DOCTOR WHO (Saisons 1-2)

Oui, j’y ai pensé a posteriori. C’est évoqué mais pas subi.

Les quelques personnages rencontrés sont sous le coup des disparitions ou contre la loi comme la mère dans le dinner.
C’est utilisé avec le flic, plutôt malin d’ailleurs d’utiliser ce perso pour appuyer « la réalité » du moment.

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peut être dû au filtre mentale du tardis

Celui-ci aurait opéré lors de l’épisode Bubble alors, non ?

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Ouais je pense que le TARDIS fonctionne de cette façon pour lui même mais pas pour le Docteur et ses compagnons, ou alors les personnages de Bubbles étaient trop bêtes ce qui est possible aussi :sweat_smile:

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Après le ride de la semaine dernière on revient sur épisode très classique de huit clos dans une base spatiale avec un monstre qui agit selon une logique ludique et un twist assez sympathique. Ça fait un petit moment qu’on avait pas eu ce type d’épisode et c’est agréable de s’y replonger, et le fil rouge continue d’avancer.
Par contre c’est marrant d’appuyer autant la continuité entre les trois épisodes qui semblent s’enchainer sans temps mort pour le Docteur et Belinda et qui doivent être un peu fatigué du coup

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Ils sont tous devenus fous…

Le Docteur et Belinda enchaînent en effet leurs escales et pour le troisième épisode intitulé Le Puits on revient à une atmosphère de S.F. horrifique certes assez classique tout en jouant efficacement sur le thème de la menace qui se cache aux limites de la perception (les petits effets de surprises sont vraiment bien orchestrés, c’est très bien fait). Le suspense est bon, avec une chouette montée en puissance et une révélation amenée au bon moment (le lien avec un excellent épisode de la période David Tennant), tout en entretenant progressivement le mystère/fil rouge de la saison (le sort de la Terre, les apparitions de Mrs Flood…).

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C’est d’ailleurs tellement dans la continuité qu’en début d’épisode, ils portent les mêmes tenues que dans l’épisode précédent.

Je trouve seulement dommage, à ce propos, qu’en-dehors d’une petite phrase du Docteur, on n’aie pas plus d’info sur le fait que c’est la surdité d’Aliss qui lui aurait permis d’être la dernière survivante : les murmures de l’ombre ne sont pas tant mis en avant… Mais il faut peut-être que je revoie l’épisode cité, qui contient peut-être la réponse : je n’en ai que de vagues souvenirs.

Oh, et cette fin d’épisode…

Tori.

Oui et c’était aussi le cas au début du précédent

Ça m’avait moins marqué, parce qu’ils avaient auparavant des tenues « normales ».

Ah, un autre truc, dans cet épisode : plusieurs remarques envers Belinda lui font remarquer qu’elle est une drôle d’infirmière, ce qui renvoie à l’observation régulièrement faite au Docteur pour lui dire qu’il est un drôle de Docteur…
Ah, et on a à nouveau de la simoline…

Et je me suis demandé comment le TARDIS traduisait la Terre et la race humaine, si ceux-ci étaient inconnus des personnages…

Tori.

J’imagine que s’il n’y a pas d’équivalent le mot n’est pas traduit et laissé tel quel. Ils entendent « Terre » et « race humaine » et ils ne savent pas ce que c’est…

c’est la surdité d’Aliss qui lui aurait permis d’être la dernière survivante : les murmures de l’ombre ne sont pas tant mis en avant…

En même temps, la créature est collée à Aliss pendant une grande partie de l’épisode, avant la révélation du Docteur. Après ce sont des murmures, comme pour l’ombre, ils doivent être presque imperceptibles et tout tient alors aux réactions des personnages. Et je trouve que tout est bien dosé dans le dernier acte…

Oui, tu as raison, mais je trouve dommage de ne pas avoir un peu plus exposé ça.

Tori.

Bien tendu comme épisode.

Troisième épisode classique et solide, avec l’avantage d’un lien surprenant de continuité mais le défaut d’un déroulé prévisible.
En suite directe du précédent épisode (comme le deuxième, ce qui rappelle la saison de Christopher Eccleston où chaque épisode donnait sur le prochain, sans temps mort), le Docteur et une Belinda inquiète et troublée légitimement par son compagnon qui sait mal rassurer arrivent 500 mille ans dans le futur, avec leur balise comme sonar pour la Terre. Ils arrivent dans une mission militaire pour enquêter sur une colonie minière qui ne répond plus, et découvrent un massacre avec Aliss en seule survivante, sourde et troublée. L’ensemble tourne vite au huis-clos étouffant avec menace quasi invisible, et donc la révélation que la Chose est la même que celle du formidable épisode Midnight de la saison 4 du NuWho avec David Tennant. Ça tourne mal, mais le Docteur (qui tique, comme une Belinda en galère pour être infirmière dans le futur, sur l’ignorance des gens sur la Terre) trouve une façon de libérer Aliss… mais il faudra un ultime sacrifice pour fuir la planète, même si la menace peut être désormais dans les têtes - ou dans le dos.
C’est classique et solide, oui. Russell T Davies & Sharma Angel-Walfall livrent un scénario fluide, qui fonctionne, même si ça n’a rien de révolutionnaire ou d’épatant. C’est efficace mais avec beaucoup de déjà-vu, c’est agréable comme type d’épisode mais j’ai déjà vu mieux. J’avoue aussi que ce Docteur, très bien joué par Ncuti Gatwa, me paraît passif et me crispe parfois : celui de David Tennant (comparaison légitime ici) ne pouvait pas grand-chose mais était plus proactif, plus actif pour empêcher les morts. Belinda est plus inspirante et emballante, et j’ai de l’empathie pour sa détresse, avec une Varada Sethu moins figée.
C’est donc prenant, efficace mais assez prévisible, assez « simple » et si ce n’est pas un vrai défaut, ça n’en fait pas un grand épisode… surtout qu’il est la suite d’un autre bien plus bluffant alors.

Un bon vieil épisode de Doctor Who, en soi : ni plus, ni moins, mais c’est déjà pas mal !

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2X04
Épisode sans le Docteur et Belinda (et sans Russel T Davis) mais qui permet de retrouver Ruby Sunday et de faire un point sur sa vie post-Docteur. Et c’est abordé sous un point rarement vu jusqu’a présent puisque si Ruby à vu des choses merveilleuses et elle a aussi souvent froler la mort à plusieurs reprises et le retour à la vie normale ne se fait pas sans heurt.
C’est très agréable de retrouver Millie Gibson très à l’aise dans le rôle et capable de porter un épisode sur ses épaules et Ruby est toujours attachante et touchante.
Son retour renforce le fait que ces deux saisons ont été pensé comme une seule histoire et qu’elle aura son rôle à jouer dans le final.

Pour l’intrigue en elle-même, sans trop en dire, on est, comme les précédentes semaines, dans une histoire à tiroir, dans la lignée des thématiques de Russel T Davis et qui pourrait peut être créer un lien avec un élément vu dans 73 Yards, à voir.

Les dernières minutes rajoutent bien sur une couche sur le mystère du fil rouge.
On est déjà à la moitié de la saison (plus que 2 épisodes avant le final) et on est sur un très bon niveau, les épisodes sont palpitants avec de bons concepts. Café, croissants et Doctor Who, je passe mes meilleurs samedi matin :smiley:

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Imparfait mais intense 4e épisode, l’un de ces chapitres quasi sans Docteur qui ont donné jadis des histoires que j’aime beaucoup (Love & Monsters, Blink, Turn Left).
Ici, l’on retrouve Ruby Sunday (toujours belle et inspirée et touchante Millie Gibson) qui gère ce qu’elle met du temps à assumer être un stress post traumatique après son année brutale avec le Docteur, tant au niveau cosmique que personnel. Elle se remet en rencontrant et en se rapprochant de Conrad, streamer de 35 ans qui a été marqué par une rencontre avec le Docteur et Belinda en 2007, quand ils posaient une ancre temporelle, puis une autre durant l’année de Ruby avec le Docteur, où il a croisé aussi une bestiole dangereuse. Mais ce qui semble un bel épisode de reconstruction par l’amour prend un virage brutal pour évoquer les réseaux complotistes, la désinformation, les mouvements anti-gouvernement, les fake news avec à la base des sentiments « petits », de la rancune et de la malfaisance. Et si ça finit « bien », avec une Kate mi-glaçante mi-épique en maîtresse indomptable d’UNIT, le sentiment final est amer, car l’on voit que l’on ne peut ni raisonner, ni convaincre ni réellement stopper ce courant de pensée malfaisant, ce qui en soi est plus terrible que l’énième apparition ici inquiétante de Mrs Flood.
Et c’est intense mais imparfait, oui. Intense car le scénario de Pete McTighe est surprenant, troublant, prenant, malin et terrifiant dans l’emballement et l’atmosphère oppressante qu’il crée, et cette fin en forme de victoire à la Pyrrhuse que l’on sent satisfaisante car c’est une fiction (et la confrontation Conrad vs Docteur est, en plus d’expliquer comment ce Docteur d’avant l’épisode 1 de cette 2e saison a pu entendre parler de Belinda, elle aussi glaçante car elle signe la lutte éternelle de la bonté et de la vérité contre le mensonge et la malfaisance qui se convainquent d’être les héros de l’histoire). Mais imparfait car le final est « bien » mais trop rapide, avec aussi un emballement brutal que l’on peut comprendre mais il manque quelques clés, quelques éléments sur ce que UNIT est avant tout ça pour les gens, et des facilités d’exécution (Conrad cède facilement, son organisation copie très bien les bestioles, il n’y que lui en tête de proue et personne ne le remplace, la balance publique change après sa chute…).
Un épisode qui marque, qui fait réfléchir, qui ne fonctionne pas sur tout mais qui impacte, et qui en plus donne de la lumière à UNIT et à Ruby, avec une belle gestion de la vie difficile après Docteur.

Un épisode fort, imparfait mais crispant car ô combien contemporain, hélas.

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25 ans, plutôt : il avait 8 ans au nouvel an 2007.

Tori.

Dans les incohérences celle qui m’interroge le plus c’est le « comment » du plan de Conrad. Pour avoir une fanbase aussi complotiste et développé c’est que son podcast ne devait pas cacher ses intentions de base, dans ce cas c’est étonnant que Ruby y soit allé.

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Et il devait aussi y en avoir des indices sur son Instagram (entre deux photos torse nu)…

Tori.

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Pardon, merci !