FUTURE STATE : SUPERMAN OF METROPOLIS #1-2 (Sean Lewis / John Timms)

Pressé de lire Mister Miracle! J’adore ce personnage!

Tu seras un peu déçu, alors.

Débuts plus timides, ici.
Jon Kent est un peu trop naïf et con-con dans sa saga, où il décide de rapetisser et d’isoler Metropolis en pleine guerre civile. Ca ressemble beaucoup au début à la Gotham de The Next Batman, et bon c’est quand même assez maladroit.
Mister Miracle ne raconte quasiment rien et ennuie, alors que Guardian est une bonne surprise, avec Jimmy qui embauche l’ex Manhattan Guardian pour protéger la ville en pleine crise six mois après tout ça.
Le graphisme est réussi, même si Valentine De Landro est assez figé pour Mister Miracle.

Ce que j’aime c’est la cohérence entre les séries (Trojan pour Métropolis ou le Magistrat pour Gotahm, d’ailleurs).

Je serais moins « dur » que Ben sur Jon. Il est jeune et tente un impossible sauvetage de ouf qui m’a bien surpris quand même. C’est plus la guéguerre avec sa tante qui me donne une demi molle. Et Lewis & Timms forment une belle équipe(s). :wink:

Les deux autres histoires me rappellent évidemment le fabuleux, l’exceptionnel et le fabuleux « Seven Soldiers » du Dieu Morrison à travers ses mini-séries sur les personnages de Kirby. Là, on a le droit à une très bonne histoire hyper rythmée du Gardien. Très pêchu!
Mister Miracle l’est moins mais je craque quand même. :wink:

Grande cousine plutôt. :grin:
Étonnant qu’elle ne soit pas choquée par l’idée même du rapetissement imposé vu qu’elle a connu le sort de Kandor.

Elle lui tape un peu sur la gueule, non?!

Oui, mais en évoquant le principe du rapetissement, sans parallèle à Kandor.
Ce que je veux dire, c’est que dans au moins une version, la jeune Kara a fui Kandor qui allait être rapetissée et emprisonnée par Brainiac ; ça l’a marqué, beaucoup.
Là, Supergirl aurait pu engueuler Jon en s’opposant au projet, et en dénonçant l’idée même du rapetissement d’office, en mettant en avant l’horreur subie par Kandor.

Braincells, the advanced offshoot of the diabolical Brainiac, continues to lure Jonathan Kent down the wrong path-but things go from bad to this can’t get any worse when it appears it has also taken some manner of control over Supergirl! If the Kryptonians clash, nothing will be able to protect the bottled city of Metropolis! Meanwhile, inside the bottle itself, the Guardian is doing everything he can to stop the city from destroying itself from within, while Mister Miracle has discovered the trail of a strange signal that he doesn’t realize will take him to Warworld.

Written by : Brandon M. Easton, Sean Lewis
Pencils : Valentine De Landro, Cully Hamner, John Timms
Inks : Valentine De Landro, Cully Hamner, John Timms
Colored by : Gabe Eltaeb, Marissa Louise, Laura Martin
Cover by : Gabe Eltaeb, John Timms
Release Date : February 2, 2021
Page Count : 45 Pages
Age Rating : 12+ Only

On touche clairement ici le souci principal de Future State : sa durée.
Les sagas se terminent ici, et donnent une impression de « tout ça pour ça ». Le segment sur Jon en Superman d’une Metropolis qu’il décide de miniaturiser pour régler les conflits sociaux (bah oui, super idée) aurait pu avoir de l’intérêt, si Sean Lewis avait eu plus de temps… et de talent. Son épisode ici est correct, mais il se précipite et offre ainsi une conclusion hâtive, qui ne paraît pas vraiment cohérente et me fait me demander si tout ça avait du sens.
Bon, Mister Miracle est joli mais très vain (suite de bagarres stylisées), alors que Guardian est classique mais efficace.

Tout ça pour ça, vraiment.

C’est ça qui me plait. J’en ai marre des trucs de ouf qui accouchent d’une souris.
Là, on nous annonce une parenthèse. C’est sympa, ça lit bien, what else?

Bah, c’est sympa’ quand ça fonctionne.
Future State : Wonder Woman et Future State : Harley Quinn, c’est sympa’ et c’est agréable, parce que les autrices parviennent à fournir des récits qui se finissent en deux parties. Sans bouts qui manquent, sans précipitation.

Sur Future State : Swamp Thing, j’ai l’impression à la lecture que Ram V n’arrive pas à tout faire tenir en deux numéros.
Idem pour Sean Lewis sur Future State : Superman of Metropolis, où tout est expédié avec une conclusion qui ne me paraît pas cohérent. Jon rapetisse Metropolis pour « apaiser les tensions », on découvre que plus de temps à passer pour les rapetissés que pour les autres, Jon les refait grandir… et hop, ils l’acclament ? Après un discours ? Tout est pardonné ?

Bof, quoi. D’autant que la réconciliation Jon/Kara est expédiée, et Brain Cells est assez naze.

« Tout ça pour ça », parce que Sean Lewis n’arrive pas à structurer son récit pour le forger en deux numéros efficaces.
D’autant que le pitch… s’annule finalement à la fin, aussi.

Je lis au fur et à mesure… et ça ne me déplaît pas. ça me rassure après une année 2020 épuisante en raison du final (croisons les doigts et serrons les fesses) de l’ère Snyder.

Là, c’est imparfait mais c’est chouette à lire.

Le Dark Detective donne un petit aperçu de ce que sera le futur run. Beau à souhait et classique. Je prends.

Le next Batman de Ridley ressemble à un pétard mouillé comme si tout le monde attendait un plaidoyer pour la diversité. C’est une histoire finalement basique mais un avec personnage mystérieux dont on découvrira l’histoire prochainement. Je prends.

Superman Métropolis me plaît. Finalement, avoir fait grandir Jon n’était pas une si mauvaise idée. Le personnage reste imparfait et attachant (un peu comme « le fils de ») malgré une jeunesse toute relative de super-héros. Je prends.

La future Wonder Girl se présente comme un condensé de bonne humeur, un peu tiré par les cheveux avec une personnage bad ass cool. Ouais, je prends aussi.

Je ne vais pas tous les énumérer (je ne lis pas tout) mais je lis des bouquins cools, bien dessinés. Je n’attendais pas le renouveau DC et puis, j’en ai marre de cela. Je profite sans chercher la « petite bête » sur une incohérence temporelle de trente minutes. Là, on retrouve une vague temporalité distillée un peu partout (Catwoman, Supes/Bats que j’ai lu hier) pour nous présenté les faits et le Future State.

Dans un mois, tout sera oublié et les affaires « sérieuses » seront de retour.
Mais là, ça me plaît.

Oui, c’est plaisant.
Mais c’est parce que certaines choses sont plaisantes mais pas abouties en trop peu de numéros que ça me frustre. :wink: