dévoreur de mondes que l’anéantissement de la magie.
Un pitch simple, duquel Mark Waid tire un épisode agréable. L’intégration de Galactus dans le monde mystique est une bonne idée, pas poussée autant qu’il le faudrait cependant ; tout ça reste très sage. Le scénariste livre un numéro agréable, avec le retour de Clea et l’organisation du monde mystique. Mais il n’y a rien de vraiment original dans les approches ou traitements, et même le changement de Stephen en héraut de Galactus n’est finalement pas un « grand » moment.
Tout ça se laisse cependant bien lire, mais ça ne révolutionne rien, cependant. C’est agréable, mais sage Barry Kitson est aidé par Scott Koblish et Scott Hanna, et son trait est assez faible, proche du style de Ron Lim ; ce n’est pas laid, c’est efficace, sans plus. Une appréciation similaire pour le scénario, finalement.
Ca se lit sans déplaisir, mais sans passion non plus.
Clea is back! Doctor Strange’s ex-wife finds him at one of the most horrifying points of his life, with GALACTUS AT HIS BACK! Can the two find a way to save countless lives?
Writers
Mark Waid
Barry Kitson
Illustrator
Barry Kitson
Cover Illustrator
Jesus Saiz
Release Date : May 22, 2019
Source : www.adventuresinpoortaste.com
Docteur Strange, héraut de Galactus ! Surprenant principe, mais potentiellement amusant. Hélas, Mark Waid ne s’en amusait pas beaucoup dans le précédent épisode, en restant très sage ; très convenu, dans son approche.
Ca ne change pas beaucoup dans ce #14, même si l’auteur lance plusieurs rebondissements pertinents, bien que prévisibles.
Strange tente donc de trouver un monde à absorber pour Galactus, tandis que Clea « bloque » le Dévoreur, et que Umar essaye de forger des alliances ; ça ne fonctionne pas très bien. Après bien des difficultés, Strange et Clea amènent Galactus à un endroit… mais l’absorption se passe mal, et Galactus est soudain gorgé de la magie de Dormammu ; et Dormammu devient héraut de Galactus ! Car tout ceci est un plan, un piège, et Dormammu a forgé une terrible alliance avec Mephisto. Strange a échoué, et semble vaincu.
Bon, Mark Waid lance beaucoup de choses, déséquilibre les principes établis jusque-là, et la série demeure dynamique ; mais très sage. Le scénariste a certes un pitch fun ici, mais n’en fait pas grand-chose… et c’est quand même dommage, vu la fin de l’épisode. Bon, ça se lit très bien, c’est agréable et fluide, mais ce n’est pas « fou-fou », et même l’événement de l’épisode demeure prévisible.
Un épisode sympathique, mais sans plus. D’autant que Barry Kitson livre des planches très décevantes, finalisées voire même grandement produites par Scott Koblish. Ca se laisse lire, mais ça ressemble quand même beaucoup à du Ron Lim… ce qui n’est pas une honte, mais loin du niveau habituel du dessinateur.
Un bon moment, mais sans grande originalité, et sans brillance. Dommage, le pitch méritait mieux !
Doctor Strange s’arrêtera au #20.
DOCTOR STRANGE #20
MARK WAID (W) • JESUS SAIZ (A/C)
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER BY TBA
MARVELS 25TH VARIANT COVER BY ALEX ROSS
• An event so epic shakes Doctor Strange to the core and makes him completely reevaluate his life and role.
• This event is so huge that it makes this the LAST ISSUE OF DOCTOR STRANGE!
32 PGS./Rated T+ …$3.99
Avant un nouveau numéro qui refletera le nouveau rôle du Dr. ?