DOWNTON ABBEY (Michael Engler)

Rooooh, vous me donnez vraiment envie !

C’est l’occasion qui fait le larron : hier soir, avant d’éteindre l’ordi, je regarde ce que mon cinéma local propose, et je note qu’il le passe en matinée. Ce qui veut dire moins cher, mais aussi que l’après-midi est libre, une fois rentré (moi qui ne suis pas du matin, un cinoche vers 11h, c’est toujours bien). Donc zou. Mais c’est le troisième week-end d’exploitation, donc je te conseillerais de ne point trop tarder.

Jim

Ouais, alors, on va attendre qu’il sorte en DéVéDé, parce que je les ai tous vus en VOST (autant dire que c’est parfois un chemin de croix à trouver, le VOST au ciné), et que le prix du cinéma est très cher quand tu dois faire garder ! :wink: (et puis je suis en déplacement cette semaine)

Ouais. Vu hier soir. Alors le scénario fait penser à un épisode de Noël géant, du vrai biscuit pour fan, les perso ne sont pas vraiment « agressés » contrairement à ce qui se passer dans la série habituellement. En soit, c’est complètement dans la logique de la fin de la dernière saison, avec un happy end (enfin, un semi pour un perso, mais c’est aussi dans la lignée de la série).
J’ai vraiment trouvé ce film rigolo, qui dénote un peu, car les domestiques sont beaucoup plus pro-actifs. C’est presque de l’humour burlesque, en fait, mais crédible par les convenances de l’époque. Et c’est quand même assez dense, pour un scénario qui ne part sur pas grand chose (qui crée du chambard quand même), c’est assez épatant. Au démarrage, avec tous les perso, il a fallu quand même que je suive correctement.
En tout cas, ça m’a aussi permis de fouiner dans la généalogie de la royauté britannique.

Dans la série, une seule année.

Hop dans la foulée je me suis regardé le film. Même avec un écart très faible avec la vision de la série, la différence se sent et les retrouvailles sont bel et là. Le budget est là pour mettre en valeur une série déjà assez magnifique en soit.

J’aime beaucoup comment le film rejoue certaine partition (l’ouverture qui est un copié/collé du début du 1er épisode) et comment elle s’appuie encore sur manière délicate de tracer parallèle et point commun pour les personnages. Le plus impressionnant ici étant la relation entre Tom et Lucy.

Après le film se heurte au même souci que les oeuvres cinématographique faisant suite à des séries. Il faut trouver des explications pour justifier la présence de tout le cast. Ca fonctionne bien ici pour ce qui est d’Edith, c’est beaucoup plus grossier pour ce qui est de Carson (qui a guéri miraculeusement de sa maladie de Parkinson au passage). Je sais pas si à terme cela suffira pour les suites (sans compter le fait que si l’écart temporel est toujours aussi court va falloir justifier certain vieillissement d’acteurs et actrice de plus en plus problématique vis à vis de l’age de leurs personnages).