FRANK MILLER : URBAINE TRAGÉDIE / FRANK MILLER : UNE BIOGRAPHIE (Jean-Marc Lainé)

J’ai regardé, et il m’a impressionné, le Jim. Beau costard, nouvelle coupe de cheveux, discours sûr de lui. Bon, timbre un peu monocorde.

et puis visiblement, le journaliste a pas tout compris, il l’appelait tout le temps Manuel. Alors que c’est pas son nom, c’est son boulot. Jim, il les écrit, les Manuels.

Oh les sagouins !! J’ ai enregistré pour rien.
(j’imagine que la présence de ce grand âne de premier ministre n’est pas pour rien dans cette annulation…)

HAHAHAHAHAHAHAHAHA

Loin de là : tu auras un magnifique reportage sur un hôtel pas comme les autres…

Je soupçonne qu’il y a un lien de causalité.

La journaliste m’a envoyé un SMS me précisant qu’à 20h15, quand elle a quitté la rédaction, le reportage était validé. Elle pense (comme moi) qu’il passera demain, mais elle part aux renseignements et me tient au courant.

Jim

fait gaffe, si ça se trouve il passera demain midi, chez Jean-Pierre Pernod.

Peste!
J’ai raté ce message! :frowning:

Comme on disait, t’as rien raté. Ils ont préféré Valls.

(ils doivent avoir un grain)

(pouf pouf)

Valls, c’est pas cette nouvelle marque de ventilateur?

C’est plutôt le nouveau nom de la social-traîtrise mais voilà que je m’égare et dis n’importe quoi. :imp:

Pour ceux que ça intéresse, Miller et Rodriguez au Grand Journal de Canal +.

Jim

Reçu un SMS : apparemment, le sujet passerait ce soir.
Je vais encore regarder un 20h de TF1. Zutalor !

Jim

Ce genre de reportage, ça passe plutôt en fin de journal non (histoire de cibler l’horaire et pas se taper tout le journal) ?

Je ne suis même pas sûr qu’il me soit arrivé de regarder deux jours de suite le journal de TF1 !

Bon, le sujet sur Sin City est enfin passé ce soir, au 20h de TF1.

Court, efficace, avec moi dans une case BD. très basique, mais c’est pas mal de rappeler que c’est de la BD (et pas du « roman graphique car ce n’est pas la même chose », comme l’a dit le snob qui n’y connaît présentant le journal).

Ils ont passé des images de tournage, et on voit Miller avec sa tête qu’il avait sur le précédent film. Et comme y a Powers Booth qui cause à Miller et Rodriguez, j’imagine que ce sont des images du deuxième Film. Putain, en un an, qu’est-ce qu’il a morflé. Sans doute une chimio.

Jim

Oui, c’est l’interview où j’étais.

Ah, ces journalistes.

Dur, hein ?
(Au sens difficile… mais d’une certaine manière, aussi au sens « tough guy »).

Jim

Il est malade ?

Voir page 2 du topic ! C’est édifiant !

Quel précédent film ? Il a enchaîné deux films en un an ?

Euh…le précédent « Sin City ». Enfin, c’est ce que j’en comprends.
Et l’année écoulée, c’est le délai entre le tournage et la promo aujourd’hui, je pense. Une année consacrée à la post-production, bien lourde évidemment dans le cas d’un film comme un « Sin City ».

Perso je n’avais pas vu la BA ni la moindre image, et ce que j’ai vu au JT fait très très peur. Je prends note des contraintes de tournage (tous les acteurs chacun de leur côté…), mais force est de constater que le résultat est « chimique » au possible, et la HD fait du mal à ce type d’images composites.

Sinon, très très brève intervention (il fallait s’y attendre avec ces magiciens de l’info) mais pertinente, car s’il ne fallait dire qu’une seule chose de « Sin City », c’est précisément sur le manichéisme qu’il fallait insister, lui qui vient impacter jusqu’au choix graphique le plus fort, ce noir et blanc si emblématique de la série. Si les personnages de « Sin City » ne sont pas manichéens, les situations dans lesquelles ils sont plongés le sont, elles. C’est un peu le ressort du titre.

Pardon, je me suis mal exprimé.
Le précédent Sin City, d’il y a neuf ans.
Sur les images qu’on voit dans le reportage, il a grosso modo la même tête qu’il y a neuf ans. Et le tournage a quelques mois, peut-être un an. Donc je soupçonne qu’il est passé par un truc genre chimio ou rayons, un truc super lourd qui a impacté sur son physique.
Les photos du Comic Con de San Diego (donc juillet dernier) donnaient déjà de bonnes raisons de s’inquiéter.

Jim

C’est un peu ce que dit Miller : ses héros ne sont pas des héros, c’est des gens qui survivent comme ils peuvent et ils se débrouillent, souvent mal, mais c’est les situations qui les poussent dans leurs retranchement et qui les façonnent en héros.
Parce que, au final, le côté « les gentils sont beaux les méchants sont vérolés », c’est pas vraiment vrai. Marv est moche, Ava est splendide, pour ne penser qu’à eux.
Des beaux méchants, chez Miller, y en a plein (Manute, Xerxès, même le méchant de Give Me Liberty dont le nom m’échappe).
Mais effectivement, les choix esthétiques de Sin City font que l’univers lui-même est tranché. Et l’apparition de la couleur dans la série correspond toujours à des moments de doute sur le camp à choisir. Jusqu’à l’explosion de couleurs dans Hell & Back, qui marque l’explosion des frontières (et l’éventuelle fuite de la ville du péché).

Autrement, merci beaucoup pour ce petit commentaire : quand j’ai parlé de manichéisme devant la caméra, j’ai eu peur de m’emberlificoter, et même si j’ai rebondi sur le noir / blanc du graphisme, j’ai eu peur que ça passe pour une critique (on ne s’entend jamais réellement parler).
Ton petit commentaire me fait chaud au cœur.

Jim