Même chose pour Exterminateur 17, de Dionnet et Bilal, qu’il me semble avoir lu au collège mais dont je ne retiens pas grand-chose. Bizarrement (et c’est sans doute mes lectures plus récentes de séries anglaises en provenance de 2000 AD, notamment Rogue Trooper, qui me font dire ça), je trouve des points communs avec des lectures que je connaissais mal voire pas du tout à l’époque. En effet, comme dans Rogue Trooper, on est dans un monde en guerre perpétuelle (malgré le traité de paix qui constitue l’axe narratif du premier chapitre reproduit dans ce numéro) où les fantassins sont des produits de la science (ici des androïdes, dont les dialogues nous apprennent qu’ils sont également nés de la génétique) éminemment sacrifiables. Et ce premier chapitre m’a donné envie de me replonger dans l’album… Faudra juste que je le retrouve.
Ah, et puis cette réédition dans l’album est en noir & blanc, et c’est quand même vachement chouette, le Bilal de l’époque, sans les couleurs. En me replongeant dans ces pages, notamment la scène de fauteuil volant dans le grand vide vertical et technologique, je me suis dit que Frank Miller connaissait déjà la série quand il a fait Ronin.