DOOMSDAY CLOCK #1-12 (Geoff Johns / Gary Frank)

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ooohhh c’est meugnon il a sa petite tasse de café pour lire son petit livre avant d’aller au dodo dans son costume de Batman.

Elle vient d’où la lumière, dans cette image ?

de la lampe de sa batcave, cette image est d’un ridicule fou. Il y a une loupiote genre il lit au lit avec sa tasse à café, dans la batcave. Ridicule.

Ouais, mais je me demande si l’ombre de la roche est dans le bon angle …

Son Batman n’est pas beau quand même (une cage thoracique pincée)… Franchement, pourquoi ne pas avoir mis Ivan Reis sur un tel projet?

Il peut y avoir plusieurs sources lumineuses : on a clairement l’impression qu’il y en a une cachée par la tête de Batman et une devant lui (et peut-être une dans son bouquin : il n’y a pas d’ombre projetée de celui-ci sur la poitrine de Batman, qui est par ailleurs trop éclairée).

Tori.

Pas con !

Une couverture du #2 :

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Ils vont bien ensemble

Retour du Big Bad Luthor?

Why not. Mais Le Luthor actuel est aussi un bon opposant à Superman.

Premier aperçu :

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Source : www.thehollywoodreporter.com

Fallait s’y attendre à son arrivée

C’est plus fin que cela, Amigo.

Ca y est, il est arrivé le Doomsday Clock.

Si on met de côté toute la mythologie que représente Watchmen, c’est à dire le meilleur comic-book de tous les temps, ce DC débute sous forme d’hommage (mon oeil). Nous voilà plongés dans le monde de Watchmen six ans après le « Big Lie ».
Alors que Johns débute timidement, presque trop timidement, rapidement Johns prend les manettes pour avancer sur cette suite de Watchmen.

Les surprises sont au rendez-vous même si l’ensemble est assez bas du front pour recopier Jim. Le contenu du book est assez limité sur les enjeux (il y en a mais l’exposition de ces derniers manque de caractère).

Finalement, on reste dans le flou de ce que sera cet event. Et surtout sa connexion au DCU…

Par contre, j’ai été surpris par Gary Franck qui semble s’appliquer malgré ses tics (ses sourires, ses visages botoxés, etc…).

Bref, à voir…

Tu nas pas l’air convaincu…

Pour le moment, il n’y a pas beaucoup d’arguments.

Pas beaucoup d’arguments positifs, oui.
Doomsday Clock a l’immense charge d’expliquer la continuité DC, sa transition entre le Classique (post-Crisis) et le New52, puis la transition entre le New52 et l’époque Rebirth ; mais, aussi, de justifier l’utilisation de personnages mythiques d’une BD (qui n’a besoin ni de prologue, ni de suite), en leur donnant aussi d’autres aventures ; et, éventuellement, de raconter une bonne histoire.
C’est beaucoup. A la lecture du #1, c’est trop.

Pour l’instant, Geoff Johns et Gary Frank se concentrent sur l’aspect « suite de Watchmen » - seul Superman apparaît, sur quelques pages anecdotiques, et un cliffhanger qui tombe à plat ; non, les deux auteurs montent directement au front, se confrontent au vrai défi, à savoir poursuivre l’histoire d’Alan Moore et Dave Gibbons (qui se suffisait à elle-même, enfonçons une porte ouverte). Et ça ne prend pas vraiment.
Oh, Johns a bien fait ses devoirs : c’est bien cet univers-là, c’est bien ce rythme-là (même si toute la narration n’est pas similaire, heureusement), ce sont bien ces personnages-là, et il y a même quelques références actuelles… mais ça ne fonctionne pas. Johns n’arrive pas à avoir la voix des personnages, il copie ; et ne copie pas très bien.
Avec, en plus, une petite incompréhension temporelle (ça se passe en 1992, on peut envisager que c’est 6 ans après Watchmen, mais les réactions et les annexes font penser que Watchmen-l’histoire se serait passée quelques mois avant, en fait ; WTF), des personnages pas vraiment réussis (un nouveau Rorschach creux car copié, un retour sans charisme et qui piétine même le personnage, deux nouveaux clichés)… bref, ça n’est pas brillant.

Si Frank assure, le scénario patine déjà, et montre une forme de limite - donner une suite à un tel mythe, une telle marque, quand on se cantonne à un hommage en forme de copier/coller… ça ne peut pas bien rendre.
Je suis curieux de la suite, mais ça ne commence pas bien.

Bien.
Qu’ils s’écrasent la gueule avec cette ânerie.
Dommage pour Frank qui a effectivement l’air d’assurer. Mais tenter de sauver DC de sa vacuité en s’appropriant la richesse d’un univers qui se suffisait à lui-même, qui a révolutionné l’Histoire des comics, tout en chiant sur Moore, le tout pour faire un énième reboot à la con qui cèdera la place à un autre dans 2, 3 ou 4 ans… pour le fric, quoi… oui, bien fait pour leur gueule.
Qui sème l’irrespect le récolte.

Bah, ils avaient déjà semé ça avec Before Watchmen, lancé pour la même raison (le fric), mais « protégé » par un vernis artistique, en mode « non mais on ressuscite cet univers pour offrir des bonnes BD, voyez, on met des auteurs un peu indé » ; c’était déjà naze, moche et inutile.
À la limite, Doomsday Clock est plus honnête, sincère : oui, c’est pour le fric ; oui, c’est pour le buzz ; oui, c’est pour servir uniquement l’univers DC qu’ils ramènent Dr Manhattan comme Big Bad ; oui, Superman finira par le vaincre, et DC pourra recoller sa continuité sur les cadavres de ces personnages. Oui.
Mais, vraiment, je préfère cette approche plus sincère, et laide hein mais sincère, que Before Watchmen, qui jouait la vierge effarouchée alors que le fond demeurait aussi laid et commercial.

1 « J'aime »

Je pourrais te suivre s’il n’y avait pas eu la goutte de trop.
Tout pour le fric ? Ok… Mais dans le respect des auteurs à l’origine de l’œuvre. Surtout celle-ci.
Là, non, je ne peux pas. Ce que tu définis comme une approche plus sincère, je le perçois comme l’expression d’un cynisme à la vulgarité achevée.
Doomsday Clock me rend curieux, mais je n’achèterai pas. Aucune chance.