et il semble bien que cette mise en abime ai sa pertinence. Arya qui sait ce qui c’est passé assiste à ce qu’on en raconte avec son lot de déformation, à l’inverse bran qui savait de l’histoire de son père ce qu’on en racontait découvre toute les déformations qu’a connu le récit.
De là à ce que les déformations soient plus amples encore et que la sœur de Ned n’est pas été enlevée, on peut spéculer sur la cause de sa mort et sur le lignage de certain.
Si on ajoute à ça que tyrion se fait obéir des dragons, il se pourrait qu’il y ait beaucoup plus de targaryen qu’on nous l’a dit.
Depuis l’épisode où les sauvageons se font charger par les marcheurs blancs, je rentre de plus en plus dans la série, mais je sens un retour à une forme classique du récit poindre son nez avec retour du bon nom à la bonne place.
Perso, je serais pour que l’écorcheur finisse par emporter le trône histoire d’éviter cela.
[quote=« n.nemo »]Si on ajoute à ça que tyrion se fait obéir des dragons, il se pourrait qu’il y ait beaucoup plus de targaryen qu’on nous l’a dit.
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C’est une théorie très populaire auprès de certains fans, paraît-il…
Quant à Hodor et au sort qui lui est réservé, j’étais curieux de savoir si ça venait des showrunners ou de Martin lui-même : du propre aveu des premiers, c’est une idée du second, qui les a bien épatés sur le coup d’ailleurs.
Bon, ça ronronne à nouveau un peu dans l’épisode 6, mais perso je continue à trouver le show aussi classe que jouissif, même avec cette impression qu’on lambine parfois un peu, pour être franc.
Ceci étant dit, je ne suis pas sûr que la meilleure chose à faire soit, comme certains fans semblent le réclamer, de foncer pied au plancher vers les sommets épiques promis par le show depuis plusieurs saisons maintenant : dans ce genre de récits au long cours, tout est affaire de dynamique.
Une scène illustre bien cette approche : c’est celle de la « marche expiatoire ». On se dit que ça va péter, mais la scène est comme désamorcée, et annonce finalement une situation plus compliquée et potentiellement plus tragique encore… Ce qui pourrait être considéré comme du temps perdu contribue en fait à faire grimper les enjeux et enrichir les personnages.
De même pour la Khaleesi, qui ne fait pas grand chose de plus qu’à la fin de l’épisode 4, mais dont les objectifs se précisent néanmoins, et promettent du grand spectacle pour le coup.
Les moments les moins connectés avec les arcs narratifs les plus « chauds » n’en ont pas moins de charme : on fait ainsi la connaissance de la famille de Sam (sympas les repas de famille), et j’ai beaucoup aimé ce segment.
Idem pour tout ce qui tourne autour d’Arya, pour qui ça commence d’ailleurs à bouger un peu (par ailleurs, les extraits de pièces de théâtre sont toujours aussi savoureux…).
On est loin du climax émotionnel et dramatique exceptionnel de l’épisode précédent ; on est ici dans un de ces épisodes lambda, de 'transition", sans grand coup d’éclat. Mais au risque de me répéter, je persiste à penser que ces épisodes sont indispensables à la dynamique globale du show…
Belle analyse une fois encore, très lucide.
Ce que prouvent cruellement ce genre d’épisodes c’est que GOT est une série à regarder en Dvd/Blu-ray, à savoir dans son intégralité, au moins par saisons, avec peu de distance entre les épisodes.
Du fait de son rythme très haché et de sa multitude de personnages et d’arcs, le visionnage par épisodes au rythme habituel devient trop frustrant.
C’est marrant car je lis l’intégrale 5 en ce moment et cette hypothèse est amenée par un chapitre sur Dorne où le Prince parle de la femme de Tywin Lannister qui était aimé du roi Targaryen de l’époque.
Avec un gros sous-entendu sur le droit du roi à se chopper la mariée pour la 1ère nuit.
[quote=« newton999 »]C’est marrant car je lis l’intégrale 5 en ce moment et cette hypothèse est amenée par un chapitre sur Dorne où le Prince parle de la femme de Tywin Lannister qui était aimé du roi Targaryen de l’époque. Avec un gros sous-entendu sur le droit du roi à se chopper la mariée pour la 1ère nuit.[/quote]
Sauf que Tyrion est le dernier né de la fratrie, les jumeaux étant ses ainés. Il ne pourrait donc pas être question ici de « chopper la mariée pour la première nuit ».
Quant aux jumeaux je ne pense pas qu’ils pourraient être concernés non plus, car il me semble qu’il y a presque 2 ans entre le mariage de Tywin et la naissance de ces derniers, et l’épouse était retournée après les noces à Castral Roc (enfin je crois).
Certes mais Aerys était fort attiré par la cousine/épouse de Tywin et, quand ce dernier retourna à Casterly Roc le Roi fou l’accompagna.
Je suis en train de lire l’énorme bouquin sur le monde du Trône de Fer (histoire, géographie, lore, etc…) et ils en parlent pas mal.
[quote=« silverfab »]Certes mais Aerys était fort attiré par la cousine/épouse de Tywin et, quand ce dernier retourna à Casterly Roc le Roi fou l’accompagna.
Je suis en train de lire l’énorme bouquin sur le monde du Trône de Fer (histoire, géographie, lore, etc…) et ils en parlent pas mal.[/quote]
Mais oui c’est vrai, j’avais oublié qu’il était là aussi ! (c’est qu’il y en a des pages lues depuis^^’)
J’ai eu la même pensée que toi Alexa mais je me suis dit que Aerys pouvait très bien avoir rejoint la couche de Mme un jour longtemps après le mariage.
Il est beaucoup plus fin dans ce qu’il écrit Martin au fil des intégrales, un régal.
Une fois n’est pas coutume (même si ce n’est pas totalement inédit, de mémoire) : l’épisode 7 de cette saison 6 s’ouvre sur un pré-générique, technique pas vraiment associée à « Game of Thrones ». Bonne pioche ceci dit ; cette mise en forme optimise l’impact de la réapparition du perso qui montre là sa jolie frimousse.
Ce retour semi-attendu (comme me le faisait remarquer ma compagne à la fin du pré-générique en question : « en fait on croit qu’ils y passent tous, mais tout le monde revient au final » ; ouais c’est ça, c’est un peu l’esprit « only in comics » du show si j’ose dire) s’inscrit dans un arc narratif très concis (contenu dans l’épisode), et sans concession, bien dans l’esprit du show (et quel plan final prometteur !!). Simple, direct, invraisemblablement bien dialogué : en bref, excellent.
Il y a d’autres choses intéressantes un peu partout dans l’épisode, comme ce qui arrive à Arya (chouette séquence). Sa part d’intrigue est d’ailleurs judicieusement intercalée au milieu de celle du perso qui revient en début d’épisode : normal, ils ont fait un bout de chemin ensemble dans le temps, et les parallèles sont frappants (elle devient coriace, la petite ; elle a de qui tenir).
Jon Snow et Sansa Stark recrute pour aller décaniller du Bolton, avec des fortunes diverses. Mention spéciale à Ser Davos (interprété par le sobre et excellent Liam Cunningham), qui cloue le beignet à ces alliés le temps d’un dialogue de haut vol avec une souveraine pré-pubère (un des ces moments un peu « autres » où la série excelle).
Ce n’est pas, à l’instar de l’épisode de la semaine dernière (même si cet épisode-ci lui est très supérieur, quand même), la veine la plus scotchante et spectaculaire de la série. Mais dans le genre « bon épisode de mise en place », celui-là se pose un peu là. Un signe qui ne trompe pas quant à la montée drastique des enjeux, imminente : les répliques se font beaucoup plus directes et précises (« ce sera les morts contre les vivants ; et les morts arrivent » ou un truc du genre ; décidément, cet épisode est vraiment bardé d’excellentes répliques, à la réflexion).
Pour la convergence des luttes chère aux syndicalistes (surtout en ce moment), il faudra je crois attendre une saison ou deux encore. Pour l’instant, ce sont deux ou trois fronts différents, d’importance inégale d’ailleurs, qui sont en train de s’ouvrir. Mais voilà qui promet du grand spectacle pour la fin de saison, avec peut-être un épisode 9 calqué sur le modèle de ceux des saisons 2 et 4, « façon grande bataille charnière »…
De toute façon, quelle que soit l’option retenue au final, je ne doute pas que les auteurs sauront nous faire vibrer comme à l’accoutumée.
Belle analyse une fois de plus, un épisode plus prenant que les deux précédents même si certains passages ne font rien avancer ils sont fort bien réalisés et joués très dans l’esprit GOT.
et c’est bien un problème pour moi qui trouvait justement dans se rapport à la mort en serie quelque chose de prècis à la the wire.
On va tranquillement vers une fin classique à base de persos principaux, de reformation de la famille stark, d’autorité et de nom relegitimé. J’espere me planter mais j’ai eu la meme reaction que ta femme et je doute de plus en plus de l’interet autre que divertissent, ce qui le rend à mes yeux bien moins divertissant.
Pas franchement mou du genou, et même doté de quelques scènes et dialogues bien troussés dans la grande tradition du show (Jaime Lannister, par exemple, a ici quelques échanges très intéressants), l’épisode est quand même basé sur un rythme indolent qui devrait finir d’agacer ceux qui pensent que le show lambine trop à ce stade.
Perso j’en suis pas là, et ça ne me dérange pas que les scènes dialoguées se taillent encore la part du lion ; plus étrange est pour moi ce choix, presque systématique dans tout l’épisode, de raconter les choses par ellipses. Le sort de la Silure ? Hors-champ. L’affrontement final d’Arya ? Idem. Clegane qui pourchasse les meurtriers de ses nouveaux potes pacifistes ? Court-circuité…
Certaines de ces ellipses marchent bien, d’autres beaucoup moins, surtout du fait de leur nombre assez important ; s’en dégage un sentiment de frustration qui m’est habituellement étranger en regardant cette série.
Mais encore une fois, il y a de bonnes choses, et notamment ce final assez exaltant sur Arya qui boucle son cheminement, à l’issue d’une longue séquence d’action très bien foutue et plutôt électrisante, en mode « parkour dans les rues d’une cité médiévale avec une simili-Terminator aux fesses ».
Cette légère impression de trop peu devrait être compensée par l’épisode 9, qui s’annonce dantesque. On l’espère en tout cas…
