Jim_Laine
Octobre 13, 2013, 11:36
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*FRONTIÈRES BARBARES
Wilderness… Ce mot évoque les bêtes de la nuit, le désert biblique, les forêts primitives qui suscitent crainte ou émerveillement. Mot piège qui résume l’Amérique dans la complexité de son espace-temps, mot Tabou lié à l’ensauvagement du corps et de l’âme. Projet extravagant d’amener l’ordre étasunien dans le chaos des premiers âges, de retrouver l’harmonie perdue de l’Eden biblique, d’atteindre le fin fond des terres et du temps, où l’on touche aussi le " cœur des ténèbres " de l’Ouest. Menace de contagion, d’indianisation, de plongée régressive dans les abîmes des sylves obscures. Wilderness, monde perdu et qui perdure en rêve… Ces " lectures " composent le puzzle de l’imaginaire américain. C. B. Brown, Daniel Boone, E. A. Poe, N. Hawthorne, J. De Mille, Arthur Conan Doyle, H. P Lovecraft, R. E. Howard et Jim Morrison seront les repères d’une quête à travers la frontière mythique de la Grande Nuit américaine. Quête d’un espace mental hybride qui déborde les frontières pour accéder à celles du grotesque ou de la folie.
J’avais trouvé celui-ci très intéressant.
Le premier que j’ai lu Histoire secrète de l’Amérique m’avait bien captivé aussi, au point de m’intéresser à ses autres travaux.
Des travaux qui ont par exemple influencé mon travail sur Hulk Théorie de la Frontière .
Bref pour ma part Lauric Guillaud a été déterminant dans mon approche de la fiction étasunienne, indéniablement.
Jim_Laine
Octobre 15, 2013, 10:56
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C’est bien que tu le dises toi-même, parce que j’allais faire la remarque, mais je trouvais un peu présomptueux (et allant vite en besogne), de ma part, de cataloguer ainsi cette influence.Le Retour des morts
Jim
