FIRE PUNCH t.1-8 (Tatsuki Fujimoto)

Bon suite aux conseils d’amis et d’auteurs, j’ai lu la série Fire Punch. J’ai lu Chainsaw Man avant donc je savais plus ou moins dans quelle folie je m’embarquais.

Enfin oui et non, car si Chainsaw avait quand meme une certaine structure même si l’auteur nous montre qu’on n’en a rien à branler des personnages qu’il nous installe et qu’il est capable de tout, Fire Punch lui allait beaucoup plus loin sur ce côté.

Dans les interviews de fin de volume (5 au 7), Fujimoto glisse une phrase que j’ai trouvé très perspicace : « Je crois que mon manga est fait pour ceux qui ont fait le tour des formules éculées » je la sors de tete, donc pas sur que ça soit ces mots là, mais oui, à mon sens Fujimoto il a un truc : il tord les trames modèles.

Fire Punch se pose donc là, avec une trame qui va un peu dans tous les sens, on est d’abord porté par une affaire de vengeance ultra gore et malsaine sur fond de tournage de film loufoque, puis au milieu de la série (au T5) ça change pour autre chose, encore glocos et sur la fin (T.7-8) on a une conclusion qui vient clore un peu tous les aspects et intrigues au final et avec une tournure très surprenante.

Graphiquement, c’est un peu pareil, c’est à la fois épuré et fouillis sur certains détails, notamment les corps calcinés souvent ultra détaillés et les gros plans de visages ou le gars se fait plaisir. Chainsaw man sera au final la suite de ça, avec ses yeux très expressifs des dialogues parfois intenses pour subitement passer à l’extrême débile. Mais on sent aussi le côté expérimental où ça aborde certains thèmes particuliers mais c’est très vite expulsé pour nous réserver une dinguerie par la suite.

Enfin bref, j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui m’a clairement bousculé dans tous les sens avec une fin originale.

Et forcément, c’est un manga qui ne peut que diviser