EMPYRE #0-6 (Al Ewing, Dan Slott / Valerio Schiti)

C’est vrai, quoi.
Les fans tout court sont drôles.

Jim

Non je raconte comment les gens changent d avis sans raison.
Qu on soit pas cool avec moi… c est pas ce qui m emmerde sur le coup.
C est qu on passe sur un même morceau de je deteste à j adore en masse… (c est bien le nombre qui m ennuie… )
Et par contre je retiens les conneries …
Parceque qu on aime pas ce que j ecoute… bon c etait assez commun à l epoque… ni ce que je lisais… j adorais Scarce qui ne manquait pas de donner des avis negatif sur Captain America (surtout dans Ghost Reader)… ca me gene pas… ca me gene plus quand apres la personne dit qu elle a toujours aimé…
Un peu comme le Shoegaze ou Slowdive qui étaient mauvais dans les 90’s et là c est trop coolll de les ecouter…
On peut changer d avis… mais y a un opportunisme aussi… une marchandisation du gout (pour plaire aux lecteur mais dans la vie de tous les jours pour faire « comme tout le monde ») qui m agace…
Franchement qu on soit pas d accord avec moi… J ai un peu l habitude… si j ai eu un défaut la dessus c est pas de se sentir persécuté mais plus à une époque d avoir cultivé cela … genre un groupe devenait trop populaire et « c etait plus bien »…
Je pense pas avoir un sentiment de persecution… (sinon peut etre que j aurais toujours adoré xmen même communautarite)… non j aime pas la forme d opportunisme dont je te parle et qui est répandu…
et malgré mes nombreux fanatisme, je pense essayer de regarder justement ce qui est du fanatisme… et justement je trouve que beaucoup de fans xmen/Spidey ne le font pas (surement car Xmen a toujours été plus ou moins populaire et que ca evite de se remettre en question)…
De plus en général, c est moi qui met le sujet sur la table… si j etais persécuté c est vous qui le mettriez… J aime bien mettre la petite pique sur les mutants… ce st aussi un peu mon « role » sur les forums… il faut bien en jouer un… quitte à surjouer.

Bim! Bam! Boum! La guerre est déclarée ! Et si elle a un parfum de comics « à l’ancienne », il fleure très bon, pour moi.
Al Ewing et Dan Slott ont préparé leurs pions dans Empyre Avengers #0 et Empyre Fantastic Four #0, ils enchaînent maintenant ; au point que ces préludes sont complètement indispensables, d’ailleurs. Bref. Comme dit, j’ai l’impression ici de lire des comics comme ceux que j’ai connus à mes débuts, quand Kurt Busiek gérait Avengers et Iron Man. Des aventures très référencées, mais habilement présentées aux novices, avec du dynamisme mais des rebondissements prévisibles.
C’est peut-être ça, au fond, qui gêne les critiques négatives : évidemment qu’on sent depuis le début que les Cotati ne sont pas « corrects » ; évidemment que les Avengers sont un peu neuneu de tomber dans le panneau ; évidemment que Captain Marvel va avoir un gros rôle chez les Kree vu son récent retcon sur son origine ; évidemment que Hulkling est un peu effacé, et que Quoi est maintenant écrit comme un extrémiste violent.
Oui, c’est ultra-prévisible, et assez binaire ; mais, hé, j’ai envie de dire que c’est un peu la base des gros événements DC et Marvel, non ? Et qu’on ne me parle pas de Civil War : le côté Stark est immédiatement présenté comme des fascistes « méchants », hein.
Empyre « assume » son côté binaire et old school, mais le fait bien. Ca me plaît. Ca tape, ça rebondit, ça gueule, ça s’entraide, c’est épique, et c’est efficace. Valerio Schiti livre de très belles planches, les passages de flambeaux sont épiques, et ça fonctionne.

Je suis dedans.

Bon, à force de vous lire et surtout de voir s’exprimer le sentiment d’assister à quelque chose de classique, avec cette touche old school qui me plaît, j’ai décidé de tremper mes lèvres dans la coupe et de goûter à cet Empyre. Et c’est vachement chouette, en tout cas au début, puisque je réagis juste après ma lecture de l’Empyre Avengers.

Le truc impressionnant, dans le scénario d’Ewing, c’est sa franche lisibilité. Tout est expliqué, d’une manière super simple (le recours à l’astuce du rêve est bien entendu éprouvée, voire éculée, mais il sait en tirer l’essentiel), avec juste ce qu’il faut de flash-backs et de notes de bas de case (autant de trucs que j’apprécie beaucoup).
Surtout, il y a une caractérisation formidable. Ewing articule l’épisode autour de Tony Stark, de son rapport à la magie et à la foi, mais ça va même au-delà de ça : il y a des jeux de lettrage qui mettent clairement en évidence les doutes qui l’étreignent, mais des doutes qui ne l’affaiblissent pas, au contraire qui semblent le renforcer, le rassurer (y a-t-il un subplot là-dedans, on va voir…).
La présentation de personnages, de concepts et d’idées (les Cotati, la guerre, Mantis, Sequoia…) se fait avec souplesse et naturel, tout est fluide, c’est limpide. Les doubles pages (magnifiques) participent de cette présentation, et notamment l’arrivée du Swordsman est splendide. Tout le récit se veut un hommage aux grandes heures de la série Avengers, de Stan Lee et Jack Kirby à Steve Englehart en passant par Roy Thomas et d’autres, et ça passe tout seul, sans acoup.
Je rajouterai que quelques pages suffisent à Ewing pour animer un groupe de Vengeurs qui ressemble… aux Vengeurs. Brillant.

Jim

Je viens de lire le prologue consacré aux Fantastiques, et c’est bien sympa aussi.

Dan Slott choisit de raconter une véritable aventure du quatuor (et de ses satellites), et ça fonctionne plutôt bien, avec des idées intéressantes (la crise économique cosmique qui fait écho à ce qu’on vit en ce moment, la sœur du Grandmaster…), un sens du rythme plutôt pas mal, plus de questions que d’affirmations (en cela, il est aux antipodes d’Ewing, qui énonce des faits pour éclairer le parcours du lecteur…), et une bonne dynamique du groupe. Comme son estimé collègue, il éclaire les zones d’ombre (par exemple, le « plâtre » de Ben…) et rend l’ensemble assez accessible, tout en faisant des clins d’œil au passé (le match contre Torgo…) qui font plaisir au vieux lecteur sans déstabiliser le nouveau.
Vraiment très sympa, même si j’ai une petite préférence pour l’exposition presque épique de l’épisode des Vengeurs. Mais voilà deux bons prologues.

Jim

J’ai préféré le prologue FF car l’Avengers m’a un peu gêné pour la facilité de rejoindre et croire Quoi, malgré les doutes légitimes. Mais je n’ai jamais rien lu sur lui, donc je ne connais pas les a priori de l’équipe sur lui.
Content que ça plaise. :slightly_smiling_face:

Moi j ai préféré avengers pour les mêmes raisons que Jim. FF semblait un peu à coté du sujet.
Pour Quoi, y a rien a vraiment lire… c est Celestial Madonna saga et Celestial Quest (si tu arrives à la fin) mais il est jeune, de memoire dans quest… On savait que Thor lui rendait visite jeune…

Je flaire le subplot. Mais je n’ai pas encore lu la suite, donc je me trompe peut-être.

File lire les épisodes d’Englehart, mécréant.

Jim

J’ai du mal à me mettre à lire de l’old school, j’avoue ! Alors que je suis friand de la reprise du style.

surtout en plus quand c’est du old school bien chiant à la lecture.

Tiens, quelques informations (fraîchement mises à jour) :

Avengers: The Celestial Quest, par Steve Englehart

Ben, n’écoute pas ce que le méchant Victor raconte.

Jim

Merci !

De rien.

Jim

les (mauvais) conseilleurs ne sont pas les payeurs :wink:

et pourtant

Ben autant je suis pas d accord avec toi sur la saga des 70’s la saga de la madonne… autant la Celestial Quest… ouais c est chiant à lire…
Bon je l ai lu il y a 10-12 ans en singles… ca a été dur…
Et c est justement le old school non oldies qui est dur…

Ouh, c’est bon, ça.
Dan Slott et Al Ewing (a priori plus impliqué sur ce numéro dont il fait le script seul) livrent un très bon épisode, où les forces se rassemblent, où les événements se clarifient, où tout va bientôt exploser.
Reed Richards retrouve un Tony Stark déprimé après s’être fait « avoir » par les Cotati chez les Avengers, et Iron Man a du mal à remonter. Ben Grimm aide à préparer la défense du Wakanda face aux Cotati, car Black Panther a compris que Quoi veut utiliser le Vibranium pour infecter toute la planète. Enfin, Hulkling tente de gérer son statut de roi en disposant de ses forces malgré l’avis difficile de ses conseillers. Mais si Mantis rejoint Black Panther pour envisager une mission diplomatique, on apprend que la cheffe des Kree est une Skrull, et en fait la grand-mère de Hulkling ! Qui entend anéantir les Cotati et redonner de la puissance à l’alliance, a priori avec l’aide de Captain Glory…
J’aime bien, oui. Bon, il est clair que le passage au Wakanda est inspiré par Avengers : Infinity War, tant sur les looks des personnages (Shuri notamment), que sur l’attitude des Wakandais (notamment leur cri de guerre), ou encore la façon dont les Cotati attaquent (et qui rappellent les monstres de Thanos). Ce n’est pas grave, mais ça fait « gros ».
J’ai bien plus préféré le reste, notamment la dépression de Tony, l’arrivée de Mantis, et surtout le traitement de Hulkling, tellement « rabaissé » que je pense que les auteurs nous préparent un gros truc. Le final est directement en lien avec le one-shot Lords of Empyre sur Hulkling, et ça surprend autant que ça donne envie de lire la suite !
J’aime toujours ce bon sentiment old school, cette maîtrise de la continuité, cette bonne gestion des personnages et des rebondissements. Valerio Schiti livre de très belles planches, fluides, souples et chaleureuses, très adaptées.

Vivement la suite !

Tu es plus enthousiaste que nos amis ricains.

Là bas, au mieux cest passable, au pire c est le plus mauvais Event marvel de la decennie

Ca me fait toujours sourire ce genre de déclaration. Le « pire event Marvel de la décennie », c’est revenu très, très souvent…^^

D’autant plus que la décennie ne fait que commencer donc c’est un peu hâtif…