FIGHT GIRLS (Frank Cho)

Fight Girls

Sur différentes planètes, chaque concurrente doit survivre aux aléas de la nature rude et impitoyable des mondes où elles sont téléportées. Elles font face à de féroces prédateurs, ainsi qu’aux autres concurrentes. Mais l’une des candidates est infiltrée avec pour but de gagner, par tous les moyens. Que veut-elle vraiment?

  • Éditeur ‏ : ‎ Delcourt (6 juillet 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 144 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2413047107
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2413047100

Un dino.

Il en faut peeeeeu pour être heureux :musical_note: :notes: :musical_note:

Alors que la Reine ne peut pas assurer de descendance, elle perd son trône et le titre est remis en jeu via trois grandes épreuves de Battle Royal qui pousseront dix prétendantes surentrainées à jouer leur vie. Le seul but ? Être la dernière survivante ! Ils auront fort à faire face à des dinosaures et autres créatures géantes.

Alors forcément en achetant Fight Girls de Frank Cho, je ne m’attendais pas à de la philosophie. Je ne m’attendais pas non plus à la lecture de l’année ou un traitement des femmes mettant autre choses en valeur que leurs formes, mais tout de même, je reste sur ma faim.

En effet, en dehors de l’intrigue, et c’est vite dit, sur l’identité d’une candidate et sur le final qui surprend le lecteur avec un retournement de situation, le reste est bien sage. Trop sage. Le titre est certes léger, fait dans la démesure mais se montre également trop sérieux. Pouvait-il faire davantage avec un récit aussi court ? C’est une question à soulever, mais je pense qu’il y avait moyen de travailler un peu plus le fond via ses personnages, des moments en dehors des épreuves, et d’assumer encore plus le « over the top ».

L’écriture est assez plate au final, sans artifice. Visuellement Frank Cho maitrise forcément avec de magnifiques femmes sculptées, agréable à l’œil avec notamment Tora Winter et son petit côté Rogue des X-MEN et les monstres ne dénotes pas mais c’est juste très joli. Cela manque de mouvement, c’est finalement très statique tellement Cho veut à chaque fois faire le dessin « parfait ». Mais même le côté Sexy n’est basé que sur les mini combinaisons sportives, l’auteur n’en rajoute pas dans sa mise en scène. C’est bien ce qui est dommage car je pense qu’en série, l’auteur aurait pu se lâcher et proposer quelque chose de bébête, drôle et charmant ou on pose son cerveau. Ici c’est juste de belles femmes et rien autour. Dommage.