ÉTOILE DU CHAGRIN (Kazimir Strzepek)

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Comic book de Kazimir Strzepek.

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Un an après une collision avec une comète, les survivants d’une planète dévastée tentent de survivre et de s’organiser sous l’égide d’un nouvel ordre mondial, mené par le tyran Maître Grène. On suit les pérégrinations de Klavir, Wilm et Futch, à la recherche d’une amie disparue, ainsi que les errements en plein désert d’un amnésique un peu particulier.

Dans ce premier volume d’une histoire qui devrait être contenue dans six (ou peut être sept d’après le créateur), Kazimir Strzepek nous fait découvrir son petit univers qui, tout en ayant des aspects classiques pour du post-apocalyptique, a ses propres particularités délivrées au fur et à mesure des différentes intrigues entremêlées dans le livre. Cette construction dynamise le récit, ménage le suspense et permet de s’intéresser aux différents personnages, déjà très détaillés. Et l’auteur ne se pose pas de barrière, il suffit de voir le petit fantôme de la couverture, qui se nourrit des rêves de ses compagnons.

L’américain a également une forte identité graphique, très typée et solide dès les premières cases. L’œil du lecteur est tout de suite happé par son style. De plus, il ne s’arrête pas aux règles habituelles du comic-book, que ce soit dans la taille des pages, la construction et le rythme des cases.

Une bande dessinée très internationale dans sa forme et pour tous dans le fond.

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Ce fascicule nous narre une partie d’une bataille se situant avant les évènements contés dans le premier tome de la série. Ce n’est en fait même pas le combat décisif, ce sont plutôt les préparatifs, l’endormissement de l’adversaire, qui permettra aux hommes de l’Ordre d’envahir la ville de Gangaran.

Alors quel intérêt de se procurer ces 24 pages à peine évoquées dans le premier tome ? En fait, cela nous permet d’en savoir un peu plus sur Face de couteau et ses acolytes et sur le mystérieux tueur coupeur (et comme cela donne envie de remettre le nez dedans, cela permet de mieux situer les personnages), par le biais de dialogues et de situations plutôt amusantes malgré la situation tout de même dramatique et qui devrait être un minimum tendue. Vous remarquerez donc qu’on conserve toutes les particularités narratives de Strzepek, ce petit côté un fou et loufoque au milieu d’une certaine violence. Et cela m’a donné envie de remettre le nez dans

Et quel intérêt pour le nouveau lecteur ? Tout simplement de découvrir un univers original, avec un graphisme qui l’est tout autant (même si je trouve le trait plus anguleux que dans le tome 1) pour la modique somme de 2,50 euros. C’est un risque minimum qui vous permettra de savoir si vous plongez dedans ou pas. Surtout que les éditions çà et là on agrandit le format, ce qui permet d‘avoir deux fois plus de cases pour une même page par rapport aux albums.

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Et c’est tout. Dommage que l’histoire ce soit arrêtée en route et ne soit pas allée plus loin que ce tome 2.

Tu m’as donné envie… Je me suis dit « tiens, je vais me commander ça »…
Et là, c’est le drame : c’est en arrêt de commercialisation depuis ce printemps…

Tori.