EDWARD JOHN TRELAWNAY t.1-3 (Dieter / Éric Hérenguel)

Librement inspirée du destin du véritable Edward John Trelawny, qui déserte la marine anglaise pour rejoindre les forces françaises au début du XIXe siècle, la série Edward John Trelawnay transpose sa vie dans un univers à cheval entre la fantasy et le steampunk. On y retrouve un héros rencontrant tribus bigarrées en guerre, créatures monstrueuses et princesses diverses, dans une évocation qui n’est pas sans rappeler, de manière lointaine, le John Carter de Burroughs.

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Pour plus d’info sur le personnage historique, c’est ici :

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Au scénario, on retrouve Dieter, dont j’ai récemment évoqué le travail en commentant la série Janet Jones Photographe, également chez Delcourt. Ici, il s’éloigne un peu de la chronique à dimension humaine qu’il affectionne sur d’autres séries, pour se livrer à l’exercice de la grande aventure. Ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à ses personnages, même si son héros, en grande gueule triomphante, tarde à devenir sympathique.

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Au dessin, Éric Hérenguel, qui vient à l’époque de se faire remarquer pour le diptyque Carnivores, chez Zenda. Il quitte pour l’occasion l’univers urbain pour dessiner des déserts, des dirigeables et des villes d’un exotisme saisissant. Peut-être plus attaché à la beauté de ses cases qu’à la narration, il se laisse parfois emporter dans le dessin d’une belle case, et ça nuit à la fluidité du récit. Ces choses-là s’arrangeront dans les deux tomes suivants, on y reviendra.

Jim