Dan Slott termine ici la saga du retour des Fantastic Four - après un état des lieux de Johnny & Ben seuls, après une explication de ce que les Richards & la Future Foundation ont fait ainsi que la menace ennemie, et après le combat contre cette dernière, voici le temps du retour… et des au-revoirs. L’auteur a l’intelligence de trouver une solution logique et pertinente pour la Future Foundation, et les F.F. rentrent, pour permettre de se réunir, faire un peu le point - et annoncer leur retour, même si les Fantastix veulent s’imposer.
Bon. C’est rigolo. C’est gentil. C’est mignon.
C’est sympa… mais c’est un peu tout.
Dan Slott gère très bien ses personnages et ses caractérisations, mais tout ça est franchement gentillet. Même les bagarres Johnny/Spidey, ou la confrontation avec le Wrecking Crew - c’est mignon, hein, ça fait sourire, mais c’est quand même très limité. Très sage, en fait.
D’autant plus que, même si Marvel Two-in-One en parle, j’ai beaucoup de mal à « accepter » ou à trouver logique les réactions de Ben & Johnny… qui se réjouissent et acceptent le retour des Richards, sans avoir le moindre moment de rancune envers ceux qui, finalement, leur ont fait croire à leur mort, et leur ont menti. Franchement, ça me fait tiquer.
En dehors de ça, c’est une lecture sympathique, mais très sage, très limitée ; ça se lit très bien, mais c’est vraiment très sage, mignon, gentil. L’effet est multiplié par les dessins de Stefano Caselli & Nico Leon, qui font ce qu’ils peuvent mais apparaissent « en rush », sûrement vu les délais.
En soi, cette relance est bonne et efficace - mais extrêmement cadrée, très gentille, mignonnette. J’attends de voir la suite, mais j’espère que ça commence à bouger plus…
Ah, dommage…
Un instant, j’ai cru à une approche intelligente pour redynamiser les personnages sans all-newliser ou fresh startiser l’univers.
C’est con, l’espoir…
Sinon, oui, la dernière couv postée est trippante.
Mais même si les planches de Caselli sont mieux grattées que celles de Pichelli (dans cette série), c’est graphiquement assez pauvre. Des strips à une ou deux cases, des plans plats à gogo, ces putains de contours de cases épais pour myopes…
Zéro sense of wonder.
(W) Dan Slott (A) Aaron Kuder, Adam Hughes, Michael Allred (CA) Esad Ribic
SPECIAL 650th ISSUE SPECTACULAR!
The wedding that’s been years in the making…Ben and Alicia say « I do! »
No bait. No switch. Not a dream. Not a hoax. And we swear, not a single Skrull around. This is really happening! From the book that brought you the first, best and longest running super hero marriage in comics, we give you…the wedding of Ben Grimm and Alicia Masters! Featuring an untold tale of the courtship of Ben and Alicia. A bachelor party that only Johnny Storm could throw. And a very special ceremony brought to you in the Mighty Marvel Manner.
Rated T
Seigneur… La dernière page est d’une laideur absolue.
La colo tout en dégradés achève un dessin désincarné.
Est-ce qu’ils comprennent encore un minimum la matière qu’ils publient, ces couillons ?
Over a decade ago, I was writing a Thing solo series and I was building up to Issue #25 where I was going to have Ben propose to Alicia. So, I wanted to marry them, but Tom Brevoort, who’s a Fantastic Four purist, told me I couldn’t marry Ben and Alicia in the Thing comic. That’s a major Fantastic Four event !
Mazel tov ! Alicia Masters et Ben Grimm se marient ! Mais la cérémonie se passera-t-elle bien, comme trop peu d’événements similaires dans les comics ? La question hante la Chose, et rythme tout le récit, qui apparaît fort agréable avec de bonnes idées… mais finalement quelque chose qui me manque, comme tous les numéros depuis cette relance.
Dan Slott livre un récit solide mais surtout plein d’âme et de bons et beaux moments. Il est aidé par un Aaron Kuder en petite forme, objectivement, mais qui livre malgré tout des planches solides, surtout sur la fin. Adam Hughes ne force pas son talent, avec un encrage un peu lourd et beaucoup d’ombres, mais il gère bien la partie enterrement de vie de garçon (qui rend mieux que l’enterrement de vie de jeune fille, aperçu dans le Wedding Special que j’ai déjà oublié en grande partie). Mike Allred, même si je ne suis pas fan, s’en sort plutôt bien… mais, oui, j’avoue être réfractaire, et je n’ai pas adhéré.
L’ensemble est bon, oui ; touchant, surtout. Mais… ha, je ne saurais pas définir quoi, mais il me manque quelque chose. De l’âme ? Dan Slott accumule les beaux et jolis moments, il caractérise bien ses personnages (si Sue était un peu en retrait, le scénariste la replace au coeur du groupe, comme son âme véritable), il rend les rebondissements logiques, et même le comportement de Reed prend du sens sur la fin, avec ce dispositif si « mignon », mais si révélateur de l’attachement de Reed à Ben.
Après… après, je ne saurais pas dire ce qui manque, mais il me manque quelque chose. Du liant, peut-être, ou plus d’émotion… mais quelque chose ne « prend » pas, l’ensemble est sympathique mais semble superficiel. La série n’arrive pas encore à se lancer, c’est sur un faux-rythme et, franchement, le mariage est mignon, mais semble précipité dans la chronologie de la série elle-même.
C’est mignon. C’est beau. C’est touchant. Mais… bah, je ne suis pas encore « dedans ». C’est sympathique, c’est gentil, mais peut-être trop gentil. Ho, ça a plein de qualités - mais la mayonnaise ne prend pas encore. J’espère que ça viendra vite, car il y a beaucoup de bonnes idées… mais il faudra aussi ce soupçon d’âme, pour que ça prenne vraiment !
Non, c’est précisé plus haut. Slott voulait déjà les marier dans la série The Thing, mais Brevoort estimait qu’un aussi gros événement méritait d’être dans la série des FF (alors écrite par JMS).
