FREEDOM FIGHTERS #1-12 (Robert Venditti / Eddy Barrows, Bruno Redondo)

DC explorera à nouveau la Terre-X, ce monde parallèle où les Nazis ont gagné la Seconde Guerre Mondiale, dans une maxi-série en 12 épisodes dont la publication débutera en décembre.

Les Combattants de la Liberté se reformeront sous la houlette de Robert Venditti (Hawkman) et Eddy Barrows (Detective Comics).

Premier aperçu :

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Source : www.cbr.com

Là, c’est exactement le contraire de ce que je disais à l’instant sur le projet de série Martian Manhunter : autant le pitch ne m’attire pas plus que ça dans l’absolu, autant avec Venditti et Barrows dans l’équation ça devient un titre que je ne vais pas manquer de tester.

Robert Venditti: For me, it was interesting because I mired in this headspace and dealing with material because of the graphic novel Six Days I have coming out with Vertigo, which is about a battle my uncle was in at the D-Day invasion and, you know, just really kind of put me in the mindset of thinking about that more and the sacrifice and how much it meant to history. To have an opportunity to have Freedom Fighters and really kind of look at that same material from an opposite angle — you know, what if that sacrifice had gone a different way, what would be like?

So I’m doing a ton of world building, dealing with real history and also the timeline of the story story, bringing in the elements of superheroes. We get to see how 2018 America looks if the Germans won WWII, but also what the status of superheroes is in that kind of environment as well. It’s a lot of fun because you get to just kind of build everything from scratch and really get to throw a lot of concepts out there and it’s something that takes place in the wider DC multiverse but not being set on this Earth means it isn’t as constraint as other stories might be.

We’re really drawing from the Multiversity one shot, so that’s established some elements but we’re really working a lot from scratch. Eddy Barrows is really doing a fantastic job rendering this world and handling the designs.

Les designs de Eddy Barrows pour les PlaSStic Men :

Robert Venditti : “Plastic Man doesn’t exist on Earth-X because he was captured by the Nazis and they extracted his DNA, his ability to shape shift. And now they’ve used that science and applied it to an entire force of covert agents called the “PlaSStic Men”. So there’s a new SS, and they live among the American population. They can literally be anybody. They could the person who works in the store, someone in your life. They could be your next door neighbor and they’re always living in secret — they’re a force that everybody knows is out there, but not where they are. It keeps the American population living in abject terror all the time.

“In their default form, all the PlaSStic Men look exactly the same. Their appearances, their uniform — they all have the blue eyed, blonde hair, but you very rarely see them in that form, because they’re always under cover.”

Vu le sérieux de Venditti sur Hawkman, je prendrais cette série.
Vu le talent d’Eddy Barrows, je prendrais cette série.

Curieux de lire ce scénariste sur un team book.

  • FREEDOM FIGHTERS (2018) #1
  • Published: December 19th, 2018
  • Writer: Robert Venditti
  • Art: Eddy Barrows
  • Cover: Eddy Barrows
  • Variant Cover: Ben Oliver
  • Line up for this all-new maxiseries set on Earth X, where the Nazis won World War II! Twenty years after invading and occupying America, Germany wiped out all metahuman resistance, including the original Freedom Fighters. Fast-forward to the present day, and a new team of Freedom Fighters emerges to challenge the Nazi occupation once again. But if they’re to have any chance of victory, they’re going to need Uncle Sam—who disappeared after his original team was killed. The 12-part epic “Death of a Nation” storyline kicks off here!

Source : www.screenrant.com

Ca envoie !

J’aime beaucoup l’ambiance post-guerre que retranscrit Barrows par les chapeaux ou les fringues. Très réussi.

La série FF débute de solide manière. Spin-off du one-shot publié dans Multiversity, Robert Venditti propose une chronologie simple comme point de départ. A la fin de la guerre, la série narre les premiers « Combattants de la Liberté » avec l’introduction malicieuse de Jesse Owens comme leader et le reste des FF encore vivants. Très rapidement, Venditti met le voile sur cette époque avec l’évaporation de l’Oncle Sam, synomyme d’un désespoir général…

Puis, la série rebondit 55 plus tard où sont présentés les éléments suivants: la nouvelle époque nazi et les nouveaux FF comme les a présentés Grant Morrison dans son récit biblique. Comme tout bon premier épisode qui se doit, c’est très solide et ça amène son lot de question: Pas d’Overman? Quid de JL? Etc…

Si ce numéro est solidement ficelé, c’est surtout l’occasion de revoir Eddy Barrows en grande forme avec un patte Andy Kubert sur les premières pages dans le découpage notamment. Entre Kubert ou Reis, la qualité graphique est impressionnante. J’ai encore en mémoire son run sur Detective Comics.

Terre-X est un récit qui me plaira à coup sûr. D’une parce que j’adore les dystopies, d’autre part, nous avons avec ce projet une équipe qui va régaler.

Bref, je conseille évidemment.

FREEDOM FIGHTERS #2

  • ROBERT VENDITTI (W) • EDDY BARROWS, EBER FERREIRA, ADRIANO LUCAS (A)
  • Cover by EDY BARROWS, EBER FERREIRA, ADRIANO LUCAS
  • The Freedom Fighters go public in present-day Nazi America! It’s been 50 years of fascist rule in the U.S. under Hitler and his heirs, and frankly, everyone’s had enough. A new Freedom Fighters team makes a very public debut in hopes of rallying the people and re-igniting the long-dormant American spirit. Phantom Lady, Black Condor, Doll Girl and Human Bomb strike a blow against the Gestapo’s Iron Police Force, but will it be enough to summon the long-lost Uncle Sam from retirement?
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

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Source : www.cbr.com

Je suis en retard, mais je rebondis sur l’avis de Hush : Robert Venditti et Eddy Barrows commencent très, très bien leur maxi-série sur les Freedom Fighters, en soignant surtout l’ambiance de leur lancement.
En surfant sur plusieurs moments de l’Histoire de ce monde alternatif, le scénariste livre un récit terrible, où l’oppression du régime semble l’emporter sur les combattants de la liberté. L’idée de commencer plusieurs années après la seconde guerre mondiale « classique » et l’asservissement de l’Amérique sur cette Terre est bonne, et le destin des Freedom Fighters originaux est terrible et brutal ; un coup dans le ventre, qui coupe le souffle, et donne littéralement la gerbe.
C’est dur, c’est violent, c’est sale, c’est révoltant. Même si Venditti ne s’achemine pas vraiment sur le « terrain » de l’idéologie nazie, il fait bien remonter l’horreur de ses représentants, dans leurs activités d’anéantissement de l’ennemi. Le bond temporel, pour parvenir au temps présent, permet de poser les bases de la saga à venir - avec une intégration un peu rapide des nouveaux Freedom Fighters, mais c’est surtout pour le choc du lancement.
Tout est fluide, bien écrit, bien pensé. J’ai particulièrement été intrigué par les Plastic Men, et l’idée de faire Jesse Owens l’un des leaders principaux du groupe original est une idée aussi fine qu’intelligente. C’est pertinent, et son destin est terrible.
Eddy Barrows livre des planches toujours aussi belles, mais l’ambiance est pesante, oppressante. Il plonge idéalement dans cette atmosphère d’horreur, de post-défaite de la liberté et du bien ; c’est terrible, mais ça fonctionne complètement.
Le duo démarre donc très bien sa saga : c’est quasiment un sans-faute, hormis une petite baisse sur la fin, avec cette introduction un peu « simple » des nouveaux FF ; mais c’est un détail, et j’ai hâte de voir la suite… dès demain. :smiley:

Hop, après avoir lu le #1 il y a peu, j’enchaîne sur le #2… et c’est une bonne chose, en fait. Car si ce #2 a énormément de qualités (je vais y revenir), il est clair qu’il ne s’y passe pas « grand-chose » : c’est un épisode centré sur la baston, la présentation des talents des Freedom Fighters, et tout se lit vite. On pourrait donc se dire que c’est du remplissage, mais… non.
Non, quand on voit les planches d’Eddy Barrows, ce n’est pas du remplissage : c’est du plaisir et du choc, devant la puissance des réalisations du dessinateur, qui livre ici les plus belles que j’ai vues de lui. En soi, ce n’est donc pas gênant d’avoir un #2 comme ça, même si finalement un numéro double pour commencer aurait permis d’éviter la très légère déception de la fin du #1 ; mais qu’importe.
Car oui, ce numéro est centré sur de la baston, quelques bons moments… et les planches de Barrows. Ca doit se voir, mes avis se concentrent essentiellement sur l’histoire, le scénario ; l’intrigue demeure mon intérêt principal, majoritaire pour lire une BD (la « faute » d’être un écrivaillon, oserais-je penser)… mais pas ici. Ici, Robert Venditti caractérise certes bien ses personnages (je suis fan de Doll Woman) - mais c’est Barrows qui fait le show.
C’est beau. C’est puissant. C’est épique. C’est magnifique.
J’ai terriblement hâte de lire la suite, mais aussi de la voir, ce qui est rare. J’ai confiance en Robert Venditti, mais j’ai surtout une foi absolue en Barrows qui, s’il maintient ce niveau, va livrer une oeuvre d’anthologie. Quelle force ! Quelle fougue ! Vivement la suite !

Je te rejoins. C’est vrai que cet épisode est « vide » d’histoire mais Barrows est grandiose. Son Human Bomb est trop top!

Je rebondirais aussi l’ambiance de l’épisode, qui fait très bouquin de résistance (ça veut rien dire mais je me comprends) où l’on voit le public, les gladiateurs se battant contre le tyran mécanique.

Franchement, c’est de la bonne came.

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FREEDOM FIGHTERS #3 (OF 12)

(W) Robert Venditti (A/CA) Eddy Barrows

The Freedom Fighters are launching their biggest offensive ever against the Nazi regime…but the bad guys aren’t done for yet. The Hitler dynasty has made its move against the insurgency, and it’s in the form of their secret weapon: Hitler the Third. And boy, is this kid a deranged little psycho! If the resistance is to succeed, they’d better move fast and stir up enough support from the public to bring Uncle Sam back from the brink, or all hope will be lost…
RATED T+

In Shops: Feb 27, 2019

SRP: $3.99

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Source : www.13thdimension.com

Encore une grande réussite. Robert Venditti gère extrêmement bien ses personnages, autant ses héros que le monde nazi qu’il dépeint au XXIe siècle. La gestion globale est extrêmement pertinente et intelligente, avec une présentation appliquée de tout le monde ; ça fonctionne, et c’est passionnant.
J’ai aimé que Overman soit évoqué, avec ce que je soupçonne être le gouvernement nazi américain d’un côté, et le gouvernement nazi européen de l’autre ; j’espère que ça sera creusé, c’est une idée pertinente. Les Freedom Fighters ont un plan, leurs blessures, leurs fissures entre eux même, et le tout est très agréable à découvrir. Notamment parce que Eddy Barrows, sublime sur le précédent, est toujours aussi bon ici, même si Venditti a repris la main pour donner un scénario plus intense.
Vivement la suite. Vivement la suite de cette plongée dans ce monde abominable, où je sens malheureusement que ça ne va pas bien finir.

Pas mieux. Eddy Barrows en grande forme.

Written By: Robert Venditti

Art By: Eddy Barrows, Eber Ferreira, Adriano Lucas, Andworld Design

Cover Price: $3.99
Release Date: March 27, 2019

Uncle Sam must return! As the Freedom Fighters launch another very public attack, this time against the Third Reich’s version of Mount Rushmore, the team finds itself one step closer to Uncle Sam’s rebirth. But their efforts may be all for nothing, as the devious, entitled, psychotic (and did we mention smelly?) Hitler III is hot on their trail, and he’s pulling out all the sickest stops to shut the Freedom Fighters down once and for all.

Source : www.weirdsciencedccomics.com

Robert Venditti achève ici le premiers tiers de sa maxi-série, et… bon sang, c’est toujours aussi bon. Au-delà des grandes qualités de sa saga, l’auteur arrive surtout à faire naître et souffler un vent de révolution, un goût de rage envers le régime nazi américain - et une envie de moments épiques, pour briser l’ennemi.
Les Freedom Fighters continuent leur entreprise pour affaiblir les nazis, autant pour les gêner que pour faire renaître Uncle Sam. Celui-ci est une idée, morte comme beaucoup d’autres incarnations de valeurs et de nations, et les actions des Fighters visent à le ressusciter ; c’est malin, autant que très porteur pour d’autres possibles histoires. Cela finit par fonctionner, mais… nul doute que tout ne va pas aussi bien se passer, notamment à cause du fils du Führer, abominable sadique.
Robert Venditti gère bien sa saga, et surtout ses personnages. Il les creuse peu à peu, en les faisant fonctionner en duos pour montrer leurs histoires, leurs failles, leurs forces. Je suis fan de sa Doll Woman, et elle fonctionne très bien ici. Le rôle du « grand méchant » est bien tenu par le sadique, et il est à craindre qu’il s’en prenne aux héros ; mais nous n’y sommes pas encore, et le tout rend bien. Le retour est prévisible, mais bien réalisé, et l’auteur fait naître idéalement ce « goût de revanche » qui anime le récit.
Enfin, je pense qu’on ne pourra jamais assez vanter les mérites d’Eddy Barrows, encore une fois dans une forme épatante ici. Ses double-pages sont splendides, son Uncle Sam est inspirant, et le début sur le Mont Rushmore modifié, défiguré… ça fait quelque chose. Quelle puissance graphique. Vivement la suite !

Pas mieux. J’adore également.

From the official issue description:

Uncle Sam, the living embodiment of the American spirit, has been awakened…but will he recognize the country he left behind? Sam has reemerged to discover his beloved nation overrun with fascists and the huddled masses he fought so hard to protect marginalized and under the iron grip of an evil regime mad with power and willing to do ANYTHING to preserve it. Even with the help of the Freedom Fighters, can the spirit of America hope to survive the titanic forces of oppression? Plus: the return of the one Nazi weapon that’s faster than a speeding bullet and more powerful than anything the resistance could hope to put in his way: the mighty Overman!

Source : www.freaksugar.com