Les one-shots de Gillen sur les Éternels continuent (permettant de combler l’absence occasionnelle de la série régulière entre deux arcs), se penchant cette fois-ci sur l’autre mouton noir parmi eux, l’ancêtre de Thanos (Uranos).
ETERNALS: THE UNDYING #1
KIERON GILLEN (W) • RYAN BODENHEIM (A) • Cover by ANDREA SORRENTINO
Thanos is now ruler of the Eternals ! But believe it or not… he’s actually not the worst leader that the Eternals’ society has ever seen. No, that honor belongs to someone even more horrific. Thanos is evil, yes, but who was the original evil from whom all Eternal evils descend? Meet Uranos, the Undying. And may the Celestials have mercy on your souls.
(W) Kieron Gillen (A) Ryan Bodenheim, Edgar Salazar, Chris O’Halloran (CA) Andrea Sorrentino
Thanos is now ruler of the Eternals! But believe it or not…he’s actually not the worst leader that the Eternals’ society has ever seen. No, that honor belongs to someone even more horrific. Thanos is evil, yes, but who was the original evil from whom all Eternal evils descend? Meet Uranos, the Undying. And may the Celestials have mercy on your souls.
Rated T+
In Shops: Mar 16, 2022
SRP: $3.99
Fort sympathique, mais un peu « poseur » ou descriptif, bien que cela reste agréable.
Kieron Gillen surfe ainsi sur l’actualité de sa série, avec désormais Thanos en Prime Eternal, Druig en conseiller. Ici, Thanos va rencontrer Uranos, « grand-père » de Druig et finalement grand-oncle de Thanos. Kieron Gillen réécrit ici la guerre Kronos VS Uranos, avec Uranos qui ne voulait plus « conquérir le monde », comme initialement, mais provoquer un génocide des Déviants… puis de toute vie. Véritable extrémiste, Uranos considère que les préceptes doivent être appliqués strictement : toute déviance est inacceptable, les Célestes doivent être emprisonnés pour leur propre bien, la Machine doit évoluer pour voler dans l’Espace et anéantir tout ce qui n’est pas issu de la Machine et des Eternels. Uranos est vaincu grâce à la trahison de Druig, jadis mais il semble « apprécier » Thanos, à qui il confie la clé pour ses armes absolues, celles-là mêmes que ses frères n’ont pas su stopper, d’où la survie d’Uranos. Car s’il meurt, les conséquences automatiques via ses manipulations aboutiront à la fin du monde.
C’est très agréable à lire. Par petites touches, Kieron Gillen réécrit l’Histoire des Eternels, en modifiant quelques éléments pour que l’ensemble « rentre » dans son grand plan. Son Uranos est terrifiant, moins pour son apparence modifiée (un « sous-Thanos », clairement) que pour la froideur de son plan mécanique, de ses prétextes dégueulasses pour anéantir les Déviants et le reste. C’est assez passionnant de découvrir tout ça, et de voir la poursuite de ce fameux grand plan sur les Eternels.
Mais bon… mais bon, c’est quand même très descriptif, et ça reste essentiellement des mecs qui causent, se balancent des punchlines et décrivent des flashbacks. C’est sympa’, hein, mais ce n’est pas dynamique.
Graphiquement, Ryan Bodenheim, dont c’est hélas un travail posthume, et Edgar Salazar livrent de très belles planches, fort détaillées et fluides, avec des ambiances travaillées. Bravo et merci.
Très agréable et intéressant, mais quand même trop descriptif.
