FINAL CRISIS t.1-3 (Grant Morrison / collectif)

Ne t’emballe pas, ne t’emballe pas…
:wink:

Jim

Tiens, ça m’étonnerait que Urban se plante mais je demande quand même : c’est bien la version de Final Crisis avec les pages « supplémentaires », notamment réalisées par Doug Mahnke, que l’éditeur publie ici bas ?

J’ai cru comprendre que oui.

Mais c’est un cycle global imaginé par Morrison. Les textes d’Urban le détaillent bien et manière juste.
Multiversity étant le climax créatif.

Mais oui, c’est juste génial, riche et on relit quand on veut, on en découvre toujours!

Et pour Final Crisis, il a arraché 4 pages sur 5 à chaque numéro ?
Ce que c’est laborieux à lire et à suivre pour pas grand chose au final.
Mais fallait que je le lise , pour vraiment bien remettre Return Of Bruce Wayne en contexte.

Tu rigoles, mais il y a un peu de ça.
Bon, évidemment pas de façon littérale, je veux dire ; mais la méthode de travail de Morrison à l’époque, de son propre aveu, c’est de beaucoup écrire, et de procéder à de nombreuses coupes derrière.
Le résultat, qui n’a pas convaincu en masse c’est rien de le dire (mais moi ça m’a passionné perso), est elliptique par essence et totalement raccord avec la volonté de Morrison de narrer un récit « en écho » pourrait-on dire ; on a tous ces personnages qui semblent se raconter l’histoire les uns aux autres, par exemple…
J’adore le résultat final, perso.

Ses ellipses peuvent être pénibles.

Tiens, dans la version Urban, il manque le Requiem, non?

J’avais lu Final Crisis il y a cinq ou six ans chez l’ami DennisColtien. Autant dire que j’ai apprécié l’analyse en direct mais même comme ça ce fut bien dur (et j’imagine que la traduction n’aidait pas trop). Pour le coup relire aujourd’hui en ayant un peu mieux digéré Morrison (et en appréciant un peu plus la technique d’hyper-compression sur d’autres oeuvres ou format) fait que j’ai largggggeemmmment pris plus de plaisir à la lecture. C’est en effet passionnant dans la maîtrise formel de la chose tout en ayant agréable à lire par son propos.

Et c’est marrant. J’ai enchaîné avec Multiversity et là, pour le coup, j’en suis ressorti assez dubitatif. Du coup je crois que ca va être comme pour le pinard et les films de Kubrick. Je vais les laisser vieillir après la première dégustation et reprendre cela dans quelques années.

Pacheco :