FLASHPOINT BEYOND #0-6 (Geoff Johns, collectif)

Oh, je pense que tu sous-estimes.

Sourire.

C etait pour la blague.

,- comment on s en sort ? Dit l un

  • comme d habitude. Dit l autre.

  • si mal que ça ?

Comme un parfum de Retour du Jedi (Han & Luke juste avant le Sarlacc).

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Monsieur connait ses classics.

The Clockwork Killer’s identity is finally revealed as the dust settles after the showdown at Arkham Asylum. But as we learn the truth behind how the Clockwork Killer came to be, Thomas is faced with a reality-altering choice!

Written by: Jeremy Adams, Tim Sheridan, Geoff Johns
Art by: Xermanico, Mikel Janin, Romulo Fajardo Jr, Jordie Bellaire
Covers by: Mitch Gerads, Xermanico, Scott Kolins, Howard Porter

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Sep 6 2022
Page Count:
32

Encore un spoiler!

La JL revient sur scène après la Dark Crisis. J’y croyais pourtant!

C’est bien, oui.
Geoff Johns, Jeremy Adams et Tim Sheridan avancent dans leur saga, très bonne et agréable. Bon, ils spoilent Dark Crisis (la JL survit et revient, surprise !) mais creusent surtout ce que fait Bruce, et comment il essaye de manipuler le Temps pour ramener Thomas ; habile. Dans le monde Flashpoint, Oswald interpelle Thomas sur le jeune fils des Dent, mais Thomas s’en fiche et va confronter Martha / Joker. Qui a survécu, et s’en prend aux voyageurs temporels dans l’idée viciée de ramener Bruce, aussi. Bruce est confronté par Rip Hunter, et Gilda Dent révèle ses troubles à son fils…
C’est bien. Le trio de scénaristes gère bien son intrigue, réhabilite bien Thomas Wayne, et le blabla temporel fonctionne finalement assez bien. L’ensemble est intense, dense et dynamique. Xermanico gère très bien l’ambiance générale, et c’est vraiment très fluide à suivre.

Une vraie bonne suite.

The fate of the Flashpoint Earth hangs in the balance as Thomas must make the ultimate choice! What will happen to this fractured reality and what does it mean for the DC Universe at large?

Written by: Jeremy Adams, Tim Sheridan, Geoff Johns
Art by: Xermanico, Mikel Janin, Romulo Fajardo Jr, Jordie Bellaire
Covers by: Mitch Gerads, Xermanico, Dan Mora, Gary Frank

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Oct 18 2022
Page Count:
32

Ce que je fais régulièrement, c’est à la veille de la publication du dernier épisode d’un arc ou d’une mini, c’est de relire le tout.

Et il faut avouer que cette suite de Flashpoint est très bien faite, ordonnée dans la continuité actuelle même si Johns revend sa soupe (Omniverse, Manhattan, etc…) sur quelques planches.

Il est vrai que c’est une très belle suite, bien dessinée et surtout avec les mêmes dessinateurs sur cette mini.

L’arrivée des Hunter n’est pas pour me déplaire. Voilà un sujet que DC devrait reprendre car ils disposent de sacrés personnages scientifiques en la matière.

Vivement la conclusion! C’est très très bien.

Et ça finit très bien.
Geoff Johns, Jeremy Adams et Tim Sheridan achèvent leur bonne mini-série avec une très bonne fin, qui offre autant de conclusions que d’ouvertures et d’hommages.
On a ainsi les dessous des passages sur Batman et les Time Masters, avec Bruce qui a volé des éléments bénéficiant de l’énergie de Dr Manhattan, afin d’y « loger » la réalité alternative Flashpoint dans une boule à neige désormais cosmique. Le problème est que les personnages veulent « forcer » inconsciemment pour « revenir » dans le Flux Temporel normal, via Hypertime, et ça coince. Mais, dedans, Thomas Wayne, confronté par une Martha/Joker qui a tué des voyageurs temporels de son monde pour créer une Bulle Temporelle et aller sauver Bruce, est face à un choix quand la femme d’Harvey Dent veut le forcer à agir ainsi, pour réécrire la Réalité et tuer même son fils. Thomas, cependant, décide de refuser de sacrifier un enfant - et sacrifie donc Bruce, le sien. Il stoppe la femme Dent, prend des balles, et cela « ramène » Martha, qui s’en prend à Dent aussi. Thomas « choisit » donc de rester dans cette réalité, même viciée. L’on voit à la fin qu’il fait du gamin son Robin, Martha est « soignée » dans la Batcave. L’invasion kryptonienne arrive, et ils vont s’en occuper… avec Martha qui propose même de les aider à trouver de la Kryptonite, pour « buter » des Kryptoniens. Bel exemple. En parallèle, Bruce est « satisfait » de cette issue, qui correspond au sens des mots de la lettre de son père. Son père vit, donc, loin de lui, mais il vit. Les Time Masters repartent la queue entre les jambes, mais « punissent » Bruce en ne l’avertissant pas de futurs soucis sur la famille de sa mère. Ils ont aussi à gérer une menace de Per Degaton, et des révélations sur « douze » super-héros du passé troublants. Enfin, l’on voit une jeune fille, Cleopatra Pak, qui erre dans le monde des Watchmen et cherche avec Bubatis le Watchman.
Et c’est très bien, oui. Que ça soit la gestion de Thomas Wayne, très bonne et fine, ou de Martha, plutôt belle, l’ensemble fonctionne bien. On a une fin pertinente, ni bonne ni mauvaise, mais qui livre de très bons moments. Ca se finit un peu « vite » sur Flashpoint, mais l’ouverture kryptonienne est cool et ouvre sur d’autres suites, moins cosmiques mais sympathiques. Ca me rappelle, en soi, le potentiel de mini-séries comme les suites à House of M de Christos Gage, que j’avais beaucoup aimées, sur le passé de ce faux-monde. En outre, les auteurs livrent une définition pertinente aux toujours mystérieux Time Masters, ouvrent sur la future série JSA de Geoff Johns, et creusent encore les Watchmen. J’adhère peu à ce dernier pan, mais ça a le mérite de la pertinence.
C’est donc très bien fait, oui, et très sympathique à l’oeil. Xermanico achève sa très bonne prestation générale, Mikel Janin dessine enfin plus et le fait bien, même si ses ambiances sont quand même souvent les mêmes. Et Gary Frank, invité sur le segment Watchmen, est bonne.

Une très bonne suite, une très bonne saga, un très bon supplément au run de Tom King, et une très bonne gestion dans l’ensemble. Très cool.

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Comme dans heroes return. Dis comme ça, ça fait pas envie.

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En fait, non ? C’était un ballon bleu.

oui c’est vrai pardon.

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Et aussi…

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Quel plaisir!

C’est sûrement la première fois depuis longtemps que je ressens une bonne vibration pour cette série « made in DC ». Ben l’a bien dit mais on retrouve de l’ADN DC : du Multivers, de l’Hypertime, des univers parallèles, du Batma, du Flash (et son impact toujours fort sur les personnages aux alentours), du Golden Age, les flux temporels et de la continuité.

C’est un excellent mix, une excellente histoire qui donne une fin avec un « The End » à ce Batman/Thomas Wayne (et aussi un épilogue au run de Tom King, c’est juste, Ben) et à cet univers qui ne devait pas exister.

Ca se lit super bien. Je pense que le travail des co-scénaristes est primordial là où ils ont réussi à driver les idées de Geoff Johns (c’est lui qui donne le biscuit, à coup sûr).

Le Club 13, la fin sur Watchman, allez, c’est de la confiture, dirons nous. Pas essentielle mais on en remet volontiers sur sa tartine.

Un vrai event qui ne dit pas son nom. J’ai vraiment adoré.

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