Deux petites choses avant d’aller pioncer du sommeil du juste harassé par une dure journée de labeur mais nimbé du sentiment du devoir accompli…
Premièrement, cette après-midi, j’ai eu le plaisir de rencontrer Frank Miller. Je vous en reparlerai à l’occasion.
Deuxièmement, un peu plus tôt dans la journée, j’ai eu le plaisir non moins savoureux de répondre à une interview, dans les locaux de la librairie Pulps dont je conseille la fréquentation (pour mille raisons parmi lesquelles le sourire de l’équipe, le choix des TPB, le conseil, la proximité du 5e Arrondissement…). L’interview, consacré au film Sin City récent, devrait passer dans le cadre d’un reportage au JT du 20h sur TF1, mardi prochain. Oui oui, je passe sur TF1, c’est bien la preuve que les chaînes privées passent n’importe quoi (ça, c’est fait…).
20h. Mardi. TF1.
Que cela soit dit.
C’est pas aujourd’hui qu’il y avait une « masterclass » (quel nom à la con, vraiment, savent plus quoi dire pour donner de l’importance à une rencontre ! ) à la FNAC des Halles ?
si si. J’ai eu des échos par quelqu’un qui y était. Grosso modo : organisation avec des couacs et des indélicatesses (je ne rentrerai pas dans les détails) et prestation impressionnante de Miller.
Grosso modo, ce que j’ai vu en le rencontrant : un homme diminué physiquement, mais intense, avec ce regard noir, franc et direct qu’on lui connaît sur les photos depuis des années, un esprit clair, vif, affûté, une volonté de répondre précisément et calmement, une grande dignité et aussi une grande écoute. D’après ce que j’ai entendu dire concernant l’événement à la FNAC, il semble avoir longuement tenu le micro, répondant non seulement aux questions qui lui étaient destinées mais également à certaines qui étaient destinées à Rodriguez. Oui, l’adjectif me semble correspondre : intense.
Quand je vois la photo du tournage de Sin City (je suppose que c’est du premier), je suis encore plus inquiet de l’état de santé de Miller. Je suis même surpris qu’il ait fait le voyage en France !
Jeudi, il m’a dit qu’il était arrivé le matin, de New York. En discutant avec les attachées de presse et en les écoutant causer à d’autres journalistes, j’ai appris que le matin, il avait fait tout ce qui était télé. Et que l’après-midi, c’était la presse écrite. Et qu’il y avait une autre télé après, Canal, je crois. Et la FNAC le lendemain.
Inquiet, oui : c’est peu de le dire, même si le bonhomme semble fermement décidé à tout affronter.
Voilà, je vous rappelle que je passe sur TF1, au journal de 20h, ce soir. Bon, vous n’êtes pas obligés de regarder depuis le début et de vous fader le brouet anxiogène de droite qui constitue le menu habituel de la chaîne, ça risque plutôt de passer sur la fin.
Donc, à dans une petite heure, sur la première chaîne.
Et moi, je me suis tapé tout ce journal pour rien.
Apparemment, annulé. Je ne sais pas. Je viens de demander à la journaliste, peut-être que c’est décalé à demain, ou à une autre édition…
) à la FNAC des Halles ?
