DRAIN (Cebulski / Takeda)

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Petite question : c’est sorti aux States ça avant ?

Et voilà ce que je disais rapidement pour :

  • le tome 1

Des histoires de vampires, on en a lu à toutes les sauces, et Cebulski ne cherche pas vraiment à renouveler le genre. Il mêle plutôt habilement les flashbacks à la manière d’un Highlander ou d’un Entretien avec un vampire, avec le côté vengeur du Punisher ou de Blade. C’est la faiblesse et la force du livre, car la première partie est bien rythmée, mais la deuxième fait trop répétitive avec des scènes similaires de présent et de passé.

Cela lui permet quand même de nous en montrer plus sur les deux personnages principaux, et d’y ajouter une touche sensuelle (dois-je vous rappeler qu’on parle de vampire tout de même) pour flatter l’œil du mâle. Et il est particulièrement bien aidé par les dessins de Takeda, à la forte influence asiatique (pas surprenant quand on connait le passé de l’auteur), qui associe joliment glamour et violence. Par contre, les pages sont un peu gâchées par le systématisme de son effet brouillé en arrière plan.

  • le tome 2

Après une alternance de passé et présent dans le tome #1, Cebulski réalise l’un des combats les plus longs que j’ai pu lire dans un comic-book, soit plus de 30 pages d’affilé (sans compter la baston des premières planches) ! Il est donc évident que cette histoire de vengeance tient sur un timbre-poste ce qui est de toute façon complètement assumé par l’auteur puisqu’il va directement à l’essentiel. Il a ici un dessinateur qui sait rendre ses dessins dynamiques et créer du mouvement avec intensité. C’est encore plus sanglant et violent, avec quand même une élégance certaine (et même du glamour un peu dénudé) au milieu de toute brutalité bestiale. Takeda a également laissé de côté les effets brouillés, ce qui n’est pas plus mal étant donné la somme de détails que peut contenir une case.

Oui, c’est une mini-série Image publiée entre 2006 et 2008.