ESCOBAR, LE DERNIER MAYA t.1-2 (Stéphane Louis)

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Le dessin de Louis est comme toujours très agréable à l’œil !
Le personnage de Carmen me fait d’ailleurs penser un peu à l’héroïne fétiche de Louis : Tessa. Elle sont toutes aussi intrépides l’une que l’autre.

Utiliser les légendes mayas pour nous conter ce récit est divertissant et plutôt original. Je n’ai pas souvenir que ce soit un thème très souvent abordé dans la Bd en général.

L’alternance passé / présent est bien faite. Le lecteur ne sent pas perdu. Le scénario tient la route. En gros, une bonne surprise que je n’attendais pas en cette période estivale souvent morose en terme de sortie Bd. :smiley:

Merci les gars! Le tome 2 arrivera en Octobre!:wink: Plein de surprises dedans;)

Bienvenue sur Sanctuary ! :smiley:

Octobre, bon ben faudra se montrer patient alors ! Ça me fait penser que je n’ai pas encore lu le dernier 42 :astonished:

@+ sur le forum !

Merci;)
j’ai posté une page sur mon blog;)
tessa-42.blogspot.fr/2012/04/esc … he_05.html

Escobar était dans ma pile des trucs à lire depuis quelques temps, mais bien entendu, j’ai un peu traîné à le lire. C’est en échangeant des mails avec Loulou que je me suis dit qu’il faudrait peut-être que je lise sérieusement l’album, au lieu de me contenter de regarder les planches avec de grands yeux.

Bref.

Hé bien j’ai bien aimé.
Bon, le ton plus « sérieux » que Tessa me convient assez bien, correspond davantage à mes goûts personnels, d’autant que ça a un côté « super-héros / fantasy » qui me plaît. C’est plus dans mes univers, quoi. Donc je suis bien rentré dans l’univers, lecture aisée, souple, tranquille.
Alors bon, y a des tas de trucs qu’on voit arriver de loin. Donc sur ce plan-là, j’ai trouvé l’approche prévisible. A contrario, ce qui est plus surprenant, c’est le vilain (et son rapport à la ville), ainsi que les flash-backs, qui sont bien amenés et cassent un peu, justement, les attentes du lecteur (en tout cas, les miennes). Donc c’est pas mal du tout. En plus, comme Loulou le dit quelque part dans cette discussion, c’est un peu « sa soupe » à lui, quoi, donc on sent la création d’un espace de liberté. Tout à fait légitime, et assez accueillant pour le lecteur.
Parmi les choses que j’ai réellement appréciées, j’ai beaucoup aimé le dialogue off entre Hijo et les touristes (en fait, les touristes, c’est un peu comme les lecteurs : ils sont bien accueillis, on se moque un peu d’eux gentiment, on invente une mythologie, et ils repartent souriants. En tant que lecteur, c’est la même chose, j’ai l’impression), qui sont super fluides, qui donnent plein d’informations et qui sont faciles à identifier malgré l’absence de supports visuels (visages…). Super efficace.
La montée est pas mal, même si j’aurais bien aimé un premier combat réellement dangereux pour montrer Escobar en « mode pouvoir » (un peu comme dans les James Bond, où James affronte un sbire costaud avant d’affronter le boss de fin de niveau, pour bien donner une idée des enjeux), et même si je m’attendais à une fin de tome 1 en mexican stand-off entre Escobar et Rosario. En échange, j’ai autre chose, qui est pas mal, qui lance des pistes aussi, c’est donc intéressant. Et le cliffhanger de fin laisse quand même sacrément dans l’attente (comme le dit la postface de Corteggiani, super sympa).
Parmi les petits bémols, je dirais, pour chipoter, que je préfère la gestion des onomatopées dans Tessa (plus de formes, plus de couleurs…) et que les récitatifs de narrateur omniscient (pour dater les flash-backs, par exemple…) je les aurais bien vus dans une autre couleur, comme dans Tessa / 42, me semble-t-il.
Mais c’est du chipotage (et puis, le lettrage, c’est une fixette chez moi…), mais dans l’ensemble, Escobar, c’est vraiment quelque chose de sympa. Les personnages sonnent assez bien, ils ont des voix assez différenciées. Les bulles de pensée fonctionnent pas mal non plus (et pourtant, c’est un vieux procédé que les scénaristes tendent à éviter, mais là, c’est très fluide), même si perso, j’en aurais mis moins. Mais elle balancent plein d’infos.
C’est d’ailleurs un des points forts : on n’est pas perdu, tout est bien expliqué, bien cadré, le lecteur est pris en main, sans être malmené, c’est très accueillant (j’ai pas d’autre adjectif).

Bref, le tout s’appuie sur de l’ésotérique, mais la BD en elle-même est un récit d’aventure vraiment ouvert au lecteur de mainstream franco-belge. Vraiment, très agréable.

Jim

Je suis tout rouge, et tout ému mon Jimbo;)

La critique de Escobar, le dernier Maya T.2 (simple - Le lombard) par damss est disponible sur le site!

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