Fantastic Four : 1234
La Première Famille de l’univers Marvel n’est pas au mieux de sa forme. La Chose se sent inutile et Sue Richards est délaissée par son mari Reed, accaparé par ses expériences. Quant à la Torche, son côté flambeur ne serait-il pas qu’une façade finalement ? Ce contexte morose est l’occasion unique pour le Docteur Fatalis de porter un coup décisif à l’équipe ! Chez Marvel, Grant Morrison est surtout connu pour sa reprise légendaire des X-Men dans les années 2000. Il est aussi l’auteur de cette saga phare des Quatre Fantastiques, sublimée par les dessins de Jae Lee (La Tour Sombre). Introspection et conflits familiaux sont au menu de cette superbe mini-série.
- ASIN : B0CY2CWG98
- Éditeur : Panini (5 juin 2024)
- Langue : Français
- Relié : 112 pages
Pas aimé.
Pareil.
Forcément oublié.
(Sauf la scéne bogosse de Namor)
Je n’ai jamais réussi à le lire jusqu’au bout. Le principal problème me concernant vient de ce qui arrive à Ben. Je n’y croyais pas du tout ! Donc difficile de s’y intéresser.
Mon avis datant de la relecture pour l’année anniversaire des F.F. :
En 2000, le scénariste écossais Grant Morrison quitte DC après un long run sur la JLA pour aller voir du côté de Marvel. Morrison a d’abord rejoint la collection Marvel Knights pour travailler sur la série Marvel Boy avant de se voir confier les aventures des X-Men. À la même période, Morrison a aussi signé une mini-série Fantastic Four, également pour la ligne Marvel Knights chapeautée par Joe Quesada et Jimmy Palmotti.
Autant le dire tout de suite, je n’ai jamais accroché à cette version de la Première Famille par Grant Morrison. Je n’ai pas aimé il y a presque 20 ans et cette relecture n’a pas arrangé les choses. Morrison y joue à sa façon avec des éléments connus : les F.F. sont de nouveau en crise, Reed et Sue ne se parlent plus, Ben ne supporte plus sa condition et Johnny en a marre de tout ça. Situation déjà exploitée par divers scénaristes depuis les années 60, avec plus ou moins de bonheur. Sauf que là, les blessures semblent plus profondes, les démons difficiles à vaincre…et c’est là qu’on se rend compte qu’un vieil ennemi manipule les héros à distance…
Résumé ainsi, l’intrigue semble classique…c’est le traitement qui m’a laissé sur le bord du chemin. Dès les premières scènes, le ton est dur, cassant, aussi bien entre les membres de la famille qu’avec les policiers et les sauveteurs qui traitent Ben comme de la merde. ll y a comme une sorte de « déconstruction » de ce que sont les Fantastiques pendant trois chapitres pour mieux les rassembler de nouveau quand sonne le final. Cet aspect dépressif est tout de même bien servi par le dessin de Jae Lee, qui signe de beaux visuels (et quelques images spectaculaires dans la dernière partie) tout en n’évitant pas une certaine froideur dans la représentation des personnages.
Avec son ambiance pesante, Fantastic Four 1234 fait pour moi partie des histoires les moins marquantes des F.F. (et même s’il y a des choses que j’aime…ou que j’adore comme All-Star Superman…j’ai souvent eu des avis très mitigés sur l’oeuvre super-héroïque de Grant Morrison)…
Déjà je n’ai pas aimé son All-Star Superman malgré les bonnes idées et qu’il y ait des parties humoristiques. Celui-ci est quasiment ennuyeux…
Moi qui pensais que tu n’avais pas de défaut…
Jim
Même moi j’ai aimé.
Je l’ai lu deux fois pour tout dire. Je le lirai bien une troisième fois un jour. Et… non, je n’ai pas de défaut !
Donne-moi la liste de tous les Superman que tu as aimé !
C’est fait !
Un seul ! Juste un ! Bon… on va dire que c’est déjà beaucoup !