GAIMAN - VU DES POP CULTURES (Collectif)

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De Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques – son discours devenu viral – à ses articles sur Stephen King, Terry Pratchett, Dave McKean ou encore Lou Reed, en passant par Batman ou Frankenstein, Neil Gaiman nous convie à un grand voyage à travers la littérature et les pop cultures qui nous donne les clés de son inspiration.

Dans la filiation de ses précédents recueils, de Miroirs et fumées à Signal d’alerte , Vu des pop cultures a intégré la liste des meilleures ventes du New York Times, qui salue le style flamboyant, drôle et atypique de l’un des plus brillants auteurs de fantasy contemporaine.

Editeur Au diable vauvert
Date de parution 12/05/2022
EAN 979-1030705287
ISBN 1030705283
Nombre de pages 648
SKU 5102301
Prix 23 euros

Patrick Marcel, à propos de la traduction du titre :

C’était compliqué. Le titre que j’avais choisi (et qui reste sur l’article qui donnait son titre au recueil) était une expression strictement contraire à l’intention du titre d’origine: « Vu du paradis ». Parce que « le paradis », ce sont les places pas chères tout en haut d’un théâtre, celle du petit peuple. Mais ça donne en français une impression de supériorité, car de nos jours plein de lecteurs ne connaissent pas ce sens de paradis (Carné/Prévert n’est sans doute pas dans leurs films de chevet). Du coup, toute traduction fidèle deviendrait par nécessité explicative et lourde: « L’opinion d’un spectateur aux places bon marché », « commentaires sans prétentions ». Autant « cheap seats » est court", autant « places pas chères » est pas une expression qui danse sur la langue.

« Vu des pop cultures » n’est pas tout à fait fidèle, mais pas si infidèle à l’intention non plus, et ça décrit finalement pas trop mal le contenu du bouquin (Neil conserve un point de vue strictement pop culture, même s’il plaide pour l’exigence).

L’un dans l’autre, c’est un titre dont je comprends parfaitement l’emploi et le mieux qu’on ait pu trouver.

Ça s’appelle aussi « le poulailler »… et, en anglais, c’est « the gods »… Mais Gaiman a écrit « from the Cheap Seats », pas « from the gods »… On aurait pu penser à traduire par « places du fond », aussi (« Vu depuis le fond de la salle » aurait pu convenir, je trouve).

Tori.

« Gaiman à pas cher »