FLASH : THE FASTEST MAN ALIVE #1-3 (Kenny Porter / Ricardo Lopez Ortiz)

Race through the streets of Central City in this lead-up to the hotly anticipated blockbuster The Flash! After Barry’s adventure with the Justice League, he’s determined to become a truly skilled and inspirational hero. As a new threat emerges in Central City going by the name of Girder, Barry turns to Batman for advice on training to master his powers. Can the Dark Knight help show the Scarlet Speedster a way to defeat this metallic menace, or will the Flash be crushed by Girder’s strength?

Writer: Kenny Porter
Artist: Ricardo Lopez Ortiz
Colors: Romulo Fajardo Jr.
Letters: Steve Wands
Release Date: September 13, 2022

Premier numéro sur trois d’une mini-série sensée montrer comment le Barry Allen (crétin) du DCEU file vers son film Flashpoint.
Ici, l’on voit Barry qui galère à affronter Girder, qui agit mal pour payer des soins pour son père. Barry échoue, s’en prend plein la tronche, et va demander aide et formation au Batfleck, ce bon vieux Batman mentor du DCEU. Ledit Batman paraît ici plus calme et moins acharné à tuer tout ce qui bouge, et guide puis équipe Barry, qui finit par stopper Girder. Evidemment, Bruce Wayne va payer les soins du père.
Bon, objectivement… c’est sympathique. Ca ne révolutionne rien, mais Kenny Porter parvient bien à reprendre l’esprit de ce Barry un peu neuneu, sans le rendre crétin ici. La relation avec ce Batfleck mentor fonctionne bien, et rendre ce Batman moins expéditif est agréable. L’ensemble se lit, il se passe plusieurs choses. Tout est prévisible, mais c’est surtout une petite musique bien connue et bien agréable à retrouver.
Graphiquement, Ricardo Lopez Ortiz a un bon sens du rythme et du dynamisme, son rendu de la vitesse est cool et réussi. Les visages sont un peu précipités, nerveux, mais ça fonctionne avec l’ensemble.

Une bonne petite surprise. La preuve que l’on peut faire un tie-in de film et le réussir !

THE FLASH: THE FASTEST MAN ALIVE #2

Written by: Kenny Porter.

Art by: Juan Ferreyra.

Covers by: Sebastian Fiumara, Ricardo Lopez Ortiz.

Description: Barry Allen’s early days as The Flash continue! Barry struggles to balance his new job as a hero with his internship at the crime lab. The pressure starts overwhelming him, literally, when the monstrous molten menace called Tarpit appears in Central City looking to put an end to the Scarlet Speedster’s interference in his family’s business! Can Barry get a handle on his abilities and stop Tarpit in his tracks, or will he be tarred and feathered out of Central City for good?

Pages: 48.

Price: $5.99 (Card stock variant, $6.99).

Available: October 11.

Sympathique et sérieux.
Kenny Porter enchaîne ici, sans Batfleck mais en creusant plus le travail de Barry Allen à la police, avec ses évidents problèmes de retard mais, aussi, une difficulté à gérer ses vibrations. La gestion de lui-même et du temps est le coeur du récit, avec un affrontement basique contre des mafieux et le super-vilain Tarpit.
C’est étonnamment bien fait et sérieux, avec plusieurs combats, plusieurs rebondissements, plusieurs étapes pour que ce Flash apprenne à se contrôler, à avancer, avec des échanges avec son père en prison. C’est fluide, dynamique, intelligent dans la démarche et ça donne une impression de, je le répète, sérieux qui est très agréable.
Graphiquement, Juan Ferreyra part ici sur un style très nerveux, très envolé. Ca ne fonctionne pas toujours, mais les phases de vitesse sont vraiment tops, et c’est quand même important.

Une belle surprise qui se confirme.

Barry has learned to control his powers and is finally starting to feel like the hero he’s always dreamed he could be. But then a showboating new villain going by the name of the Top shows up looking to test his abilities and make some cash selling his weapons after showing how they can take out the Flash! Barry will need to use every skill he’s picked up along the way if he’s going to stop this topsy-turvy terror!

Written by: Kenny Porter
Art by: Jason Howard
Covers by: Jason Howard, Scott Kolins, Jorge Corona

U.S. Price:
5.99
On Sale Date:
Nov 8 2022
Page Count:
48

Sympathique final d’une mini-série qui fut une agréable surprise.
Kenny Porter achève de « construire » le Flash du DCEU (désormais décédé), voire du nouveau DCU au cinéma (mais je doute qu’Ezra Miller soit conservé au-delà de son film). Ici, son Barry débutant affrontant The Top, transformé en créateur d’armes qui menace Central City comme démonstration. Flash galère, échoue ; Roscoe exige que la ville « rejette » Flash, sinon elle y passe. Henry Allen remonte le moral de son fils et de Flash, et ce dernier bat Dillon en se créant des doubles… et après avoir ressenti l’amour de sa ville.
C’est sympa’. Complètement éloigné de l’aspect sinistre du DCEU, mais fort sympathique. Ce Flash ressemble bien plus à celui des comics, au point que les spécificités de cette version disparaissent. Mais qu’importe la lecture fut agréable, prenante, avec ici un Jason Howard bien nerveux et dynamique.

Une belle et agréable surprise.