FEAR STREET (collectif)

Vous voulez entendre une histoire meurtrière ?

En 1994, des ados découvrent qu’ils risquent d’être les prochaines victimes sur la liste des événements terrifiants et apparemment interconnectés qui frappent leur ville depuis plusieurs générations. Inspirée des best-sellers du maître de l’horreur R.L. Stine, cette trilogie cauchemardesque remonte le temps au fil de la sinistre histoire de Shadyside.

Regardez la trilogie FEAR STREET, en juillet, seulement sur Netflix.
Fear Street - Partie 1 : 1994 - le 2 juillet
Fear Street - Partie 2 : 1978 - le 9 juillet
Fear Street - Partie 3 : 1666 - le 16 juillet

Le 1er était… Rigolo. Mais ça reste du film bien trop calibré, qui ressemble beaucoup trop à un catalogue (encore plus accentué par la BO, qui ressemble à une compilation des 90’s, mais la note d’intention est claire ), avec tout ce que ça comporte de passages obligés et de caractérisations bien spécifiques. Pourtant, je ne me suis pas ennuyé (le film peut même être un peu épuisant avec son rythme qui va à 100 à l’heure !). L’aspect teen movie fonctionne assez, même si ça rentre dans un ensembe qui ne va pas au delà des codes.
Pas désagréable au final.

Oui, c’est ça ; j’attendais plus en fin de compte, mais c’est plutôt bien foutu, très alerte dans la narration en effet, et plutôt bien emballé en termes de réal’. Mais c’est très loin de renouveler le genre, hein.

À la fin du 1er épisode, un petit teaser donnait un aperçu de ce que serait la partie 1978 : une intrigue revenant sur un élément particulier, qui se montrerait être un hommage aux slasher, Vendredi 13 plus précisément. Je n’étais pas extrêmement impatient, mais ayant grandi en bouffant ce genre bien spécifique, j’en attendais quelque chose d’assez fun !

Ce fut la douche froide ! Ça se prend beaucoup trop au sérieux pour un genre qui n’a jamais brillé par sa subtilité et qui repose sur des codes très spécifiques (et très symptomatiques de son époque). Fear Street 1978 ne s’amuse donc pas de ces codes, et se retrouve n’être qu’un ersatz « moderne » long, ennuyeux, aux personnages désincarnés qui récitent des dialogues qui ne font que souligner ce que l’on voit ou ce que l’on a deviné depuis bien longtemps !
Cette partie est d’autant plus frustrante (énervante ?) que la 1ere partie n’était pas désagréable, et semblait se diriger vers une approche où le 2nd degré aurait sa place. 1978 rate son coup et n’est qu’une une sorte de transition pénible pour un final qui me fait craindre le pire maintenant !

1666 se concentre pendant la première moitié du film sur « l’origine du mal », et ce fut assez agréable. J’ai apprécié comment, dans le cadre du récit, l’aveuglement et l’incompréhension pouvait donner naissance au « mythe des sorcières ».
Ce n’était pas follement original, mais le parti pris de replacer les personnages en 1666, qui me paraissait casse-gueule au départ, fonctionne assez… Par contre, là deuxième moitié du film ne fonctionne pas. La rupture est brutale, et l’humour, les situations, LA révélation ne provoquent que de l’indifférence (voire de la gêne) . Dommage d’avoir raté une trilogie qui aurait pu faire un tour d’horizon du genre (très vaste) du cinéma d’épouvante, d’horreur ou de fantastique, en s’amusant des codes ou en développant des situations à peines esquissées (il y a des tueurs qui ne seront jamais développés).

Bref, une saga assez ennuyeuse car trop convenue, cherchant à élargir son publique en offrant quelque chose d’assez… Démago.

Décevant.