FLASH FORWARD #1-6 (Scott Lobdell / Brett Booth)

Je n’ai pas encore complètement figé mon avis sur HiC.
Je pense, de toute façon, que ça aurait été bien mieux en récit déconnecté de tout, comme Mister Miracle et Omega Men.

(W) Scott Lobdell (A) Brett Booth, Norm Rapmund, Luis Guerrero (CA) Evan Shaner
When the border between the Multiverse and the Dark Multiverse starts to buckle, who do you turn to? The answer: Wally West. Once the Fastest Man Alive, he’s now a man with nothing left to live for. Will Tempus Fuginaut’s chosen champion rise to the occasion and fight back the demons of the darkness, or will Wally’s own demons win the day?
In Shops: Oct 16, 2019
SRP: $3.99

Source : www.superherohype.com

Je dis oui.
J’avais apprécié le #1, même si j’avais plusieurs doutes. Ils sont restés durant la majorité de la lecture, mais s’envolent sur la fin. Que je n’ai pas vu venir, et qui permet d’ouvrir la mini-série à bien des choses… que d’acter clairement mon intérêt, en jouant sur mon plaisir de fan.

Wally arrive sur Earth-23, pour découvrir un Président Superman blessé par une créature de Dark Matter, issue du Dark Multiverse. Un petit combat permet de repousser ce monstre, avec le bâton de Tempus, et la JL locale aide. Sauf que Président Superman a été infecté, veut lancer une bombe d’Anti-Vie pour empêcher le reste de la Dark Matter d’agir. Wally le met KO, file car il ne supporte pas l’idée que d’autres gens meurent. Il croise les Retaliators, version Earth-8 des Avengers, et les combat avant qu’ils l’identifient comme un allié. Il utilise le bâton pour soigner à distance leur monde, infecté par la Dark Matter, et les renvoyer. Wally est content, il se sent « mieux » en agissant bien. Tempus hésite à lui révéler son futur rôle, et plus loin des statues des super-héros tués par Wally dans Heroes in Crisis apparaissent dans un paysage cosmique… deux personnages découvrent leur arrivée, mais se disent que ça devrait aller ; comme leur père le disait. Même si Jai et Iris West, en haillons, commencent à en douter !

Oui. Tout simplement, oui. Même si Scott Lobdell n’est pas forcément très inspiré sur ce numéro, qui correspond finalement à une accumulation de bastons, funs mais très limitées, le cliffhanger « sauve » tout. Oui, c’est bien. Déjà, voir Earth-28 et Earth-8, c’est cool (même si les « Mew » de Vixen, c’est limite), et voir Wally assurer en action, c’est sympa’ ; mais le cliffhanger est super.
Déjà, pour ceux qu’on y voit. Ensuite, pour l’idée derrière les statues, qui pourraient acter un retour en arrière (même si ça acterait de piétiner Heroes in Crisis) peut être intéressante et plaire.
Brett Booth a son style, on aime ou pas. Sans adorer, j’accepte, j’apprécie la fluidité et le dynamisme. Il sert bien le récit, et gère bien les combats. Il s’amuse avec les personnages alternatifs.
Un épisode correct, « sublimé » par son cliffhanger, qui me fait revenir sur mes déclarations : Flash Forward comptera plus que je ne le pensais. Et j’en suis ravi !

(W) Scott Lobdell (A) Brett Booth, Norm Rapmund, Luis Guerrero (CA) Evan Shaner
The rift between the Multiverse and Dark Multiverse is growing wider, and evil dark energy is threatening all the planets in its path! It’s up to Wally West to journey to these worlds and purge them of this darkness, but the greater darkness is that from within. The destruction has now found its way to Earth-43, where Roy Harper is the world’s premier vampire hunter, and Wally’s only hope of surviving…
In Shops: Nov 20, 2019
SRP: $3.99

Source : www.comicsnow.com

Elle est bien sympa’, cette mini-série.
Je sens que Scott Lobdell a été chargé de « réparer » Wally West après Heroes in Crisis, en le libérant des psychoses nées de ses meurtres et en en refaisant un héros. L’auteur fait au mieux, il y va un peu maladroitement, mais… bon, ça fonctionne quand même bien.
Ici, Wally continue de courir après les énergies du Dark Multiverse, pour empêcher la propagation ; la mission confiée par Tempus Fuginaut continue. Il est sur la Terre-43, rongée par une Justice League de Vampires (Batman a dû se transformer pour vaincre Dracula, et a infecté tous ses copains ; le début rappelle une fameuse œuvre, sûrement en hommage). Il y retrouve cependant un Arsenal bien vivant, et Wally retrouve la fluidité de ses échanges avec Roy… mais la culpabilité demeure. Jusqu’au final où Arsenal se sacrifie pour stopper Batman-Vampire, alors que Wally récupère l’énergie du Dark Multiverse. Wally prend conscience qu’il ne voit Roy qu’en victime, alors qu’il devrait se rappeler surtout du héros qu’il fut.
Oui, ça reste brutal et maladroit, il faut l’avouer. Scott Lobdell n’est pas le plus « doux » des scénaristes, et il y va comme un bourrin pour réparer Wally. Mais ça fonctionne quand même, car je sens une forme de « pureté » dans l’approche. Lobdell et Brett Booth semblent vraiment apprécier le personnage, et veulent lui rendre son lustre, mais sans oublier ses crimes. Le chemin à suivre est difficile, mais ils y vont quand même, avec sincérité.
Ca fonctionne sur moi, car Wally est un perso’ que j’aime beaucoup. Scott Lobdell réussit à lui redonner un peu de sa joie de vivre, en gardant encore ce traumatisme ; qui « guérit », par ses actes d’héroïsme. Brett Booth illustre ça avec dynamisme, je ne rejette pas son style par principe et ça me va, grosso-modo.
C’est une bonne mini-série, oui. Wally semble appelé à devenir une sorte de « gardien du Multivers », un rôle plutôt cohérent qui me plaît. J’en viens même à me dire qu’une série complète sur Wally, par ces auteurs et dans cette direction, je ne dirais pas non…

Sur ce coup-là, Tom King a été royal. Il a donné de l’épaisseur à un personnage qui n’en avait pas besoin.

Il a surtout salopé un peu plus un personnage déjà salopé par le New 52.

C’était un peu le sens de mon propos, en fait.

Propos que je n’avais pas compris, mais que tu éclaires maintenant.

Tu es la lumière qui éclaire mon ombre.

Un flash de compréhension commune vous éclaire.

On Wally West’s journey into the depths of the Multiverse, he’s run across vampires and hellhounds and his own ghosts from the past…but nothing has prepared him for this next stop on his journey. In this issue, the mysterious world that is causing the Dark Multiverse to bleed into our own will be revealed, and you will not believe what connection it has to the Fastest Man Alive…

Writer Scott Lobdell
Artist : Brett Booth
Inks : Norm Rapmund
Colors : Luis Guerrero
Letters : ALW’s Troy Peteri
Cover Artist : Evan Shaner
Variant Artist : Inhyuk Lee
Release Date : December 18, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Scott Lobdell et Brett Booth font plaisir aux fans, dans cette mini-série.
Au-delà du plaisir de revoir un Wally West « lavé » des troubles de Heroes in Crisis, intéressante mais très imparfaite saga qui a complètement abimé le personnage, les auteurs s’amusent à faire le tour des Terres du Multivers DC. On voit ici le « Superdemon » Etrigan, et quelques autres éléments sympathiques.
Wally doit ici séparer deux Terres qui fusionnent de force, et est aidé par Lightspeed, une version « fusionnée » de Flash et Linda Park. Ils s’entraident, elle est impressionnée, s’embrassent, mais il confirme qu’il n’y a que « sa » Linda. Mais Wally arrive surtout dans le fameux endroit avec les statues en ruines de ses « victimes », et trouve ses enfants. Qui lui demandent de courir !
C’est sympa’. Scott Lobdell offre des moments sympathiques, un peu précipités et rapides, mais ça va avec le personnage. C’est dynamique, intense, mais aussi bien fait dans l’émotion. Les retrouvailles sont rapides mais touchantes, et l’ensemble est très agréable.
Brett Booth illustre ça dans son style, avec sérieux. On aime ou pas, mais ça se lit bien, et c’est dynamique. Je reste très satisfait de cette petite saga.

FLASH FORWARD #5
written by SCOTT LOBDELL
art by BRETT BOOTH and NORM RAPMUND
cover by EVAN “DOC” SHANER
variant cover by INHYUK LEE
Wally West has gotten to the heart of his mission to save the Multiverse…and the heart he found was his own. When it’s discovered that the dark multiversal world that’s threatening all of existence is the world in which Wally’s children are alive, our hero must overcome his greatest fears, regrets, and anger to do what’s right. But what’s right is the hardest thing anyone would ever imagine doing…letting go.
ON SALE 01.15.20
$3.99 US |5 OF 6 |32PAGES

Source : www.newsarama.com

Bon, bon, bon.
Scott Lobdell et Brett Booth livrent un épisode indispensable pour leur propos… mais qui ne fait que reculer l’échéance, au dernier épisode. Tout dépendra de lui, en fait. Toute la portée et toute la qualité de la mini-série dépendront du dernier numéro.
En attendant, Scott Lobdell pose les bases du drame à venir. Ca fait mal, si on aime le personnage.
Wally retrouve Jai et Iris dans un monde du Dark Multiverse, et il en est évidemment ravi. Mais une vague de Dark Matter les agresse et, malgré tout les courses du trio, les deux gamins sont aspirés. Wally utilise le bâton pour repousser cette énergie, mais ça ne fonctionne pas. Il retrouve Tempus Fuginaut, mais refuse de l’écouter et le tabasse. Il découvre la Chaise Mobius de Metron, la touche - et découvre la vérité. Il a en fait été « fracturé » suite à Flashpoint et la réécriture de la réalité, et il commence à peine à être « entier » ; ce qui implique que les événements de Heroes in Crisis concernent un Wally « pas lui-même ». Sauf que, au-delà de cela, Wally découvre que ce monde du Dark Multiverse a été créé sur la base de sa plus grande peur (perdre ses enfants)… et il doit le détruire, pour tout sauver. A lui de choisir.
Tout ça a du sens, et fonctionne ; mais il faut attendre le final pour voir ce que ça donne vraiment. On comprend bien que cette mini-série a pour vocation de « réparer » Wally West après Heroes in Crisis, en invalidant un peu ce qu’il s’y passe et en « expliquant » comment ça a pu arriver à Wally. L’explication n’est pas plus bête qu’une autre, dans les délires cosmiques. L’utilisation du Dark Multiverse est bonne, et l’ensemble se tient plutôt bien.
Ca reste déchirant pour Wally, mais ça fonctionne ; ça se tient, quoi. A voir maintenant comment Scott Lobdell va finir tout ça - comment il va laisser Wally, en fait. Encore une fois, la qualité globale de la mini-série (agréable jusque-là) sera déterminée par ce final, pour voir si ça valait le coup.
Brett Booth illustre tout ça dans son style, avec beaucoup de dynamisme et de vitesse. Ca fonctionne aussi, même si ce n’est pas franchement « beau ». Je suis curieux de cette fin à venir.

Will Wally West Save the Day—or Save His Family?
…and what are the consequences of either choice?

The finale of Flash Forward is here, and Wally West must make the toughest choice of his life: save the day, or save his family. Is the day doomed either way? With the crack in the Dark Multiversal barrier reaching critical mass, Wally’s mettle will be tested in ways the young hero has never seen before…and this surprise ending will leave you speechless!

Written by Scott Lobdell
Art by Brett Booth and Norm Rapmund
Colors by Luis Guerrero
Cover by Evan “Doc” Shaner
Variant cover by InHyuk Lee
In Shops: Feb 19, 2020
Final Orders Due: Jan 27, 2020
SRP: $3.99

Source : www.cbr.com

Jolie petite fin pour cette mini-série chargée de « réparer » Wally West après Heroes in Crisis, mais aussi de lui redonner un rôle chez DC, sans empiéter sur Flash ou l’autre Wally West. Mission réussie, bien qu’elle ait été spoilée récemment.
Wally prend donc acte que toute la crise de la Dark Matter vient de lui, de ce monde du Dark Multiverse créé par sa peur de perdre ses enfants ; un monde construit par ses émotions, et nourri par ses pouvoirs, ce qui le rend indestructible. Sauf en montant sur la Moebius Chair, où ses émotions disparaissent de facto. Evidemment, Wally y consent, mais fait sauver ses faux/vrais enfants par Tempus Fuginaut, qui les rend à Linda, qui « magiquement » se souvient d’eux. On apprend aussi que la Moebius Chair bénéficie d’une « vision » de Dr Manhattan, qui avait tué Metron jadis, et Wally désormais fusionné avec la chaise décide d’être actif et non plus spectateur.
Bon, c’est sympathique. Scott Lobdell est un peu lourd dans les interactions entre Wally et ses enfants, et le tout est assez « facile », mais le fait que toute la saga soit due aux craintes de Wally, qui en outre n’a jamais eu besoin de son fameux bâton pour détruire la Dark Matter (car le bâton n’est qu’un McGuffin, seul l’espoir dans Wally a pu anéantir la Dark Matter), c’est mignon. Le final est réussi, le destin des gamins est sympathique, et le nouveau rôle de Wally est intriguant.
Bon, clairement, DC « case » le perso’ là, mais… bon, c’est mieux que rien. Scott Lobdell a été bon dans ses hommages au personnage, même si ça a été facile et sans grande folie. Brett Booth livre un dernier épisode réussi, aux couleurs peut-être plus sombres que d’habitude ; moins flamboyantes. Son style reste le même, il faut aimer ; je ne déteste pas, ça passe bien.

Une bonne mini-série, donc. Un bel hommage à Wally, une bonne « réparation », un nouveau rôle, du plaisir aux fans… ouais, c’est cool, à défaut d’être original ou brillant.

Je viens de lire la mini-série, et c’est sympatoche.
C’est autant une réparation de Wally West qu’une réparation de l’univers DC (en gros, réparer deux choses qui n’étaient pas cassées avant que des vedettes aux gros sabots viennent y foutre le bazar), puisque le Bolide trouve des pouvoirs quasi-divins qui lui permettent de ranger certaines choses.
C’est très classique, l’écriture fait penser à du Marvel d’il y a trente ans et le dessin à du DC d’il y a vingt-cinq ans, mais c’est agréable à lire et assez fluide. Un peu bavard, avec des flash-backs à l’ancienne qui sont d’autant plus visibles quand on lit en TPB.
Le seul petit souci (outre cette sensation de so what quand on prend conscience que cette mini-série sert à remettre Wally en selle juste après Heroes in Crisis…) c’est que c’est connecté à la grosse zoum-ba-zoum Metal / Dark / Death machinchose, dont personnellement je n’ai pas grand-chose à faire. J’aurais aimé une fin un peu plus bouclée.
Mais en tout cas, si la mini est oubliable, anecdotique et bouche-trou, servant à déplacer le personnage et quelques autres sur l’échiquier DC, la lecture reste très agréable.

Jim

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De mémoire, cela devait déboucher sur la 5G, non?

La 5G, le truc que mon esprit endolori tente de gommer à chaque fois…

Jim