ETERNALS #1-12 (Kieron Gillen / Esad Ribic)

Seulement avec des arguments et, souvent, avec l’espoir que ça change. :slight_smile:

Auquel cas il arrêtera effectivement au numéro 25. Ou 30 si jamais le Black Knight montre le bout de son nez.

Jim

Moh non.
Si Black Knight apparaît, même une case, je continue jusqu’à la fin et je lance une pétition pour que ça revienne.
Pour entretenir l’espoir.

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(W) Kieron Gillen (A) Esad Ribic, Guiu Vilanova, Matthew Wilson (CA) Esad Ribic, Jim Cheung, Todd Nauck
It is Eternal indoctrination to eliminate excess deviation. But can our small group of Eternals overcome such programming when living in a city of Deviants? We’re about to find out as, for the first time ever, Eternals fight for Deviantkind.

RATED T+
In Shops: Jan 19, 2022
SRP: $3.99

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Ah, pas mal.
Kieron Gillen m’a semblé clairement moins bon et enlevé depuis la fin du #6 et ce changement fort chez « nos » Eternels. Il se reprend quelque peu ici, en évacuant les affaires courantes, livrant un moment d’émotion mais aussi un cliffhanger réussi, bien que dicté par Marvel.
Thanos et une super-équipe d’Eternels attaquent Lemuria, pour récupérer Phastos - car Thanos est « incomplet » et, ayant été ramené par Phastos, il a besoin de lui pour s’améliorer. Mais Phastos peut être vivant ou mort. Grosse bagarre, donc, et Thanos menace l’amant Déviant de Thena. Il le laisse vivre, attaque et tue Phastos, qu’il entend ressusciter à sa main. Les envahisseurs partent, Kingo a des éléments de Phastos sur l’étrange nature mi-Eternel, mi-Déviant de Thanos. L’amant de Thena « dégénère », et elle le tue par instinct automatique. « Nos » Eternels décident d’aller plus loin dans les recherches sur la nature Déviante, mais Lemuria refusera. Ils rejoignent Ajak et Makkari, qui savent qu’il y a des réponses… dans l’Avengers Mountain, à savoir le corps décédé d’un Eternel utilisé comme foyer des Avengers !
C’est bien, oui. Kieron Gillen gère bien ses personnages, son rythme, et l’ensemble se lit agréablement. J’apprécie le moment d’émotion fort entre Thena et son amant. Le sort de Phastos est expéditif, Thanos demeure très bourrin, mais… mais ça se parcourt agréablement. Le final prépare le futur événement Marvel, ça reste très « visible » mais au fond ça a du sens.
La lecture est donc bonne, mais… mais Esad Ribic ne fait pas tout ! Ses planches sont belles, mais il est aidé par Guiu Vilanova. Ce dernier livre de jolis dessins, mais les deux styles sont bien différents, et ça sort un peu de la lecture.

Un ensemble agréable, dont le scénario se reprend, même si le graphisme est irrégulier.

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Rian Gonzales :

Marvel honore les personnalités historiques des couvertures du Mois de l’histoire des femmes : et on m’a demandé de faire Sersi en tant que Cléopâtre pour Eternals #10 !! 🥰💖 Cela signifie beaucoup pour moi et je suis super honorée ! J’espère que vous l’aimerez aussi, c’était une invitation tellement amusante ! 🙂

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(W) Kieron Gillen (A/CA) Esad Ribic, Matt Wilson (CA) Rian Gonzales, Kyle Hotz, Salvador Larroca
Look for more information on this title in future issues of Marvel Previews.
In Shops: Mar 09, 2022
SRP: $3.99

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Y a des têtes bizarres, quand même.

Oui.
Je l’aime bien et je le défends, Esad Ribic, mais… oui.

Ah, je parlais d’Esad Ribic à l’instant. À quelqu’un qui n’y connaît et pour parler de tout autre chose…

Jim

Carole, on dirait Red Crow jeune dessiné par RM Guera.

Le fond est bien. Mais je suis un peu moins « dedans », et je trouve l’ensemble un peu plus poussif qu’au début.
Ici, l’on suit essentiellement deux événements. D’une part, plusieurs Eternels qui s’introduisent discrètement dans l’Avengers Mountain, en profitant d’une diversion de Circé. Iron Man se méfie d’elle, Namor va la confronter et une séduction intense s’enclenche. En parallèle, Ajak / Makkari / Kingo / Sprite errent discrètement dans la Montagne formée du corps d’un Céleste, leur dieu. Ils sont « captés » par la gamine Starbrand, mais Sprite l’occupe en se faisant passer pour un ami imaginaire. Ajak parvient à ranimer le fantôme du Céleste, et envoie Kingo « occuper » les Avengers.
Enfin, ailleurs, Druig conseille Thanos, qui menace Phastos pour savoir pourquoi il est revenu incomplet. Phastos confirme qu’il n’a pas « su » le recréer pleinement, car seuls ses parents ont su comment le créer. Thanos va confronter ses parents, les tuent, les ressuscitent, les torturent, et en vient à ordonner la mort de 10.000 personnes pour les pousser ; sans réaction. Mais Thena et Ikaris sont sollicités par la Machine pour s’en occuper.
Bon, ça se lit bien, hein. Kieron Gillen gère bien ses personnages, son intrigue a du sens. Il « travaille » ici la foi d’Ajak, et l’on comprend finalement l’hérésie que représente l’Avengers Mountain pour elle ; ça fonctionne, oui. Idem pour les passages sur Thanos, durs mais efficaces et légitimes.
Mais dieu que c’est long. Mais dieu que c’est lent.
J’ai eu du mal à avancer, je trouve que le récit manque de rythme, de dynamisme. Tout est pépère, tout est trop posé, trop calme, trop figé. Il y a des événements, mais tout est dans un faux-rythme désagréable à suivre. Esad Ribic y participe sûrement, avec son style épique mais très figé. Et quand ça ne bagarre pas « follement », ben c’est quand même bien trop immobile, tout ça ; surtout que plusieurs visages sont ratés.

Je reste client de la proposition, mais il y a ici un faux-rythme très peu approprié et très désagréable.

(W) Kieron Gillen (A) Guiu Villanova, Matt Wilson (CA) Esad Ribic, Salvador Larroca, Emanuela Lupacchino
• The Avengers are done with secrets and demand the Eternals explain themselves!
• But the Eternals have other plans, as Ajak has made contact with her Celestial god!
• But will she receive the answers she’s been searching for?
• Doesn’t look like it…
RATED T+
In Shops: Apr 13, 2022
SRP: $3.99

Oh, belle reprise.
Kieron Gillen m’avait déçu sur les précédents numéros, mais il se reprend très bien ici. Ca fait plaisir !
On voit ainsi les Avengers qui voient l’infiltration dans l’Avengers Mountain. Ajak tente de communier avec l’esprit du Céleste mort, mais doit le « forcer » à lui parler en s’en prenant physiquement au spectre, qui finit par lui parler, mais elle n’apprécie pas son discours. Kingo se fait passer pour un super-vilain « nouveau » face aux Avengers, alors que l’attaque de Thanos sur une petite ville innocente pour forcer ses parents à révéler les secrets de sa naissance change la donne. Thena et Ikaris y vont, sont rejoints par Gilgamesh et sauvent la ville d’une manière originale. Certains Avengers viennent, ça part en bagarre pour gagner du temps pour Ajak, alors que Kingo s’en prend plein la tronche par Cap’ et Black Panther. Thanos et Druig pénètrent dans l’esprit d’A’Lars, en brisant toutes ses défenses mentales et cela n’annonce rien de bon…
Très belle reprise, oui. Kieron Gillen donne du rythme, de l’intensité, du dynamisme et de l’épique dans un récit très efficace. La gestion de la catastrophe est prenante, Kingo est cool, Ajak est crispée et troublante, et l’ensemble se lit avec grand intérêt. Il y a de nouveau cette veine mythologique, cette puissance iconique qui fonctionne très bien avec les Eternels.
Tout ça est très prenant et agréable, et je suis content de revoir du niveau ici. Dommage qu’Esad Ribic soit remplacé par Guiu Villanova, au style bien plus « faible » mais qui fonctionne. Ce n’est pas « beau », mais ça fait le job, et c’est dynamique.

Une très belle reprise, bien épique et intense. Cool !

ETERNALS #12

Written by: Kieron Gillen.

Art by: Esad Ribic.

Covers by: Esad Ribic, Nao Fuji.

Description: Thanos makes his final moves to destroy our world. Can the Eternals settle their differences with the Avengers in time to do anything about it?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: May 18.

Très bonne conclusion.
Kieron Gillen retombe très bien sur ses pieds dans ce final réussi, qui se paye en outre le luxe de bien ouvrir sur le futur événement Judgment Day. Bien joué !
On a ainsi une succession de rebondissements intenses : les Eternels continuent d’occuper les Avengers, alors que Ajak, aidée par Makkari, interroge / torture le spectre du Céleste mort. Elle apprend que seuls les Déviants sont « vraiment » importants, car leurs gènes permettent, lorsqu’ils copulent avec les Humains, de « stabiliser » le gène de surhumains laissé sur Terre. S’il y a des super-héros, des super-êtres, c’est grâce aux gènes Déviants ; et c’est ce que les Célestes voulaient. Enervée, Ajak se libère sur Thor mais Thanos « sort » de l’esprit de Mentor, et comprend qu’il ne peut pas se reconstruire « entièrement » : il s’est changé, au fil des années, et est désormais unique. Il en prend acte, et libère l’arsenal d’Uranos pour anéantir la Terre. Les Eternels filent gérer ça, en abandonnant les Avengers, et la grosse bagarre commence. Finalement, Thanos s’en prend à Druig qui a averti ses copains, mais Druig avait préparé un piège dans l’arsenal, avant que Thanos coupe sa mémoire pour qu’il le serve ; Thanos est piégé, Druig gagne et est même élu Prime Eternal ! Circé explique durement la situation aux Avengers, alors que Druig pousse la Machine à déterminer « où » les gènes Déviants mêlés aux Humains sont les plus présents… et c’est à Krakoa, car le pinacle des surhumains terriens, ce sont les Mutants ; qui viennent de coloniser Mars. Un bel exemple de Déviance Excessive, ce qui provoque en principe l’intervention mortelle des Eternels !
C’est très bien, oui. Kieron Gillen achève sa bonne et longue saga sur Thanos et les Eternels, avec humour, finesse, vista et intensité. Il y a même une belle émotion quand, à la fin, Ikaris est appelé par la mère de l’enfant qu’il voulait protéger, et qui est mort pour le ressusciter. Le twist sur Druig est bien fichu, Thanos est bien traité, les Avengers sont « en dessous » mais ça a du sens.
Kieron Gillen maîtrise ainsi bien sa barque, et livre une belle conclusion à ses intrigues… mais, aussi, livre un beau prologue à Judgment Day ! J’étais circonspect autour de ce lien entre Déviants et Mutants, mais ça a du sens avec le retcon de Jason Aaron dans sa première saga d’Avengers. Gillen va au bout de l’idée, ça fonctionne, et ça donne même un aspect « mythique » aux Mutants, qui fonctionne bien avec la mythologie lancée par Jonathan Hickman dans X of Swords.
Esad Ribic retrouve un très bon et très fort niveau, avec moins de visages étranges. C’est fort, intense, puissant et cool !

Un très bon numéro, pour une très bonne conclusion et une super ouverture. Top.