Espions de varsovie (bbc)

A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, le nouvel attaché militaire de l’Ambassade française de Varsovie est le Colonel Jean-Francois Mercier (David Tennant), un héros militaire de la guerre de 14-18. Il se retrouve plongé dans un monde de trahisons et d’intrigues dans les salons diplomatiques mais aussi dans les ruelles sombres de Varsovie. Mercier possède un réseau d’espions et va se retrouver pris dans une angoissante situation quand la vie de l’un d’entre eux est en péril.
En même temps, le bel aristocrate tombe amoureux d’Anna (Janet Montgomery), une avocate parisienne de la Ligue des Nations. Leur histoire compliquée s’intensifie alors que les chars allemands traversent la Forêt Noire, en route vers la Pologne…

[quote]REALISATEUR

Coky Giedroyc (Blackpool, The Hour)

SCENARISTES

Dick Clement & Ian La Fresnais d’après le roman d’Alan Furst

DISTRIBUTION

David Tennant, Jane Montgomery, Sebastian Stegmann…

INFOS

Mini-série britannique/américaine/polonaise
Titre original : Spies of Warsaw
Genre : espionnage/guerre/romance
Format : 2 épisodes de 90 mn
Année de production : 2012[/quote]

Un court teaser :

Bientôt sur BBC America :

Histoire classique mais intéressante, couplé avec ce très bel homme et talentueux qu’est David Tennant je ne peux qu’en être… il a pris un coup de vieux en tout cas, c’est cela d’être papa, mais ça lui donne encore plus de charme. :smiley:

Teaser :

[size=200]INTERVIEW DE DAVID TENNANT[/size]

ça a déjà été diffusé?

Ca a déjà été diffusé en Angleterre, ça passe en ce moment sur BBC America et en France, ça sera sur Arte.

cool.je vais donc attendre Arte

Diffusion de l’intégrale de la mini-série le vendredi 17 mai sur Arte à 20h50.

J’ai vu le premier épisode, et pour l’instant - c’est-à-dire à mi-parcours quand même - c’est assez décevant : une histoire extrêmement convenue, une mise en scène plan-plan et un rythme de grabataire ; le tout se déroulant dans une atmosphère évanescente.

Je dirais que que ce premier épisode m’a donné l’impression d’être la répétition d’un épisode de l’émission Au théâtre ce soir, un épisode plutôt mal filmé.

Dommage.

Et cet musique d’ascenseur qui ne s’arrête jamais est très pénible.

Le second épisode n’arrange rien à l’affaire, malheureusement.

Pour les retardataires et les curieux, et ceux qui voudraient se faire une opinion par eux-mêmes et qui auraient la chance de bosser à la maison ou d’être en vacances, je signale que les deux épisodes sont rediffusés lundi 10 et mardi 11, à 8h55 du matin, sur Arte.
C’est un peu mes débuts de journée, ça, le petit café du matin, donc je crois que je vais faire durer le café.
Moi, j’ai pas détesté la série, j’y reviendrai à cette occasion, tiens…

Jim

Très rapidement, parce que je suis en retard sur pas mal de choses, y compris et surtout sur le sommeil…

J’ai bien aimé Espions de Varsovie parce que c’est une entreprise de déglamorisation du métier d’espion. Tout simplement.
J’ai pas lu le roman, donc je ne peux présager des intentions premières, mais ce que j’ai vu dans le téléfilm, c’est une intrigue convenue dans laquelle un personnage fatigué voit la lourdeur de la machine administrative ruiner tous ses travaux. D’une certaine manière, en cela que c’est un récit de l’attente, de la longueur, des mécanismes procéduriers, de l’accumulation de petits riens qui ne pèsent pas, c’est un peu comme le Munich de Spielberg : la description d’un métier de l’ombre fait plus d’ingratitude que de danger.
Mais à la différence des héros de Spielberg qui s’accroche à des idéaux parce que sinon ils coulent, Jean-François, le personnage central, décide de consacrer son énergie à autre chose. Il fuit le vide de sa vie d’espion parce qu’il voit que ça ne marche pas. Et il se consacre à son amour et c’est comme ça qu’il remplit sa vie.
Dès lors, tout l’aspect technique de la narration (dont on peut, si on est mauvaise langue, y sentir l’influence de la co-production française…), sa lenteur, sa musique, participe ça ce jeu de vide et de remplissage. Le métier d’espion, c’est de la lenteur, des silences, des attentes, des fébrilités contenues. Et le rythme lent, mou peut-être (mais les acteurs sont très bons…) renforce cet aspect. Et les musique, entêtantes, agaçantes, entre jazz sirupeux facile et musique d’ascenseur, ça sert aussi à souligner l’émergence, l’irruption, même, d’une petite vibration. La musique est connectée au jazz, à la scène souterraine parisienne, aux tensions sexuelles à mi-mots autour d’une table, et sont l’indice que quelque chose qui vient remplir une vie qui sonne creux.
C’est pas un thriller d’espionnage, en tout cas pas dans la version filmée. C’est le portrait d’un attaché d’ambassade qui remplace lentement l’espion en lui par l’homme amoureux.
Et dans ce sens, tout concourt à raconter cette histoire, le rythme, l’illustration sonore, les acteurs…

Jim